mardi 25 août 2015

VII. Le Coran Décrypté






Le Coran décrypté


A. Introduction :


 

La découverte des manuscrits coraniques à Sana'a a montré que la rédaction du Coran remonte finalement à l'époque des premiers Califes musulmans, contemporains et intimes de Muhammad. L'hypothèse de la rédaction progressive du Coran en deux siècle a donc été abandonnée, en faveur d'une rédaction contemporaine de Muhammad.

La découverte de manuscrits arabes remontant aux IeS et IIeS hégirien dans des sites comme à Fustat, Sana'a ou le Caire a corroboré qu'à la suite de la réforme de l'écriture conduisant à l'illisibilité des manuscrits sans signe diacritique, les vieux écrits ont été systématiquement détruits, brûlés, enterrés ou mis en morceaux et rangés dans des cachètes pour éviter de souiller ou piétiner des versets contenant les noms de Dieu ou du Prophète. Des manuscrits juridiques du IIIeS prescrivent en effet de détruire les manuscrits religieux devenus indéchiffrables.




 
La découverte dans des sites comme au Caire, à Fustat ou à Sana'a de manuscrits arabes remontant aux premiers siècles hégirien a infirmé  la thèse de la rédaction du Coran au IIIeS à l'époque des Omeyyades. Ci-dessus, état de fragments de manuscrits retrouvés à Sana'a avant restauration.




Manuscrit du Coran en Hijazi à l'Université de Birmingham daté au carbone 14 comme datant d'entre 570 et 632, contenant des versets des sourates 18 à 20. Plausiblement le fameux Codex Hafsa ou un manuscrit personnel d'un Sahaba.


L'analyse des 926 Corans découverts à Sana'a, dont 56 remontent au IeS hégirien a permis d'établir que la structure consanantique du Coran actuel est resté stable depuis les plus anciens manuscrits, hormis quelques divergences mineures perdues parmi les quelque 30.000 fragments de Coran, imputables à des erreurs de scribes ou des variantes secondaires, ayant manifestement échappé à la destruction des variantes marginales sous Uthman ibn Affan.

Pour ce qui est de la stabilité de la version voyellisée au fil du temps, en revanche il est plus délicat de s'avancer dessus. La prose redondante sur certains passages obscurs réfractaires, résistant à l'exégèse traditionelle et suscitant de profondes divergences, semble témoigner de l'éloignement ponctuel de certains passages de leur conception primitive, sans doute imputables à la dérive sémantique et  l'évolution de la langue arabe entre l'époque de la rédaction du Coran et les premiers commentaires encore connus dans leurs versions encore disponibles.

Les critères de sélections des types de récitation canoniques des  versets sur base : 1./ de la fiabilité de la chaine des savants l'ayant mémorisé oralement de maîtres en disciples jusqu'à la réforme de l'écriture, 2./ la conformité au squelette consanantique du codex d'Uthman ibn Affan 3./ ainsi que la langue dite de Qoraïche, ne suffisent pas à supprimer la difficulté pratique à conforter l'arabe du IIIeS comme identique à l'arabe coranique du temps de Muhammad. En effet, il parait évident, que la langue arabe du temps du Prophète consistait en une famille linguistique hétéroclite voire éclatée, sans structure grammaticale homogène et dont la seule règle consistait en l'usage. L'arabe coranique est dépositaire quant à lui de nombreux termes d'origine syriaque, hébreux et autres. L'arabe coranique consistait semble-t-il en un arabe liturgique enrichi non seulement de termes syriaques, hébreux et autres, mais usait également de règles de grammaire héritées ou voisines de ces langues soeurs. La tradition rapporte d'autre part à maintes reprises la difficulté des compagnons du Prophète à comprendre la signification de certains termes emrpuntés à d'autres idiomes ou dialectes relevant d'un autre degré de raffinement terminologique. Ce qui n'est pas sans inquiéter au sujet du critère de conformité de l'arabe coranique à l'idiome de Qoraïche dans la canonisation des récitations, ce qui a pu pour le moins induire à l'éloignement de la compréhension du sens visé par certains versets.

Cependant, une découverte majeure de Michel Cuypers a montré que le Coran tel qu'il est finalement actuellement connu et qui parait parfois décousu, voir assemblé un peu de façon pêle mèle, est tout au contraire solidement ficelé. En effet, la lecture du Coran sur base de la rhétorique sémitique proposée par Cuypers, a révélé que non seulement les 114 sourates du Coran étaient organisées suivant de profondes symétries thématiques intrinsèques, mais que l'ordre des sourates même respectait en fait de multiples symétries sémantiques et thématiques à plusieurs niveaux. Or, cela signifie concrètement que le Coran tel que nous en disposons est finalement très fidèle à la version originelle, du moins dans son ensemble. Ce qui ne suffit néanmoins pas à affirmer qu'il soit complètement identique à l'original, du moins pour les passages obscurs mentionnés plus haut. Cette relecture du Coran suivant la rhétorique sémitique a démontré de façon scientifique et réfutable que le Coran est finalement très fidèle à la version originelle y compris dans sa version finalisée et voyelleisée : d'autant plus que les exégètes et savants du monde musulman ignoraient complètement cette structure oubliée du Coran. D'auant plus que la voyellisation forcée des sourates à partir du codex consonantique d'Uthman aurait été également irréalisable sur la seule base du squelette consanantique démuni de signes diacritiques, et encore moins pouvoir être imposé à une communauté de dixaines de millions de fidèles disposant d'une version largement diffusée et organisant leur vie religieuse depuis deux siècles.


Un exemple de structure thématique, la sourate l'Ouverture d'après Michel Cuypers :


– Au nom de Dieu,  le Très-Miséricordieux,   le Miséricordieux.
Louange à Dieu,  Seigneur                             des mondes,
– 3                                               le Très-Miséricordieux,    le Miséricordieux.
4                                               Maître/Roi                          du Jour du Jugement [iD-DĪN]
                                  ------------------------------------
                                  + Toi         nous adorons
                                  + et Toi       nous sollicitons.    (-īn)
                                  ------------------------------------
– GUIDE-nous            dans la voie droite,
– la voie                   de ceux que tu as gratifiés              (‘alayhim),
non (ghayr)            [de ceux qui] ont encouru ta colère (‘alayhim),
ni (wa lā)                des ÉGARÉS                                                                                              [a D-DāllĪN].


" Le centre est ici un parallélisme : « Toi », suivi de deux verbes appartenant au même champ sémantique, celui de la prière : adorer et demander à Dieu sont les deux formes fondamentales de la prière.

   Or, ce centre, comme c’est en général le cas des centres, fait charnière entre les deux unités qu’il relie : le premier membre (« Toi, nous adorons ») renvoie à ce qui précède, qui est tout entier une adoration de Dieu en quelques-uns de ses plus beaux noms ; le second (« Toi, nous sollicitons ») annonce la suite, qui est une prière de demande, un appel au secours divin.
Ces formes de symétrie (parallélismes, chiasme, concentrisme) peuvent se retrouver à différents niveaux du texte, qu’il faut soigneusement analyser les uns après les autres, en commençant par les niveaux inférieurs :
  1. 1) les  membres, qui sont des syntagmes (les versets 1, 2, 3, 4, 5a et b, 6, 7a,b,c : il n’y a donc pas toujours correspondance entre les membre rhétoriques et la numérotation des versets) ;
  2. 2) les segments comprennent un, deux ou trois membres (= monostiques, distiques, tristiques) ; tous les segments de la Fātiha comptent deux membres (ce sont des “bimembres”).
  3. 3) les morceaux comptent un, deux ou trois segments (jamais plus). Dans la Fātiha, les deux morceaux extrêmes comptent chacun deux segments, le morceau central n’en compte qu’un. La symétrie du texte étant ainsi mieux respectée, il paraît préférable de considérer, avec la majorité des lectures et des commentateurs, la basmala comme faisant partie de la Fātiha, à titre de premier membre du premier segment bimembre.
  4. 4) les parties comptent un deux ou trois morceaux (jamais plus). L’ensemble de la Fātiha forme une seule partie de trois morceaux. Et ainsi de suite, pour des niveaux supérieurs qui peuvent, eux, compter plus de trois unités.

Les symétries se repèrent dans le texte par des indices de composition. Ce sont principalement des termes ou ensembles de termes :
  1. identiques : « Dieu », répété deux fois, tout comme « le Très-Miséricordieux, le Miséricordieux », « Toi », « la voie », « ‘alay-him ».
  2. synonymes : « Seigneur »/« Maître (Roi) ». Les deux négations au début des deux derniers membres : ghayr/wa lā.
  3. antithétiques : « guide » / « égarés » ; « ceux que tu as gratifiés » / « qui ont encouru ta colère ».
  4. homonymes ou paronymes (= presque homonymes) : il n’y en a pas, dans la Fātiha. Mais on trouve beaucoup de jeux d’assonances dans le Coran, qui peuvent avoir une signification rhétorique, comme ici, à la fin des deux morceaux extrêmes: « (Jour du) Jugement » (4) / « égarés » (7c), iD-DĪN/a D-DāllĪN (dentales redoublées, même rime en īn). « La rhétorique sémitique dans le Coran »
  5. Ces indices rhétoriques apparaissent, comme on peut le voir, en des lieux bien déterminés :
  • soit au début et à la fin d’une unité textuelle, pour la délimiter : « guide-nous » / « égarés » figurent aux deux extrémités du dernier morceau ;
  • soit au début de deux unités textuelles en rapport de symétrie : « Toi », en début des deux membres parallèles du centre ;  ghayr/wa lā, en début des deux membres parallèles du dernier segment ;
  • ou à la fin : ‘alay-him en fin des deux membre centraux du chiasme du troisième morceau (7a et b) ; l’assonance iD-DĪN/aD-DāllĪN, en fin des deux morceaux extrêmes ; chacun des trois morceaux ses termine par la rime īn.
  • Soit à la fin d’un texte et au début d’un texte suivant, pour créer un lien entre eux (ce que les biblistes appellent les “mots-crochets”) : « la voie », en fin du membre 6 et en début du membre 7a. [1]"



B. Analyse Historico Critique des Récits des Patriarches :

Analysons à présent la question de l'approche du Coran suivant l'archéologie et la critique historique. Nous allons revenir sur plusieurs points soulevés dans l'étude critique du Coran. Dans les articles suivants, nous allons souligner l'existence d'archaïsmes dans le Coran au sujet des patriarches bibliques et dans les récits fondamentaux, et soutenir que la version massorétique de la Bible possédait des retouches et une influence érudite babylobnienne et hellénistique postérieures à la fuite de clans Lévites dans la péninsule arabique ; en sorte que les Cohanim de Yathrib possédaient une version de la Thora antérieure à l'exil en Babylonie.

Malgré que le Coran ait été rédigé plusieurs siècles après les plus anciens manuscrits bibliques, il se révèle dépositaire d'archaïsmes fondamentaux s'expliquant par des midrachim originaux des Cohanim de Yathrib contemporains de Muhammad, nommés isrâiliyyât dans la littérature islamique [2]. Nous allons traiter de la question du décryptage de ces archaïsmes au regard de l'archéologie dans notre étude critique du Coran et exposer notre thèse minimaliste sur l'historicité d'Abraham dans les articles suivants.


B-1. La version coranique du récit d'Adam :

Le Coran présente deux versions enchevêtrées sur la création d'Adam. L'une décrit la création du couple fondateur à partir de liquide reproducteur (21:30)-(75:36-38)-(76:2)-etc., tandis que l'autre version décrit une création à partir d'argile comme de la poterie (15:26). Les deux versions se recoupant dans trois passages, qui semblent suggérer une chute sur Terre par une renaissance via son néphesh (39:6)-(23:12-16). Le Coran présente ainsi deux versions distinctes collusionant au sujet d'une métempsychose d'Adam lors de sa chute sur Terre, comme cela se retrouve dans la littérature juive gnostique et kabalistique. [3] Il est permis de penser qu'un Guilgoulei haneshamot (héb. גלגול הנשמות, litt. « cycle des âmes ») soit tenu comme la nature de la chute d'Adam du Paradis dans le Coran.

« Dans Shaar HaGilgulim, il est expliqué qu'Adam avait une âme universelle, neshamah klalit, qui incluait tous les aspects de la création ; chaque ange individuel, chaque animal, etc, donna une partie de son essence à Adam, de sorte qu'en tant que miniature de la création, il soit connecté à son entièreté, et soit l'élever, soit la rabaisser. Son âme incluait également toutes les âmes de l'humanité dans une unité supérieure. C'est la raison pour laquelle une action de sa part pouvait avoir un puissant effet. Après qu'il ait mangé de l'Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, son âme se fragmenta en milliers de milliers d'étincelles qui devinrent incarnées dans chaque être humain qui fut jamais né et vivant. La tâche principale de ces étincelles d'âmes est d'accomplir le tikkun qu'Adam devait accomplir seul. »

(source Kabbale en ligne v4, Gabri-el, le 10 février 2007)


« 
Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’une âme unique, et a créé de celle-ci son épouse, et qui de ces deux là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d’hommes et de femmes. »


(Cor. 4:1)


La sourate Noé soutient également formellement une version évolutionniste et de génération spontanée ; (71:12-17) "Qu’avez-vous à ne pas espérer en la magnanimité du Seigneur, alors qu’il vous a formés par phases successives ? N’avez-vous pas constaté comment il a créé sept cieux ? Comment il y a placé la Lune comme une clarté et le Soleil comme un luminaire ? Ne vous a-t-il pas fait croître de la terre comme des plantes."




La sourate Noé du Coran, mentionne explicitement une
émergence évolutionniste et spontanée de l'homme. Le mot 
تطور  rendu par phases successives est précisément celui qui est utilisé en arabe moderne pour l'évolution biologique des espèces.



B-2. La version du récit de Noé :

 

La version Biblique a, comme nous l'avons déjà mentionné, emprunté des détails à la version babylonienne du Déluge. [4] Le Coran présente une version beaucoup plus archaïque et simple. Ainsi, le Coran ignore les notions d'Arche et de Déluge (heṭûl). Il est plutôt question d'une inondation (tûfân) et d'une simple embarcation (fulk)-(safînah) faite de troncs et d'étoupe (54:12).

Le Coran ne mentionne d'autre part ni le niveau de l'inondation, ni le nombre d'espèces chargées, ni la durée de l'inondation. Déjà Tabari comprenait une inondation locale ne touchant que la tribu de Noé (10:73). [5] Par ailleurs le Coran diverge de la version biblique de par ce qu'il mentionne la conservation orale du souvenir de l'inondation : « Afin d’en faire -du Déluge- un rappel que toute oreille fidèle conserve. » (69:12) le ramenant à l'état d'un souvenir universel ancestral. De même, le Coran se démarque de la version judéo-chrétienne connue, de façon originale, et ne parle pas de charger toutes les espèces par sept. Il est ainsi commandé à Noé d'accepter les animaux s'acheminant à la nage vers le radeau pas couples de deux et non pas d'aller les assembler et les ramener vers l'embarcation. Il ne va donc pas chercher les animaux, mais les accepte par paires : (23:27). Ainsi, lors de la montée des eaux, le radeau dérive et Noé est dit voir un de ses enfants et lui demande de monter, mais une vague s'interpose et il se noie (11:42-43). Les récits des anciens montrent Noé acceptant ou reffusant les hôtes sur son embarcation.


radeau
 
Les notions de Déluge (hetûl) et d'Arche sont ignorés du Coran, qui mentionne une inondation (tûfân) et une embarcation ordinaire (fulk ), (safînah).



B-3. Un souvenir conservé par les oreilles fidèles :

Le Coran mentionné le récit de Noé comme un souvenir universel, perpétué par des oreilles fidèles. Quoi que décrit comme une inondation violente, le Coran ne fait pas de l'inondation un cataclysme universel. Néanmoins, les rescapés sont cités comme des ancêtres universels de l'humanité.

Selon la génétique, le plus récent ancêtre commun remonterait à 142.000 BC. Or, cette époque correspond à la fin de la glaciation de Riss, et devait être marqué par des inondations inévitables. Par ailleurs, la découverte en Crète de pierres taillées témoigne de la capacité de navigation en haute mer des hommes à cette époque.

Sur base de ces données objectives, il apparaît que parmi les populations humaines de l'époque de la coalescence correspondant à la fin de la glaciation de Riss, certaines au moins ont dû être témoins d'inondations, certaines ayant dû user de moyens de navigation dont ils disposaient. Or, cela signifie que les hommes actuels descendent forcément d'un groupe d'hommes ayant survécu à une inondation par le moyen de la navigation il y a environs 130.000 ans. Parce-que selon la génétique, tous les hommes ayant existé avant le second millénaire avant Jésus-Christ sont des ancêtres de chaque homme moderne, sauf si leurs lignées se sont éteintes. Ainsi, il est mathématiquement acquis, que l'humanité à un ancêtre commun à l'époque de la coalescence génétique reliant toute l'humanité, qui a vécu une inondation et survécu par le moyen de la navigation. Ceci constitue une thèse minimaliste du récit de Noé.




La population humaine mondiale est restée très faible jusqu'à l'invention de l'écriture. Ainsi, les cosmogonies et mythes fondateurs fixés par l'écriture témoigne d'une origine commune originelle.




Ci-dessus, nous voyons la hausse de température mondiale correspond à l'ère glaciaire de Riss vers 135.000 BC. Date à laquelle remonte le plus récent ancêtre commun.


L'universalité d'un tel récit à été identifié sur tous les continents, avec des variations endémiques pouvant être reconnu comme un souvenir authentique. Il apparaît que l'universalité du récit drécites rescapés d'une grande inondation relevé sur tous les continents, semble pouvoir remonter à une histoire vraie vécue dans le passé par un groupe ancestral entre -140.000 BC et - 2.000 BCBC et perpétué jusqu'à notre époque. Sachant que chaque homme et femme remontant à plus de deux mille ans avant notre ère est un ancêtre commun à toute l'humanité actuelle selon la génétique des populations.



B-4. Le four bouillissant :

(Cor. 11,40) : " حَتَّى إِذَا جَاء أَمْرُنَا وَفَارَ التَّنُّورُ قُلْنَا احْمِلْ فِيهَا مِن كُلٍّ زَوْجَيْنِ اثْنَيْنِ وَأَهْلَكَ إِلاَّ مَن سَبَقَ عَلَيْهِ الْقَوْلُ وَمَنْ آمَنَ وَمَا آمَنَ مَعَهُ إِلاَّ قَلِيلٌ "

L'hypothèse d'un souvenir remontant à la catastrophe de Tobba (73.000 ans ± 4.000 ans BP) ou plus ancien semble plausible. Le souvenir d'une éruption très violente semble être suggérée dans la version coranique du récit.



Ci-dessus la caverne python de Botswana où à été identifiée le plus ancien rituel religieux attesté de l'humanité, remontant à 70.000 ans BP.



B-5 Le Coran, une source d'informations prémassorétiques :

Dans les articles suivants, nous verrons que le Coran contient des archaïsmes réflétant des leçons endémiques des Cohanim de Yathrib et les confronterons à l'archéologie.

Nous verrons que l'archéologie et la critique-historique permettent une confrontation inédite des récits du Coran avec les acquis réfutables, et soutiendrons que le Coran détient des récits antérieurs à l'exil à Babylone. Pour l'instant, arrêtons-nous aux récits d'Adam et de Noé.


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[1] StRh 20 (15.06.2005) Michel CUYPERS IDÉO (Institut dominicain d’études orientales), le Caire La rhétorique sémitique dans le Coran. La sourate 1, al-Fātiha, et la sourate 96, al-‘Alaq.

[2] David Sidersky, Les origines des légendes musulmanes dans le Coran et dans les vies des prophètes, Geuthner, Paris, 1933.

[3] Sha'a Ha'Gilgulim.

[4] Epopée de Giglgamesh.

[5] Tabari, Tarîh.


[6] Jean-Michel Thibaux, Pour comprendre l'Égypte Antique, éd. Pocket n° 10188 1997.

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