Partie Biologie
SOMMAIRE
C-1. 8/56 II Le fait de ressusciter après la mort.
C-2. 6/31 II Le langage humain.
C-3. 10/65 II Les Singes considérés intellectuellement inférieurs à l’Homme.
C-4. 22/183-4 II Les bienfaits de jeûner au mois de Ramadan.
C-5. 34/219 II Il existe des avantages dans l'alcool, mais les effets néfastes sont décrits comme plus lourds.
C-6. 35/223 II L’éducation sexuelle dans le Coran.
C-7. 37/233 II Lait maternel : sevrage pendant deux ans.
C-8. 54/33 III Adam conçu comme choisi comme chef ; l’origine de l’homme selon le Coran.
C-9. 54/36 III De quoi aurait accouché la femme d'Amran (hermaphrodisme, XY féminin ?).
C-10. 56/46 III Jésus, bébé prématuré qui parle avant de savoir marcher ?
C-11. 57/54-5 III Jésus serait vivant sur la croix car son cœur battrait.
C-12. 57/59 III Adam et Jésus comparés dans leurs créations.
C-13. 77/3 : IV La polygamie limitée n’expose personne à un risque biologique.
C-14. 81/23 IV Mariage consanguin interdit.
C-15. 83/28 IV L'homme est fragile.
C-16. 97/118-119 IV Altération de la nature par l’Homme : la bioéthique.
C-17. 99/133 IV L'évolution et le devenir possible de l'homme.
C-18. 103/157-8 IV Jésus ne serait jamais vraiment mort.
C-19. 107/3 V L'interdiction des carcasses animales, du sang et du porc et leurs effets néfastes.
C-20. 108/ 6 V Les bienfaits physiques des ablutions.
C.20.1 113/ 32 V Sauver une vie c’est comme sauver toute l’humanité. Le don d’organe est autorisé par beaucoup de savants musulmans.
C-21. 118/60 V L'ADN des singes et des cochons est proche du nôtre – Les cochons et les xénogreffes possibles du futur.
C-22. 127/ 90 V L’alcool et la dopamine, molécule du plaisir & éthique.
C-23. 132/38 VI L'ADN des vertébrés et conception simpliste d'une évolution.
C-24. 133/46 VI Lien entre ouïe et vue.
C-25. 140/98 VI L'humanité serait-elle issue d'une seule âme (celle d'Adam), d'un organe sexuel mâle et d'un organe sexuel femelle ?
C-26. 145/128, 130 & 133 VI La race humaine décrite comme venant d'une autre race antérieure et les mystérieux djinns comme venant également d’une race encore plus ancienne.
C-27. 152/ 19-22 VII La mortalité de l’homme et la reproduction sexuée.
C-28. 216/67 X Le rythme biologique ou circadien et le soleil.
C-29. 228/56 XI Il est possible de contrôler un humain par le contrôle de son cerveau.
C-30. 249/3 XIII La création de la vie sur Terre.
C-31. 250/8 XIII Période de gestation variable pouvant se prolonger.
C-32. 258/19-20,24 XIV Nous pourrions disparaître et être remplacés ; le géotropisme des végétaux.
C-33. 258/24-5 XIV Racines variables chez les végétaux.
C-34. 259/25-26 XIV Géotropisme dans le règne végétal.
C-35. 263/19 XV Equilibre dans le Règne Végétal.
C-36. 263/22 XV Vent fécondant.
C-37. 263/ 26-27 XV L'argile (catalyseur?) et la vie – les djinns sont d’une civilisation très ancienne.
C-38. 265/53-4 XV Naissance d'un bébé chez une femme ménopausée.
C-39. 272/50 XVI Anges et Dawâbs différents – les extraterrestres.
C-40. 274/ 66 XVI La provenance du lait chez la vache issu d'entre le sang et les entrailles de la bête.
C-41. 274/68-9 XVI L'éthologie et l'abeille - Les vertus du miel notamment contre la diarrhée, comme antitussif et pour la cicatrisation.
C-42. 275/73-78-9 XVI Nourriture dans le ciel - Naissance sans science de l'Homme - Le vole des volatiles dans l'atmosphère.
C-43. 281/120 XVI Sens du mot 'Ummah.
C-44. 285/31 XVII L'avortement décrit comme un meurtre.
C-45. 286/70 XVII L'homme deviendrait terre, pierre et puis fer si la résurrection tardait.
C-46. 290/85 XVII C'est quoi l'âme ?
C-47. 292/99 XVII Les semblables de l'homme et l'Univers immense.
C-48. 304/99 XVIII Gog et Magog, une autre humanité.
C-49. 306/24-6 XIX Le magnésium lorsque la femme est enceinte.
C-50. 306-7/20-2 XIX Naissance de Jésus sans père : s'agirait-il d'une méiose anormale.
C-51. 310/67 XIX L'Homme décrit comme étant créé alors qu'il n'était rien du tout.
C-52. 324/30 XXI L'origine aquatique de tout être vivant.
C-53. 327/69 XXI Le feu qui ne brûle pas (Physique).
C-54. 330/91 XXI Jésus naît sans père.
C-55. 332/5 XXII Embryologie : création d'Adam de terre et sa descente possible dans le ventre d'une maman sous forme d'une gouttelette - La sécurité de la gestation chez les mammifères (mieux que chez les ovipares, reptiles et marsupiaux.) - Perte de mémoire sénile.
C-56. 341/73 XXII La difficulté de créer une mouche.
C-57. 342/12-5 XXIII Adam comme étant envoyé sur Terre dans le vendre d'une femelle ? - Embryologie.
C- 58. 353/31 XXIV Le cerveau d’un homme réagit à la vue d’une femme comme quand il a vu un bon plat ou est en appétit.
C-59. 356/45 XXIV Tout être vivant est fait avec de l'eau.
C-60. 357/58 XXIV Sommeil du midi.
C-61. 364/54 XXV L'espèce humaine comme étant créée d'eau (semence).
C-62. 436/12 XXXV Les animaux marins d'eau douce et d'eau salée.
C-63. 378/16,18 XXVII Langage des oiseaux et des fourm (qui sont étudiés actuellement).
C-64. 379/20-24 XXVII La huppe et d'autres oiseaux migrateurs ? Le potentiel intellectuel des oiseaux.
C-65. 397/14 XXIX Longévité de certains anciens ?
C-66. 398/20 XXIX Evolution, début de la vie et apparition de la race humaine comme une créature ultime.
C-67. 401/41 XXIX La toile d'araignée n’est pas la demeure de l’araignée.
C-68. 403/57 XXIX Mort cellulaire et cycle biologique : mort programmée.
C-69. 406/19-22 XXX Dispersion de la race humaine - Attirance mâle/femelle et équilibre mental.
C-70. 407/30 XXX Nature humaine penchant à la religiosité.
C-71. 415/7-9 XXXII Dieu comme ayant formé le meilleur de chaque chose.
C-72. 415/7-8 XXXII L’espèce humaine comme créée à partir l’argile - Le semence est un vil liquide dont la quintessence sert à la procréation.
C-73. 430/21 XXXIV Dieu comme assurant la sauvegarde de toute chose.
C-74. 436/16-7 XXXV Si Dieu le voulait il devrait nous faire disparaître et reformer une autre créature.
C-75. 437/27-8 XXXV Les couleurs et les roches d'où l'eau les acheminent dans les organismes vivants.
C-76. 442/33-6 XXXVI Les groupes végétaux, animaux et autres qui seraient inconnus.
C-77. 444/66-7 XXXVI Bébés sans yeux et amorphes (génétique et mutations), ou monstres.
C-78. 445/71-2 XXXVI Le cheval conçu comme ayant évolué pour servir de monture ?
C-79. 445/80-2 XXXVI La chlorophylle et le feu – La simplicité de l’homme dans l’immensité du Cosmos.
C-80. 449/77-8 XXXVII Tous les hommes conçus comme descendants d'un seul mâle parmi d'autres.
C-81. 459/6 XXXIX Le développement du bébé dans trois ténèbres.
C-82. 473/57 XL La création de l'Univers conçue comme étant plus grande que la nôtre.
C-83. 474/64 XL La forme de l'Homme si intéressante : bipédie, tête haute, mains habiles, yeux faciaux, oreilles proches du cerveau etc.
C-84. 476/79-80 XL Animaux de compagnie.
C-85. 482/53 XLI Vous verrez des signes de la fin des temps en vous-mêmes.
C-86. 484/11 XLII Les femmes comme issues des hommes et les hommes d’elles.
C-87. 486/29 XLII La vie dans le cosmos et la rencontre interplanétaire possible.
C-88. 488/49-50 XLII Les filles conçues comme des mâles non achevés ?
C-89. 490/11 XLIII La biosphère et les écosystèmes.
C-90. 490/12-13 XLIII Les bêtes de monture comme façonnées pour que l'homme puisse les dresser et les monter.
C-91. 499/3-5 XLV Les merveilles de la zoosphère.
C-92. 501/24 XLV Ce n'est pas le temps qui fait vivre ou mourir.
C-93. 504/15 XLVI Les difficultés de porter un bébé humain - Sevrage idéal dure deux ans complets.
C-94. 509/30-31 XLVII Les traits des menteurs.
C-95. 517/13 XLIX La richesse de l'espèce humaine et la reproduction sexuée.
C-96. 521/20-1 LI Il y aurait des signes en nous-mêmes.
C-97. 522/49 LI Les végétaux et les animaux comme ayant évolués vers la reproduction sexuée ?
C-98. 531/6 LV Géotropisme dans le règne Végétal.
C-99. 531/7 LV Ecologie et équilibre dans la nature et dans l’Univers.
C-100. 534/7 LVI Ce que signifie « zawdj ».
C-101. 536/71-2 LVI Arbre dont nous obtenons le feu par frottement.
C-102. 536/57-61 LVI Qui créée le semence et prédétermine la mort ?
C-103. 559/12 LXV Sept planètes habitées par des races humanoïdes (plus le hadith de Bayhaqî cité dans l'exégèse d'ibn Kathîr -XIIè S.) - Origine organique céleste des animaux ?
C-104. 563/19 LXVII Ethologie et vol préprogrammé des oiseaux.
C-105. 566/ 51 LXVIII Le mauvais œil et la vision aveugle.
C-106. 571/13-4,17 LXXI Création de l'homme et des autres être vivants peuplant la planète par phases – Les hommes comme créés tels des plantes (origines).
C-107. 577/3-4 LXXV Gènes des doigts et du sexe.
C-108. 578/36-9 LXXV Adam et Eve créés d'une goutte de semence ?
C-109. 578/2 LXXVI Le semence comme un mélange.
C-110. 580/28 LXXVI La constitution de l'homme aurait été renforcée.
C-111. 584/27-33 LXXIX L'homme comme plus fragile et facile à être créé que l'Univers – Les végétaux plus anciens que les animaux ?
C-112. 585/17-9 LXXX L'Homme comme créé de semence.
C-113. 586.1/29 LXXXI Le libre arbitre chez l’homme.
C-114. 591/6-7 LXXXVI Le rôle biologique de la maman dans la reproduction.
C-115. 592/17 LXXXVIII La créature extraordinaire qu'est un chameau.
C-116. 594/4 XC Vie dure pour l'homme sur Terre.
C-117. 597/4-5 XCV La station ou forme anatomique debout de l'être humain est la meilleur dans la création.
C-118. 597/5 XCVI L'homme a appris ce qu'il ne savait pas.
INTRODUCTION
Cette partie traite des descriptions de la nature et des êtres vivants dans le Coran. L'approche de notre relecture philologique et historico-critique du Coran, conduit à la conclusion que le Coran a une approche d'une certaine manière évolutionniste par défaut de la vie, suivant la lecture recontextualisée et systématique du Coran.
Le Coran, non seulement, ne contrevient pas à la théorie de l’évolution par ces explications diverses, mais semble en fait bien décrire ou du moins suggérer fortement celle-ci d'une certaine façon selon une lecture philologique des versets évoquant les êtres vivants. Cela n'est en fait pas si étonant sachant qu'un siècle plus tôt, Saint Augustin retenait déjà une approche assez proche de celle du Coran. Ce qui nous a permis de franchir ce pas intellectuel est la description de la création de tout être vivant à partir de liquide reproducteur, ce qui est en fait une formulation claire du principe de l'émergence. Ainsi, le principe du Coran à se restreindre presque exclusivement à une description directe de faits observés de façon empirique, conduit a concure à la formation des animaux rampants de formes diverses par émergence exclusivement par la voie de la reproduction. Avec étonnement, nous constatons de même que le couple originel lui-même est décrit comme le produit d'un liquide reproducteur, car il existe bien dans le Coran deux récits de la création du couple primordial.
« L’être humain pense-t-il qu’on les laissera sans obligation à observer ? N’était-il pas une goutte de semence éjaculée ?
Et ensuite une adhérence ; puis Dieu l’a créé et formé harmonieusement ;
puis en a fait alors les deux éléments de couples :
le mâle et la femelle. » : (Cor. p.578/36-9 LXXV)
Et ensuite une adhérence ; puis Dieu l’a créé et formé harmonieusement ;
puis en a fait alors les deux éléments de couples :
le mâle et la femelle. » : (Cor. p.578/36-9 LXXV)
L'absence total dans le Coran de quel qu'autre description sur la façon dont les animaux ont été formés, nous conduit à conclure que l'origine de strictement toute forme animale rampante ou ayant des pattes exclusivement à partir de liquide reproducteur, et qu'il ne faut pas chercher d'autre forme de création d'animaux : ce qui est par conséquent une approche évolutionniste par défaut, la seule description de leur genèse dans le Coran.
Le Coran nous conduit à la source de la vie dans les fonds aquatiques, il évoque les transformations des espèces et la possibilité que les humains, qui auraient suppléés d’autres créatures, pourraient être à leur tour remplacés par d’autres créatures. Il évoque la sexualité chez les végétaux, décrit la reproduction animale et humaine, souligne les mécanismes de croissances de nos membres -probablement que des fausses couches permettaient d'avoir ce type de connaissances à l'époque, nous y reviendrons- en bourgeonnant et celui des arbres qui s’élancent dans le ciel.
--------------------
(§. Page / verset – Sourate)
C-1. 8/56 II Le fait de ressusciter après la mort :
« Puis, Nous vous réanimâmes de vie après votre mort, afin que vous soyez reconnaissants. »
Ce verset parle ici de la mort et le fait d'avoir été ranimé d’un groupe des enfants d’Israël. Cela est désormais reconnu comme possible après un choc provoquant une fibrillation cardiaque. De nombreuses personnes qui sont cliniquement mortes sont revenues à la vie, parfois après que les médecins aient abandonné les efforts pour les ranimer. Parmi ces personnes mortes cliniquement bon nombre aurait été témoins d’événements étranges comme le fait d’avoir quitté leurs corps pour s’élever vers le ciel, vers une lumière d’une splendeur particulière. Il faut préciser que le Coran considère la mort comme un genre de sommeil plus profond, et le matérialisme sémitique dans tout son archaïsme fait que le corps encore entier devrait pouvoir revenir à la vie.
Ailleurs, le Coran compare le sommeil à la mort ; (Cor. 463/42 XXXIX) : « Dieu reçoit les âmes au moment de leur mort ainsi que celles qui ne meurent pas, au cours de leur sommeil. Il retient les âmes auxquelles Il a décrété la mort, tandis qu’Il renvoie les autres jusqu’à un terme fixé. Il y a certainement là, des signes pour des gens qui réfléchissent. ». Nous voyons des similitudes avec les témoignages des gens qui ont frôlé la mort. Voir également à ce propos le livre du Dr. Moor qui a recueilli des dizaines de témoignages de ces gens qui sont morts et ressuscités, intitulé : La vie après la vie.
Concernant le concept de réincarnation, des scientifiques ont fait une découverte historique intéressante. Ils ont fait une expérience concernant le fonctionnement de la mémoire sur plusieurs personnes. Ils ont truqué l’album photo de ceux-ci, de sorte à les faire apparaître dans des situations qu’elles n’avaient pas vécues. Par exemple, ils ont montré l’une de ces personnes, étant petite et montée avec ses parents dans une montgolfière (expérience Wade & Gary dirigée par la spécialiste de la mémoire Elisabeth Loftus en 2009). Après une brève hésitation, la personne commençait à dire se souvenir de la flamme de la montgolfière, et de la vue panoramique depuis la montgolfière. En fait, le cerveau comblait les vides de sorte à récupérer ces souvenirs « effacés » de sa mémoire. Un processus de ce genre chez les personnes ayant fait des régressions sous hypnose expliquera sans doute dans ce cas qu’ils soient convaincus d’avoir été Napoléon Bonaparte ou Marilyn Monroe. Le phénomène de mort imminente est encore très peu étudié pour des raisons éthiques évidentes. Mais peut être sans doute à l'origine de la croyance en la vie après la mort.
C-2. 6/31 II Le langage humain :
« Et Il apprit à Adam les noms de toutes les choses. »
Dans ce passage, le Coran attribue la faculté du langage parlé au premier homme. Depuis quand le langage parlé existe en fait ? Les linguistes ont fait des percées importantes dans ce domaine et il est reconnu que l'espèce humaine est la plus avancée au niveau du langage.
L’homme moderne est également reconnu par les anthropologues comme l’espèce qui a été la plus novatrice dans l’histoire de l’homme. L’homme de Neandertal, a été démontré être d’une lignée génétique différente de la nôtre par des tests au P.C.R.. Mais qui s'est hybridée avec nous jusqu'à son extinction par hybridation. Muhammad aurait qualifié l’homme, selon un hadith, comme étant un « animal parlant ». Nous allons traiter du verset plus largement dans la rubrique chronologie et y faire des considérations un peu plus spécifiquement du fonctionnement du langage chez l’homme.
La vitesse d’évolution des langues ne permet pas de les faire remonter à une origine unique commune actuellement, mais l’apparition de l’organisation des chasses, de rites nécessitant un niveau d’abstraction, etc. nous permettent d’envisager comment le langage a pu naître et se développer chez les humains.
Depuis quand l'homme moderne existe ? Selon la datation, basée sur la désintégration de l’argon, de deux crânes d’Homo sapiens trouvés à Kibish en Ethiopie, par John Fleagle –Université de Stony Brook- et son équipe l’homme serait apparu voilà 190.000 à 200.000 ans. Dans ce cas, il se peut que l'Adam génétique des généticiens ne fût pas le premier Homo sapiens. Les rites funéraires apparaissent avec deux de ses enfants directs de l'Adam mythique, or ceux-ci sont connus depuis environs 100.000 ans. Or, les scientifiques auraient choisi d’entre neuf échantillons différents de roches volcaniques de la région datés entre 98.000 ans et 319.000 ans selon Bruno Maureille, anthropologue de l’Université de Bordeaux 1. L’un des deux crânes est même plus archaïque. Cette affirmation est donc bien à prendre avec précaution. Néanmoins, nos lignées paternelles et maternelles directes remontent vers 150.000 ans, sur base des fossiles et des études génétiques sur le chromosome y et l'ADN mitochondrial.
C-3. 10/65 II Les Singes considérés intellectuellement inférieurs à l’Homme :
« Vous avez très certainement connu ceux des vôtres qui transgressèrent le sabbat. Eh bien, Nous leur dîmes : ‘Soyez de vils singes !’. »
Selon les découvertes paléontologiques et génétiques, l’homme pourrait être issu des primates, bénéficiant simplement d'une certaine supériorité intellectuelle. Le Coran évoque ici, comme une grande punition à une communauté des enfants d’Israël, leur transformation en « vils » singes. Ceux-ci auraient triché pour contourner le Sabbat en mettant leurs filets en mer le vendredi et en ramassant les poissons le dimanche. ’Allah les aurait donc, de cette façon, rabaissés dans la condition simiesque ; alors qu’ils auraient été élus parmi les humains. Ailleurs nous lisons que Dieu a créé l’homme selon la stature debout la meilleure et l’a rabaissé au niveau le plus bas : (Cor. XCV : 4 - 6) –semblables à des bestiaux- excepté ceux qui ont cru.
Dieu punit-Il Adam en l’envoyant sur Terre : (Cor. p.342/12-5 XXIII), de façon similaire à celui de cette communauté israélite, devant naître d’une primate et lui dit qu’il enverrait des prophètes et que ceux qui les suivront seraient sauvés ? Les autres étant considérés -nous ne faisons que citer- comme des bestiaux ordinaires ne comprenant pas le langage des hommes : (Cor. p.364/44 XXV). Et lorsqu’on demanda à Muhammad de quoi nous avons été créés, il aurait craché dans la paume de sa main et affirmé : « D’une eau comme celle-ci. ». Muhammad s'était-il posé la question sur l'origine d'Adam avant de côtoyer les juifs et chrétiens ? Adam n'était-il pas un homme issu comme tout le monde de parents. Le Coran fait état de deux thèses : l'homme issu d'un genre d'évolution d'une part, conception archaïque chez Muhammad peut-être, et Adam créé d'argile au Paradis et envoyé sur Terre – des antithèses peut-être rendues en quelque sorte complémentaires, nous y reviendrons. Les croyances entre autres persanes et turques parlent d’homme sauvages aux origines.
En supposant que ce récit de métamorphose en singes d'une communauté ancienne ait une quelconque réalité historique. Se pourrait-il, concernant l’aspect scientifique de cette prétendue métamorphose de cette communauté israélite en singes, que les os de ceux-ci se soient fragilisés pour provoquer du rachitisme .
Concernant l’identité de ces personnes ainsi punies, il est permis d'imaginer qu’il s’agisse de certaines des tribus perdues d’Israël dont la Bible perd la trace et dont certains semblent avoir migré au Cachemire, ainsi qu’au Yémen et dans le Hidjâz. Selon Barnabé des israélites auraient été transformés en animaux en Égypte-même.
Remarquons que des maladies diverses existent, faisant que nous ressemblions à des animaux, comme l'éléphantiasis ; il existe d’autres maladies qui font que nous ressemblions à un cochon, ou à un loup etc. L'ignorance et les superstitions des anciens peuvent très bien avoir pu exagérer un événement réel. Nous nous rappellerons sans doute comme les premiers fossiles de l’homme de Neandertal étaient considérés comme intermédiaires entre les Homo sapiens et les grands singes, or ces hommes étaient presque identiques à nous, mais ceux d’Europe découverts alors souffraient de rachitisme, de sorte que leur anatomie les faisait ressembler à des sortes d’hommes-singes. En plus, les avancées en génie génétique permettent déjà aujourd’hui de réaliser des transformations par l’injection de virus porteurs de gènes choisis dans les différents tissus vivants comme les muscles par exemple et de transformer les structures et couleurs d’un être vivant déjà né. De telles métamorphoses ont été réalisées en laboratoire sur des souris à l’heure qu’il est. Si un tel événement a eut lieu dans l'histoire, il faut penser sans doute dans le cas du peuple israélite évoqué à un phénomène inhabituel et choquant pour l'époque. L’homme est si proche d’un singe que sa perte de la notion de langage et une maladie de la colonne vertébrale en referait littéralement un animal, un singe.
C-4. 22/183-4 II Les bienfaits de jeûner au mois de Ramadan :
« Ô croyants ! On vous a prescrit le jeûne comme on l’a prescrit à ceux d’avant vous, ainsi vous protégerez-vous ; pendant un nombre déterminé de jours. Quiconque d’entre vous est malade ou en déplacement devra jeûner un nombre égal de jours. Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter il y a une compensation : nourrir un pauvre. Et si quelqu’un fait d’avantage de son plein gré, cela est pour son avantage ; mais il est mieux pour vous de jeûner si vous saviez ! »
Le jeûne en islam doit se faire dans l’intention de satisfaire aux commandements religieux. Or, le fait de s’abstenir de manger du lever du soleil au coucher du soleil pendant un mois lunaire complet profite également à notre organisme selon les données cliniques actuelles. Le fait de ne pas manger permet d’éliminer les stocks de graisses excessifs en les faisant brûler en s’abstenant de manger. En outre, la quasi-totalité des maladies nous atteint par la bouche, la peau est assez peu perméable, et les maladies qui contaminent notre organisme par l’air sont plus rares que ceux qui nous atteignent par l’alimentation.
Le corps qui élimine l’excès de graisse travaille plus lentement, ainsi les système digestif et cardio-vasculaire aussi bénéficient de cela. L’estomac rétrécit et les jeûneurs se rassasient avec moins d’aliments à la fin du mois. Il ne nous faut pas négliger non plus l’avantage que le jeûne fait mettre le compteur à zéro concernant les heures de repas, et la tendance à grignoter pour certains à longueur de journée. L’on rapporte de Muhammad une recommandation à jeûner pour retrouver la santé et un autre pour résister aux tentations sexuelles. Déjà Hippocrate et Galien conseillaient de jeûner pour obtenir la santé. Il est vrai que la faim permet de focaliser l’attention et l’appétence sur l’alimentation et fait négliger en partie le désir charnel.
Le jeûne apporte également encore une série d’autres avantages plus indirects. L'utilisation du temps réservé à l'alimentation à des choses autres et plus diversifiées que de manger, occasion de mieux comprendre sans doute les gens qui ne mangent pas à leur faim etc. Bref, le jeûne est très intéressant, même sans que cela soit exécuté pour parfaire la foi.
C-5. 34/219 II Il existe des avantages dans l'alcool, mais les effets néfastes sont décrits comme plus lourds :
« Ils t’interrogent au sujet de l’alcool et des jeux de hasard. Dis : ‘ Dans les deux il y a un grand mal et quel qu’avantage pour les gens ; Mais dans les deux le mal est plus grand que l’utilité. »
Le Coran ne rejette pas qu’il y ait quelque point avantageux dans l’alcool, mais l’interdit parce que les côtés dangereux sont considérés comme ayant un plus grand poids. L'alcool peut par exemple servir à désinfecter, et selon des études contrastées pourrait étant consommé avec modération favoriser la bonne santé. Cependant ses aspects néfastes sont de fait multiples comme les : dépendances, ivresses, mauvaises odeurs de l'haleine, cancers divers, cirrhose du foie, ulcères à l'estomac, destruction des cellules nerveuses etc. Les spécialistes qualifient désormais l’alcoolisme comme une maladie complexe. Et annoncent qu’une personne qui boit un verre d’alcool par jour est alcoolodépendant. Muhammad, parait-il, disait que l’alcool n’était pas un remède, mais bien une maladie. L’alcool est réellement un fléau comparable à une guerre mondiale, le nombre des morts dû à l’alcool soit directement –cancers.- soit par voie de conséquences –violence, meurtre, accident de la route- sans compter ceux qui vivent infirmes à cause de l’alcoolisme.
Concernant l’usage de l’alcool et de drogues en médecine selon la charia, de nombreux savants musulmans ont fait des débats très vastes, leur usage dans un but thérapeutique est connu notamment par le Canon d'ibn Sina. Soulignons entre-temps que les chirurgiens musulmans comme abû el-Qasim (H. 314-391) en faisaient usage et faisaient sentir l’éponge trempée dans différentes drogues et que l’anesthésie par des opiacées était connue depuis l’antiquité. Nous suggérons de noter également les versets : (Cor. II : 173) : « Certes Il vous interdit la chair d’une bête morte, le sang, la viande de porc et ce sur quoi on a invoqué un autre que Dieu (lorsqu’on tue la bête). Il n’y a pas de péché sur celui qui est contraint sans toutefois abuser ni transgresser, car Dieu est Pardonneur et Miséricordieux. » & (Cor. V: 3): « . Si quelqu’un est contraint par la faim, sans inclinaison vers le péché, alors Dieu est Pardonneur et Miséricordieux. » & (Cor. VI: 145) & (XVI: 115).
Soulignons de même que les fonds des gains sur les jeux de hasard peuvent servir entre autre à des gens démunis, et qu’une personne de niveau de vie modeste qui gagnerait beaucoup d’argent pourrait vivre mieux. Or il est exact que les dégâts de telles attractions sur de nombreux foyers sont irréparables et que cela est vrai à très grande échelle. Il est à souligner que les personnes qui organisent les jeux de hasard (casinos etc.) calculent leur coup pour gagner dans l’ensemble, autrement ils seraient eux-mêmes dépendants du hasard.
C-6. 35/223 II L’éducation sexuelle dans le Coran :
« Vos femmes sont pour vous un champ de labour ; allez à vos champs comme vous le voulez et oeuvrez pour vous-mêmes à l’avance. Craignez Dieu et sachez que vous le rencontrerez. »
Ici, le Coran laisse une certaine liberté sexuelle entre conjoints et abolit des craintes et tabous païens concernant les différentes positions sexuelles durant l’acte charnel. Selon el-Bukhârî, des compagnons demandèrent à leur prophète s’ils pouvaient avoir des liaisons conjugales par derrière, et celui-ci leur aurait dit que oui en dehors de la période des menstrues, et leur aurait cité pour argument ce verset-ci. Tabari rapporte que les Mecquois sodomisaient leurs épouses durant leurs règles pour ne pas copuler par leur vagin, ce que leurs épouses médinoises reffusèrent manifestement étant influencées par leurs voisins israélites. La tradition rapporte que les israélites de Yathrib l'apprenant les raillèrent... Les positions diverses et tout l’aspect sensuel lors de l’acte amoureux entre mariés furent ainsi laissés au plaisir des couples. Soulignons ici que Muhammad disait semble-t-il aux hommes de « jouer » avec leurs épouses et de ne pas directement commencer la copulation ; il aurait aussi enseigné que « les meilleurs des hommes sont ceux qui agissent le mieux envers leurs épouses ». Nous voyons donc que si la comparaison des femmes à des champs de labour dans le Coran peut sembler les diminuer cela n’est pas le but du verset. L'idée de considérer un champ comme une chose détestable est un concept typique de notre culture moderne. Le Coran compare ailleurs la femme à un habit pour l’homme et l’homme à un habit pour la femme : (Cor. II : 187). La lumière de Dieu est semblablement comparée à celle d’une lampe dans un autre verset ; là aussi il s’agît d’une image et cela non plus n’a évidemment rien de péjoratif (Cor. XXIV : 35), mais ce passage a dû déranger certains traducteurs qui ont traduit le mot lampe par flambeau. En fait, la conception d’un champ comme mauvais tient typiquement de la culture urbanistique européenne. Comparer une femme à une fleur n’est pas tant différente. Néanmoins la comparaison de la femme à un champ de labour lui donne c'est certain une fonction de reproduction avant tout. De même que la comparaison à un habit vise le rôle sexuel protecteur de débauche.
Cependant, le verset ne doit pas être compris non plus comme si l’acte charnel se limitait à la reproduction. Un homme demande ainsi à Muhammad selon la tradition s’il pouvait pratiquer la continence avec sa conjointe pour qu’elle ne tombe pas enceinte, et le prophète le lui autorisait lit-on, disant : « Si Dieu a déterminé un enfant pour lui cela ne serait de toute façon pas contourné » -Muslim : 1439. Le hadith est cité chez ibn al-Qayyam dans son zâd el-ma’âd. Voir également les hadiths chez Muslim, dans le chapitre des menstruations : 293 et 294. Dans un autre hadith célèbre, Muhammad dit pratiquer même la continence pour soulager un compagnon qui en demande l’autorisation. Aicha, elle aussi précise que son époux parvenait à se contenir plus que n’importe quel homme ( faut-il comprendre y compris pour ne pas éjaculer trop vite). Notons qu’elle a discuté de cela avec ses frères, cela montre combien les arabes étaient plus ouverts d’esprit que beaucoup de musulmans actuels. Mais Muhammad encourageait quand à lui, à fonder de grandes familles, sans jamais l’imposer et il a contracté de nombreux mariages et a fait 8 enfants avec Khadija et un avec Maria, selon les sources les plus acceptés.
Ibn Ishaq rapporte de même que les disciples de Muhammad pratiquèrent le mariage de jouissance lors de la prise de Khaybar, certains ayant copulé avec la même femme consécutivement (Tabari), Muhammad aura semble-t-il dit de ne pas éjaculer sur le semence d'un autre homme. Certains compagnons interprétèrent cela comme une abrogation du mariage de jouissance, tandis que d'autres considéraient que cela ne signifiait pas cela mais condamnait les partouses. Muhammad lui-même eut un rapport charnel avec Safiyyah qui lui décrivit comme son époux l'avait giflée au lit la veille.
L’avortement, lui, est en revanche formellement interdit dans le Coran surtout quand il s’agît de peur que l’enfant souffre de famine ; (Cor. p. 285/31 XVII) : « Ne tuez pas vos enfants par crainte de pauvreté ; C’est Nous qui attribuons leur subsistances. Les tuer est vraiment un énorme péché ! ».
Devons-nous insister sur le fait que la nourriture de la mère suffit pour allaiter strictement le bébé pendant six mois, et que cette nourriture a en réalité même des vertus fantastiques ? D’ailleurs les spécialistes interdisent aux mamans modernes de manger pour deux. En fait, un bébé peut continuer de prendre le sein deux ans avec un accompagnement modeste. Il n’est pas interdit dans le Coran de pratiquer des moyens de contrôles de naissances, mais il est bien interdit d’avorter. Muhammad parait-il enseignait que ce qui suffit en nourriture pour un, suffit pour deux, et que ce qui suffit pour deux suffit pour quatre -ibn Mâja : 3254. La suralimentation est de nos jours, c'est certain, un problème de mieux en mieux compris. Ailleurs le Coran traite le problème du logement dû à l’urbanisation en rappelant comme la Terre est vaste : (Cor. IV : 97) & (cor. XXIX : 10). Voilà en bref la conception de l'avortement en islam et à travers le Coran.
C-7. 37/233 II Lait maternel : sevrage pendant deux ans.
« Les mères qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. »
Cela va de soi, que le sevrage du bébé est très important. Il est primordial que le bébé prenne le sein longtemps. Les pédiatres encouragent à allaiter au moins six mois, mais il n’est pas du tout déconseillé de continuer d’allaiter deux ans complets, à condition de bien évidemment y ajouter d’autres aliments après six mois d’allaitement exclusif. L'OMS recommande un allaitement exclusif six mois et un allaitement partiel deux ans (UCL-RESO Dossier technique 06-41). Les analyses ont montré dans le lait maternel des anticorps à des maladies contractées par les nourrissons que la maman n’a jamais contractées. L'allaitement est également bénéfique pour la psychologie de l'enfant, du moins à condition de ne par faire le sevrage trop tard.
C-8. 54/33 III Adam conçu comme choisi comme chef ; l’origine de l’homme selon le Coran :
« Certes, Dieu a élu Adam, Noé et la famille d’Abraham au dessus des mondes. »
A comparer ce passage avec les versets parallèles du passage suivant : (Cor. p.6/30-39 II) : « Lorsqu’Il confia aux Anges : ‘Je vais établir sur Terre un Vicaire’. Ils dirent : ‘Vas-tu y en désigner un qui mettra le désordre et répandra le sang, quand nous sommes là à Te sanctifier et à Te glorifier ?’ – Il dit : ‘En vérité, Je sais ce que vous ne savez pas !’ Et il apprit à Adam les noms de toutes les choses et dit : ‘Informez-moi de ces noms-là si vous êtes véridiques.’ Et ils dirent : ‘Pureté à Toi, nous n’avons de science que ce que Tu nous as enseigné.’ ». Les découvertes paléontologiques ont démontré l’existence d’hommes primitifs ayant existé avant nous. Les anthropologues ont de même prétendu l’idée de la pratique de cannibalisme chez ceux-ci. Il est fort probable que les premier hommes modernes aient transmis la mémoire d'une coexistence avec des hommes primitifs, car le langage existait semble-il à l'époque. Et la découverte de fossiles de l'homme de Florès permet de soutenir une telle thèse, car les légendes sur l'existence d'hommes sauvages se trouvent un peu partout à travers le monde. Selon la lecture directe du Coran, il faut donc comprendre que le personnage mythique d'Adam est décrit comme issu d'une communauté plus primitive parmi laquelle il devint le vicaire ; une population ayant déjà versé du sang comme évoqué par le récit coranique des Anges, au sein de laquelle il a dû naître pour devenir un chef. La croyance chez d'anciennes peuplades de la coexistence d'hommes sauvages avec les premiers humains permet également de soutenir cela. Nous avons vu ailleurs concernant Adam que le Coran semble établir que la descente d’Adam sur Terre fut comme suit ; (Cor. p.342/12-16 XXIII) : « Certainement, Nous avons créé l’Homme des origines de la terre ; Ensuite Nous le rendîmes gouttelette en un lieu sûr (un utérus). Ensuite Nous le formâmes en une création nouvelle. Gloire à Dieu le Meilleur Façonneur ! Et puis après cela vous mourrez. Et puis au Jour de la Résurrection vous serrez ressuscités.». La conception d’Adam au Paradis et son arrivée sur Terre semblent être de la sorte plus précise dans ce verset cité ci-dessus. La descente du Paradis serait-elle donc conçue de cette façon là : ‘‘dans le ventre sûr d’une mère qui l’enfantera’’ ? Muhammad aurait-il concilié dans son esprit sa conception rationnelle avec les affirmations de la Bible ? Nous devons aussi noter le parallélisme avec le verset suivant ; (Cor. XCV : 4 -6) : « Nous avons certes créé l’Homme selon la station debout la meilleure (Ahsan-i taqwîm) ; Ensuite Nous le rabaissâmes au niveau le plus bas. Excepté ceux qui croient et font de bonnes œuvres. ». Faut-il comprendre ici que ceux qui croient en les prophètes devaient rester au stade d’hommes élus. Quelle était la croyance sur l'origine de l'homme chez les bédouins ?
Notons que Dieu aurait changé des hommes élus parmi les humains en vils singes à cause de leur mauvaise foi : (Cor. p.10/65 II). Nous trouvons aussi dans le Coran une comparaison des polythéistes à des bestiaux ordinaires ne comprenant aucun langage : (Cor. p.364/44 XXV). Les termes Khalqan Âkhar (création nouvelle) du verset déjà cité (Cor. p.332/5 XXII) sont de même parallèles aux termes Nach’at al Âkhirah (dernière conception) utilisés au verset : (Cor. p.398/20 XXIX). Nous lisons aussi que nous aurions été créés : « par une séries de formes de transitions (Atwârâ) » : (Cor. p.571/13-4,16-7 LXXI) ; suggérant un genre d'évolution. De plus cela rejoint le verset (Cor. XXI : 30) qui dit : « D’eau Nous avons créé toute chose vivante. ». La vie animale commençait-elle dans les fonds aquatiques ? Il faut cependant bien comprendre par ce passage-ci que l'eau est source de vie et s'arrêter à cette conclusion. L'homme ne fait-il pas partie des choses douées de vie ?
Toutes ces choses rejoignent le fait que dans l'approche coranique, Adam aura dû descendre sur Terre à partir du Paradis comme cité plus haut, en naissant tout logiquement d’une maman. La lecture directe sans altération permet en fait une telle approche.
Or, il semblerait qu'il faut comprendre qu'Adam et Ave auraient été envoyés sur Terre par l’intermédiaire d’un même ancêtre. (Cor. p.578/36-9 LXXV) : « L’homme pense-t-il qu’on les laissera sans obligation à observer ? N’était-il pas une goutte de semence éjaculée ? Et ensuite une adhérence ; puis Dieu l’a créé et formé harmonieusement ; puis en a fait alors les deux éléments de couples : le mâle et la femelle. ». Tout homme n’a pas d’enfant, et encore moins des enfants des deux sexes qui sont en outre susceptible de former des couples. Nous pouvons comprendre selon la lecture littérale de ce passage qu’Ave aussi aurait pu arriver sur Terre depuis des parents, comme Adam : la femelle et le mâle. Peut-être d’un ancêtre commun ?
Il existe de même un signe indirect qui nous permet de soutenir qu’Adam aurait pu arriver sur Terre parmi d’autre êtres humains c’est le nom du mont ‘Arafat de la Mecque où Adam et Ave se sont retrouvés. ‘Arafat vient de ta’ârafah s’entre-connaître ou se reconnaître. Les croyances bédouines affirment qu'Adam et Ave se seraient retrouvés là. La tradition musulmane rapporte en tout cas qu’Ave et Adam se seraient recherchés sur Terre dans un long voyage, et se seraient retrouvés au mont ‘Arafat où les musulmans vont toujours en pèlerinage implorer le pardon de leurs propres péchés. Il est impossible de faire la part entre la mythologie arabe précoranique et l'influence de Muhammad. Comme les anthropologues le décrivent, les anciens hommes nomades se déplaçaient par groupes de femmes et par groupes d’hommes. Le mot trouver est totalement différent et repose sur la racine « yadjidu ». Voir l’usage du mot ‘arafah au passage suivant : (Cor. p.517/13 XLIX) : « Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus afin que vous vous entre-connaissiez. ».
C-9. 54/36 III De quoi aurait accouché la femme d'Amran (hermaphrodisme, XY féminin ?) :
« Puis, lorsqu’elle en eut accouchée, elle dit : ‘Seigneur, voilà que j’ai accouché d’une fille.’ ; or Dieu savait mieux de quoi elle avait accouché ! Le garçon n’est pas comme la fille.’ ‘ Je l’ai nommée Marie’ dit-elle. »
Devons-nous comprendre que celle-ci devrait être conçue comme un genre d'intersexualité particulier discret, qui aurait pu permettre une génération plus tard à Marie de concevoir un bébé sans un père. D’un point de vue scientifique, Marie avait d’autant plus de ‘chance’ de posséder un génome contenant une telle ‘anomalie’ que son père était âgé et sa mère stérile lors de sa conception ; car il est désormais connu que des ‘erreurs’ surviennent lors de la méiose chez les personnes avancées en âge. Selon les écrits décrivant la nativité de Marie son père Joachim et sa mère Anne étaient vieux lors de la conception de la mère de Jésus. Tandis que Marie aurait été enceinte dans la puberté, or nous savons que la méiose s’arrête chez la femme à la naissance et reprend à la puberté. En fait, nous pensons que si le mythe du Jésus né sans père serait dû à la naissance exceptionnelle sans un père biologique ayant marqué les esprits au point d'en faire un personnage hors normes, il faut se pencher sur une explication scientifique et rationnelle.
Même si le fait d’attribuer de cette sorte, à Marie, une particularité biologique exceptionnelle semble -à priori- une approche excessive, il est indéniable que Marie devait être une personne très spéciale. D’un point de vue biologique, Marie serait-elle un être d’exception ; était-elle différente d’un homme certes, mais également différente d’une femme ordinaire ? Marie aurait-elle engendré sans un homme ? Le Coran considèrerait-t-il Marie comme un genre particulier d'hermaphrodite comme permet de le comprendre le passage étudié ici ? En tout cas, un fait est désormais fermement établi qu'il existe des femmes fertiles de caryotype Xy et de phénotype masculin normal.
Nous connaissons désormais des femmes fertiles possédant le génome d’un homme : XY avec le gène Sry inactif. Cela pourrait être le premier événement qui préparait la naissance du Messie d’une jeune fille comme les anciennes écritures le prophétiseraient selon la version biblique des septantes. Nous connaissons également le cas de nombreux hommes XYY, possédant deux chromosomes Y, dont certains possèdent deux chromosomes y différents témoignant d'un héritage de chromosome y de la mère. Dans encore un autre cas de figure Marie a pu avoir transmis à Jésus deux chromosomes X dont l’un des deux aurait contenu des séquences d’un chromosome Y -inhibé chez elle-même - comme cela est le cas chez certaines femmes XY. Dans un cas sur 20.000 nous avons un mâle XX : certains de ceux-ci sont fertiles, une autre partie souffrent d’anomalies et les autres sont hermaphrodites. Cela découle de ce qu’une séquence d’un chromosome Y s’intercale dans l’un des chromosomes sexuels X par crossing-over. Nous allons étudier plus loin comment Jésus aurait réellement pu biologiquement naître sans père, sans devoir faire appel à un miracle.
Une étude sur l’ornithorynque a montré que celui-ci possédait 5 chromosomes Y et 5 X s’il est mâle et 10 chromosomes X s’il s’agit d’une femelle. En plus, une de ses paires de chromosomes sexuels (X5, Y5) ressemblerait à celui d’un oiseau, tandis qu’une autre (X1, Y1) paire ressemblerait à ceux des mammifères. En plus le chromosome 10 chez l’homme ressemble fort à un des chromosomes sexuels des oiseaux. Ces découvertes semblent pencher en faveur de la théorie saltationniste plutôt que la théorie gradualiste.
C-10. 56/46 III Jésus, bébé prématuré qui parle avant de savoir marcher ?
« Il parlera aux gens dans le berceau et en son âge mûr il sera du nombre des gens de bien. »
Faut-il comprendre que Jésus aurait été particulièrement précoce, au point de parler au berceau avant de pouvoir marcher pour cette raison-là. Rappelons-nous qu'une fillette née en France parlait à l’âge de 6 mois, alors qu'elle ne pouvait même pas encore marcher. Certains enfants ne marchent pas avant leurs deux ans. Des génies et surdoués sont désormais connus à travers le monde entier grâce aux moyens médiatiques et informatiques. Nous pouvons donc intellectuellement parlant accepter cette affirmation coranique plus facilement à notre époque, qu'elle soit fondée historiquement ou pas. Jésus serait-il donc extrêmement précoce et génial ? De même qu’il était peut-être assez lourd étant bébé, ce qui pourrait expliquer qu’il ne marchait pas quand il a commencé à parler. Selon les écrits chrétiens qui racontent l’enfance de Marie, Marie aussi aurait été d’un grand génie au point que les Rabbins se disputeraient pour savoir qui s’en occuperait jusqu’à ce qu’ils se sentiraient dépassés par son intelligence et le respect du peuple envers ses enseignements alors qu’elle n’était qu’une fillette.
Nous pouvons souligner également comme les évangiles évoquent ce génie de Jésus à travers les pièges des Rabbins que Jésus évite avec une intelligence indéniable, à travers l’admiration de Pilate face à Jésus et quant Jésus dit que ses paroles ne peuvent être comprises que par ses disciples, qu’il qualifie de « fils de lumière », comme chez ses instructeurs esséniens. Malheureusement, nous ne possédons pas de documents trop fiables sur ces aspects de la vie de Jésus et il est délicat d'établir une analyse critique plus précise.
C-11. 57/54-5 III Jésus serait vivant sur la croix car son cœur battrait.
« Et ils se mirent à comploter. Dieu a fait échouer leur complot. Quand Dieu dit : ‘Ô Jésus ! Je vais t’accomplir et t’élever vers Moi’. »
Selon le Coran, Jésus n'est pas vraiment mort mais cela a semblé être ainsi aux gens qui regardaient. Pour bien comprendre ce passage il faut savoir que dans la conception du Coran, la vraie mort, c'est quand le corps est devenu poussières. Le sommeil est autrement un genre de mort selon le Coran. En fait, à en croire les évangiles lorsque les soldats ont transpercé le corps du crucifié, du sang et de l'eau coulaient. Et celui-ci n'a pas selon les évangélistes été enseveli et a dit-on disparu. Selon tout cela, il faut que Jésus ait été bel et bien vivant et non pas mort comme l'envisageaient les évangélistes. Puisque pour que le sang coule, il faudrait que le cœur de Jésus continue de battre. Voir également : (Cor. p.103/157-8 IV) où nous lisons clairement « .or ils ne l’ont pas tué avec certitude. ». Nous lisons bien dans le passage étudié ici -en arabe- innî mutewweffîka et cela est de la même racine que le mot mourir. Or le Coran, (Cor. VI : 60), compare également le sommeil à une mort : yetewwaffâkum bil’leyl. Jésus a donc vécu un genre de mort qui n’est pas définitif, peut-être un genre de coma ? Selon Muhammad Jésus serait vivant et devrait revenir terminer sa mission.
Le célèbre suaire de Turin ne peut pas être facilement rejeté comme étant un faux, car il semble très peu probable que ce suaire ait été abandonné par les disciples de Jésus. Les analyses médico-chirurgicales témoignent que le côté droit du visage était ensanglanté comme tuméfié, le nez fracturé, du sang a coulé dans les cheveux et sur le front, cent à cent-vingt plaies évoquant une flagellation recouvrent le corps, les genoux sont écorchés, une plaie du côté droit situé au niveau du cinquième espace inter-costal, de 4 cm sur 1,5 correspondant avec la pointe d’une lance romaine de l’époque de Jésus, du sang épais en a coulé verticalement prenant la forme du muscle grand dentelé qui évoque de l’eau et du sang, pouvant provenir selon les experts soit d’un épanchement pleural ou d’un hydropéricarde post traumatique peut-être pré-agonique, les coulées deviennent horizontaux suggérant la descente de la croix. D’autres conclusions sont faites au sujet du suaire qui suggèrent en soi que cela doit être une vraie relique et non un faux. Cependant les datations ne la font pas remonter à l’époque de Jésus. Et, des experts ont retrouvé sur la relique des traces de molécules servant aux peintures de l’époque à laquelle est estimée la relique, il y à 800 ans. En outre des zététiciens, Joe Nickell et Henri Broch, et ensuite Jacques di Costanzo ont fabriqué de faux suaires avec des techniques médiévales, le dernier en recouvrant une statue d’oxyde ferrique mélangé à de la gélatine riche en collagène. Deux substances retrouvées dans le suaire. La datation au carbone 14 est discutable, car le suaire a été manipulé fréquemment depuis qu’il existe, donc il est pollué avec les fragments de peaux de ceux qui le touchent. Il est étonnant comme cela n'est pas clairement souligné par les scientifiques qui en principe savent que toute datation d'un échantillon contaminé ne peut être strictement soutenue. La datation au carbone 14 est fiable pour des corps isolés découverts sans qu’ils aient été pollués organiquement. Nous n’avons en fait aucune certitude à ce sujet. En tout cas si le suaire est un faux c’est vraiment un drôle de faux. Nous allons traiter de l’hypothèse du remplacement de Jésus par un sosie sur la croix ailleurs, et démontrer que cela est loin d’être une source fiable.
C-12. 57/59 III Adam et Jésus comparés dans leurs créations :
« Pour Dieu, l’exemple de Jésus est comme l’exemple d’Adam. Il le créa de poussière, puis Il lui dit : ‘Sois !’ et il fut. La vérité vient de Ton Seigneur, ne sois donc pas du nombre des sceptiques. »
Ce passage serait en rapport avec des chrétiens de Najrân qui seraient venus dans la mosquée de Médine et qui annonçaient que Jésus serait dieu ou fils de dieu, arguant que cela irait de soi du fait que Jésus est né sans père biologique.
Le Coran ordonna au prophète de faire un appel réciproque à Dieu pour que la malédiction de Dieu tombe sur les menteurs. Ce passage signifie que Jésus est humain, au même titre qu’Adam. Il ne faut pas y cherche d'avantage de profondeur philosophique sans doute.
En outre, il est très probable que ce verset évoque ici la création d’Adam au Paradis et non sa venue sur Terre. C’est cela que les exégètes musulmans citent naturellement, dans l’explication de cette comparaison de la création de Jésus à Adam. Même si un passage étrange : (cor. VII : 189-191), semble évoquer la divinisation d’Adam par des parents qui le mirent au monde. Voir les explications au sujet de cet autre passage du Coran. L’idée de diviniser les ancêtres a duré depuis l’origine de l’homme. Et le verset mentionné est peut-être révélateur de la conception archaïque dans l'esprit de Muhammad au sujet d'Adam.
Le fait de comparer la création sans père de Jésus à la création d’Adam, même s’il faut comprendre que Dieu l'aurait créé de poussière, lui commandant de vivre. Et cela ne doit pas forcément signifier qu’Adam ne puisse pas être venu sur Terre depuis des parents humains, une synthèse rationnelle des deux versions peut-être. Le but de ce passage est de montrer que Dieu doit être omnipotent, et de soutenir la naissance sans père de Jésus, sans en faire une idole.
C-13. 77/3 : IV La polygamie limitée n’expose personne à un risque biologique :
« Et si vous craignez de n'être pas justes envers les orphelins, il est permis d’épouser deux, trois ou quatre femmes qui vous plaisent, mais si vous craignez de n’être pas justes envers celles-ci, alors une seule, ou alors (épouser ?) des ‘’captives de guerre ’’. »
Cette question est considérée à l’envers avec la perspective moderne et occidentale. En fait, le Coran n’a pas instauré la polygamie, la polygamie était pratiquée à l’époque de la révélation et le livre l’a limitée à un maximum de quatre épouses et sous certaines conditions. En fait, si le verset était appliqué strictement, il faudrait autoriser la polygamie jusqu'à quatre femmes mais uniquement parmi des orphelines. Mais Muhammad commanda à ses fidèles de se séparer de leurs épouses au-delà de quatre femmes. Il ne faut pas croire pour autant que la polygamie aurait été généralisée et très courante en Arabie avant le Coran, elle existait et n'était pas réglementée, c'est tout. En autorisant la polygamie et peut-être pas la polyandrie (rien ne l'interdit dans le Coran mais selon ibn Ishaq, le Prophète interdit d'éjaculer sur le semence d'un autre homme) et en la limitant à un maximum de quatre épouses, le Coran fait probablement preuve de sagesse, parce qu’il a été prouvé que le cancer de l’utérus est plus fréquent chez les femmes ayant plusieurs partenaires sexuels, chose qu'un peuple pratiquant la polygamie a pu remarquer au fil du temps. Cela a été en tout cas vérifié par Rosemonde Mandeville, oncologue et professeure à l’Université du Québec et professeure à l’Université de Montréal. Elle a noté que dans le cas du profil des femmes souffrant d’un cancer du col utérin, il s’agissait de femmes jeunes ayant eut beaucoup de partenaires sexuels ou dont le conjoint avait une sexualité irrégulière et dangereuse. Le Papillomavirus –dont un vaccin a été élaboré mais semble soulever de nouveaux problèmes- et le virus de la verrue humaine (condylomes acumines) causent une grande mortalité chez les femmes, exceptionnellement chez les hommes. Loin d’être des hérésies intellectuelles, il s’agit là de découvertes scientifiques récentes et solides. La polyandrie est un risque biologique pour une femme, or la polygamie réglementée n’exposerait pas à un risque biologique.
Par ailleurs, selon une récente théorie basée sur les déplacements des premiers hommes et femmes à partir de l’analyse de gènes sélectionnés : les hommes du paléolithique aussi seraient polygames, probablement du fait que les mâles mouraient à la chasse. Cela signifie que nous sommes effectivement biologiquement faits et génétiquement façonnés dans la polygamie depuis déjà des millénaires, sinon des millions d’années –voir la sexualité chez les autres primates. Nous ne discutons pas ici des règles humaines d’ordre moral qui sont les fruits des révolutions humaines, mais de la nature de l’homme et de notre physionomie comme nous établissons une étude qui ne se veut pas explicative, mais expérimentale.
L’étude de crânes d’Australopithèques robustes permet de penser que les mâles continueraient de grandir une fois devenus adultes, ce qui signifie qu’il devait y avoir des luttes entre les mâles pour les femelles. Cela signalerait selon les spécialistes l’existence de harems déjà chez ces primates. La même déduction a été faite pour les hominoïdes.
Pour le côté éthique et juridique, soulignons que Muhammad ne donna sa fille Fatima à ‘Ali qu’en imposant comme condition que celui-ci n’en épouse pas d’autre du vivant de sa fille légalisant de la sorte aux yeux de juristes modernes influencés par notre culture occidentale le droit de la femme à imposer à son époux la monogamie pendant l’acte de mariage. C’est en partant de là que, selon la législation du Maroc, c’est l’homme qui doit stipuler lors du mariage à sa future épouse s’il désire être polygame.
C-14. 81/23 IV Mariage consanguin interdit :
« Vous sont interdites vos mères, filles, sœurs, tantes paternelles et tantes maternelles, filles d’un frère et fille d’une sœur etc. »
La transmission des maladies de parents à enfants est plus difficile dans les mariages mixtes du fait que même les gènes défaillants récessifs suffisent à l'enfant étant présent chez les deux parents dans le cas contraire. La mucoviscidose et la drépanocytose, sont deux cas de maladies génétiques récessives. Ces maladies se trouvant dans une même famille, il est hautement risqué de faire des mariages entre proches parents. A une échelle du temps fort longue, la dérive génétique devrait éliminer les gènes de l’ADN de ceux qui les portent. Alors que la transmission d’un handicap génétique lors d’un mariage avec des étrangers rend ce risque plus petit.
En outre, l’imposition du mariage avant l’acte charnel, (Cor. p.77 1 : IV), est positive du fait que cela permet de contrôler les épidémies dues aux maladies sexuellement transmissibles. Le Coran impose également des périodes de non mariage aux femmes divorcées qui leur assure qu’elles ne sont pas enceintes et ont droit à des allocations venant du mari, mais leur permet également de laisser leur organisme se réadapter pour le mariage.
Donc, en autorisant la polygamie en la limitant à un maximum de quatre épouses sans autoriser également la polyandrie le Coran reste sans doute dans la logique biologique et une expérience humaine éprouvée : (Cor. IV : 3). Notamment parce qu’il a été prouvé que le risque d’un cancer de l’utérus est plus fréquent chez les femmes ayant plusieurs partenaires sexuels –voir supra. Le cancer des testicules étant une maladie très rare même s’il existe également.
Il faut souligner que le Coran ne limite donc pas les plaisirs inutilement, mais établit des règles pleines de sagesses. Muhammad accordait semble-t-il beaucoup d'importance au charnel. Voir aussi le verset : (Cor. 35/223 II) supra, ainsi que les commentaires concernant la liberté sexuelle conjugale en islam.
Les enfants d’Ave et Adam se seraient mariés entre-eux (Cor. IV : 1), cela devant être autorisé alors. Et n’aurait été interdit que plus tard selon la tradition musulmane. Le Coran précise que chaque peuple aurait même eu des lois spécifiques jusqu’à l’arrivée de Muhammad : (Cor. XXII : 67), (Cor. III : 50), (Cor. III : 93) etc. Il se peut que les peuples légendaires de Gog et Magog aient réellement existés et qu'ils soient une lignée humaine reliée aux hommes modernes, mais qui se seront métissés avec des Homo erectus en Asie. Nous allons y revenir plus loin dans cette étude critique du Coran.
C-15. 83/28 IV L'homme est fragile :
« Dieu veut vous alléger (les obligations), car l’homme a été créé faible. »
Nous n'avons pas d'exosquelette, pas de crâne renforcé d'une corne, pas de grosses griffes. L'homme est vraiment l'une des créatures les plus fragiles sur Terre. Cette faiblesse est également psychologique, puisque la capacité élevée à la cérébralisation chez l’espèce humaine cause de nombreux troubles mentaux. La bipédie qui élève l’homme au stade d’être doué d’intelligence productrice de technologies a aussi causé la naissance prématurée et donc il naît sans que le développement de son cerveau soit achevé et il doit en l’occurrence tout apprendre par l’expérience. En plus la position debout de l’homme fait qu’il souffre de divers maux de dos. Il est donc bien fait fragile. Un point souligné de façon brillante dans ce passage du Coran. Des hommes seraient très vulnérables sans éducation dans la nature.
C-16. 97/118-119 IV Altération de la nature par l’Homme : la bioéthique.
« Dieu l’a maudit (le diable) et celui-ci a dit : ‘Certainement je saisirai parmi tes serviteurs une partie déterminée. Certes je ne manquerai pas de les égarer, je leur donnerai de faux espoirs, je leur commanderai et ils fendront les oreilles aux bestiaux ; je leur commanderai et ils altèreront la création de Dieu. »
Ce passage évoque une pratique des arabes païens qui par superstition fendaient les oreilles de certaines bêtes sacralisées. Mais la suite de ce passage du livre est plus intéressante. Nous y lisons que Satan dit qu’il commandera également aux hommes d’altérer la création de Dieu. Point méritant méditation, étant donné que le clonage du tout premier veau cloné et transgénique, né le 27 Juillet 1998 en France, appelé Lucifer -du nom de Satan, de Vénus ou du Roi mythique de Babylone (Essaïe ; 14 : 12)-, a été réalisé précisément à partir de cellules prélevées dans l’oreille d’une vache. Les menaces des organismes génétiquement modifiés (O.G.M.) et du génie génétique entre de mauvaises mains rappellent le réalisme plein inspirant l'humilité de ce passage du Coran.
En 2006, du milliard et demi d’hectares de terres cultivées, 102.000.000 concernent la culture de plantes génétiquement modifiées. Actuellement, les OGM ont passé les 7% des terres cultivées. Cela selon un rapport de l’International Service for the Acquisition or Agri-biotech Applications.
C-17. 99/133 IV L'évolution et le devenir possible de l'homme :
« S’Il voulait, Il vous ferait disparaître, ô gens, et en ferait venir d’autres. Car Dieu en est Capable. »
Il n'est pas impossible selon le Coran que nous évoluions en quelques sortes pour former une nouvelle espèce différente de nous-même. Ou que nous disparaissions et qu’une autre espèce issue peut-être d’une autre lignée nous remplace. Voir également les versets suivants, (Cor. p.145/128, 130 & 133 VI) : « Ô communautés de djinns et d’humains, ne vous est-il pas venu des messagers, choisis parmi vous (.) ? Ton Seigneur est Suffisant à Soi-Même, Le Détenteur de la miséricorde, s’Il voulait, Il vous ferait périr et mettrait à votre place qui Il veut de même qu’Il vous a créés -les djinns ou les humains- de la descendance d’un autre peuple. ». Le Coran évoque cela à plusieurs endroits suivant le principe que la fin des temps n'est pas définie par notre espèce.
Ces versets suggèrent apparemment d’une façon étonnante les changements d’espèces au fil du temps et souligne ainsi la continuité de la création.
La représentation graphique des extinctions massives d’espèces et des repeuplements depuis 600.000.000 d’années.
Pourtant, même si la théorie standard, la théorie synthétique de l’évolution n’est plus complète sans doute, la succession des espèces différentes à travers les temps géologiques depuis l’apparition de la vie sur Terre et ce jusqu’à aujourd’hui est fondée par les découvertes paléontologiques. La conception embryonnaire d'un genre d'évolution dans le concept coranique rappelle la théorie des équilibres ponctués, fondée par des scientifiques comme S. J. Gould. Cette théorie moderne suggère des mutations brusques et assez rapides dans l’évolution des êtres vivants, en se basant sur l’analyse scientifique des fossiles, des lois de la biochimie des protéines fonctionnelles, et de l’embryologie. Selon cette théorie, l’évolution se serait faite par des transformations, rapides comme radicales, des espèces tant au niveau du phénotype que du génotype. Puisque les chaînes de transformations lentes et graduelles qui sont nécessaires pour conforter les néo-darwinistes manquent, et du fait que l’étude méthodique des homologies (ainsi que leurs origines génétiques et embryologiques) montre que ces homologies apparentes entre espèces sœurs ne s'observent pas toujours lors du développement embryonnaire, ni leurs traces dans les gènes correspondants.
Le fonctionnement d’une cellule et des structures de protéines peuvent avoir orienté l’évolution de façon assez rigoureuse. La pléiotropie et les règles de pliages des protéines spécialisées dans un ordre précis -avec de très faibles battements– font que les espèces tendent vers des formes semblables produisant manifestement la stabilisation des ordres, des genres, des familles et des espèces. Une pression intérieure distincte de la pression de l’environnement oriente probablement l’évolution des espèces. Le nombre de nos doigts s’est ainsi stabilisé à cinq et le nombre de nos membres à quatre du fait que les gènes jouant respectivement un rôle dans la formation des structures génitaux et digestifs l’imposent ; de même que la structure des membres pentadactyles des vertébrés terrestres en général, y compris les structures des jambes et des bras qui correspondent os par os alors que ces deux types de membres sont censés avoir évolué depuis des nageoires différentes des poissons et indépendamment. Le nombre des doigts s’est stabilisé à 5 il y a 260.000.000 à 210.000.000 d’années, alors qu’ils pouvaient aller à huit avant le carbonifère. Les tétrapodes comme le cheval qui n’en possèdent pas cinq ont subis une réduction secondaire. Chaque groupe aura élaboré la reproduction sexuée séparément. Les chromosomes sexuels X et y auraient une origine commune. Ils auraient commencé à se différencier ainsi, chez les mammifères, il y a entre 240.000.000 et 300.000.000 d’années. Le chromosome 10 des hommes présente ainsi des ressemblances avec le chromosome sexuel des oiseaux. Une étude assez récente sur l’ornithorynque a montré que celui-ci possédait 5 chromosomes Y et 5 chromosomes X s’il est mâle et 10 chromosomes X s’il s’agit d’une femelle. En plus, une de ses paires de chromosomes sexuels (X5, Y5) ressemblerait à celui d’un oiseau, tandis qu’une autre (X1, Y1) paire ressemblerait à ceux des mammifères. La spécialisation vers la reproduction sexuée chez les différents règnes animaux ou végétaux s’est produite donc indépendamment et selon des règles rigoureuses.
Une certaine stabilité se note de même dans la neutralité des espèces et dans la documentation fossile : une espèce ne change pas de forme graduellement et reste telle qu’elle est depuis son apparition –le fossile représentatif de l’espèce le plus ancien- jusqu’à sa disparition –dernier fossile retrouvé- ; par exemple, un type d’australopithèque apparu il y a 1,5 millions d’années et qui a disparu il y a 600.000 ans n’a pas subi de changement progressif. Le cheval apparu il y a 60 millions d’années n’a probablement subi que des changements qui peuvent se produire en sens inverse et retransformer un cheval sous son aspect qu’il a perdu au fil du temps : le nombre de doigts et la taille par pédomorphose. Des cas de naissance de chevaux nains et pentadactyles en est la preuve. Sans doute, la convergence, la pédomorphose, le mimétisme etc. prouvent comme l’évolution, doit être bien canalisée en labyrinthe d’une façon surprenante et étonnante. Une pieuvre utilise même ses tentacules en les pliant en trois points comme s’il avait une épaule un coude et un poignet. Selon l’explication de Laurence Chèze, de l’université de biomécanique de Lyon-1, le degré de liberté des tentacules compliquerait la gestion des mouvements, et cette approche faciliterait le travail cérébral nécessaire pour l’animal lorsqu’il apporte une nourriture à sa gueule. L’œil des céphalopodes et celui des vertébrés sont un autre exemple frappant qui prouve que l’évolution, si elle est le résultat des transformations des espèces vers de nouvelles formes, est de facto orientée biochimiquement.
L’idée d’une évolution par une série de petites erreurs sélectionnées ne peut probablement pas expliquer toutes ces convergences ou retours en arrière etc. L’œil, les jambes, la forme générale du corps chez les espèces sont donc prédéterminés par le fonctionnement des cellules. Il est n'est pas aisé pour un non initié de voir qu’une baleine n’est pas un poisson, mais un mammifère. Elle a le fuselage d’un poisson, ses dents ont disparues, ses oreilles et ses organes génitaux se sont enfouis dans le corps, ses membres se sont transformés en des ailes et queue de poissons.
De même, l’étude des pourcentages de différences des séquences des protéines, entre les différentes lignées biologiques, montre que les groupes d’espèces se stabilisent même de façon typologiste ; de sorte que les membres d’un même groupe possèdent des protéines situées à une distance génétique stable des protéines des espèces de tous les autres groupes. Au point que nous pouvons ranger les espèces sur un tableau possédant des colonnes et lignes –comme pour le tableau de Mendeleïev- en fonction de l’étude de séquences du cytochrome C. Pour ceux qui désirent en voire un exemple de ce tableau, il est possible de voir à la page 287, du livre intitulé Evolution une théorie en crise, de la maison d’édition Champs Flammarion, n°228. Edité en 1988 dans sa version en français, et dont l’auteur est Michael Denton. Chaque espèce reste à une certaine distance génétique des espèces des autres lignées, et les autres espèces de son propre groupe se situent précisément à cette même distance génétique par rapport aux mêmes groupes d’espèces prise une à une. Ainsi, il a été établi, sur base de la comparaison méthodique des pourcentages de différence génétique des protéines, un tableau typologique clair, comparable en touts points au tableau des éléments de Mendeleïev, capable de placer chaque espèce dans une seule case. Par exemple comparons les pourcentages de différence des séquences de cytochrome C entre différentes espèces. Le cytochrome bactérien de Rhubrum Spirulum C2, a 64% à 66% de différence avec les animaux et pareil avec les végétaux, car il est d’une catégorie isolée. Les insectes ont entre 20% et 30% de différence par rapport aux animaux qu’il s’agisse des poissons ou des mammifères. La Lamproie a entre 75% et 81% de différence tant avec les poissons, qu’avec les amphibiens, les oiseaux, les marsupiaux et les placentaires. La carpe a 13% ou 14% de différence par rapport au cheval, à la tortue, à la grenouille, au lapin ou à la poule. Si la théorie gradualiste était exacte, la carpe devrait être plus proche des grenouilles que des tortues ou des placentaires, or, elle a 13% de différence avec chacune de ces espèces, et 14% avec les poules. Remarquons ici combien les variations des séquences d’ADN pour maintenir chaque individu à une certaine distance en fonction de chaque niveau du modèle typologique sont d’autant plus dures que nous parlons d’une seule et même base génétique. Il faudrait modifier des régions de l’ADN de telle sorte que l’espèce reste viable déjà, mais aussi de sorte que son pourcentage de différence avec chaque espèce différente varie en fonction du degré de parenté typologique. Cela est d’autant plus intriguant que cela est vrai pour chaque séquence de protéines étudiées jusqu’ici.
Un autre point pas moins curieux lorsque nous nous penchons dessus avec un regard critique est l’analyse du développement des organes homologues chez les espèces différentes, qui nous a prouvé que ce sont des segments différents de l’embryon en formation et des gènes différents qui assurent la formation de nos organes homologues. Les structures sont bien semblables, mais les gènes et les chemins permettant leurs formations sont radicalement différents. Les mêmes structures sont autrement dit obtenus par des chemins biochimiques distincts, confirmant encore une fois que les types de structures sont prédéterminés par les lois de la biochimie. A défaut d’accepter cette évidence, il faudrait accepter que n’importe quelle protéine peut donner n’importe quelle forme, ce qui équivaudrait à accepter l’absurdité de la génétique et du besoin de mieux comprendre les gènes. Soulignons bien que le rôle exact des chromosomes dans la formation des organes est fort interrogé depuis les avancées du projet génome humain.
Ne suffit-il presque pas de penser qu’il y aurait seulement 1 à 2 % de différence génétique entre un homme et un chimpanzé ; pour produire environs 40.000.000 de différences au niveau du phénotype pour comprendre aisément que les protéines fonctionnelles sont des molécules rares. La plus grande part du génome dans la détermination du phénotype étant surtout fondée sur la durée de la production des protéines et enzymes.
Remarquons donc, que la théorie synthétique de l’évolution qui parle de sélection naturelle et de pression extérieure ne doit pas être comparée à l’application d’un moule sur un genre de pâte à modeler. Quel genre de pression extérieure faudrait-il donc pour que le squelette d’un chien placentaire et celui d’un chien marsupial correspondent presque os pour os ? Les choix des femelles placentaires seraient-ils identiques à ceux des femelles marsupiales ? Soulignons donc qu’il existe avant tout une pression intérieure, d’ordre biogénétique, qui canalise par les relations de pléiotropie, par la pédomorphose, l’épigénétique et d’autres voies plus subtiles l’évolution biologique. Nous savons désormais qu’un seul gène peut être régulé par plusieurs signaux différents, un même gène peut permettre la fabrication de divers ARN, un seul ARN peut donner divers protéines, la plupart des protéines sont pléiotropes, l’ARN et les protéines rétroagissent sur l’ADN, les gènes interagissent entre-eux, les régions de l’ADN non codantes agissent dans les processus de régulation intracellulaire. Toute modification fut-elle infime sur un tel mécanisme peut avoir des conséquences considérables sur le phénotype. Chaque mutation d’une protéine se fait donc sur une infime quantité d’informations, sur très peu de gènes, chaque génome est équilibré et procure aux espèces vivantes des structures hautement ordonnées et variables. Et enfin, à travers les mutations, chaque espèce possède des protéines isolées suivant un schéma typologique d’une rigueur assez étonnante. Il semblerait même que les mutations muettes contribueraient, malgré qu’il s’agisse du même acide aminé, à de petites variations dans le pliage des protéines qui influencerait le fonctionnement des protéines. L'épissage alternatif ne simplifiant pas les processus biologiques.
Concluons en ajoutant que le Coran décrit un genre d'évolution sans profondeur philosophique que nous puissions cerner, mais qui correspond bien clairement au réalisme philosophique général du livre.
C-18. 103/157-8 IV Jésus ne serait jamais vraiment mort :
« Et à cause de leurs paroles : ‘‘ Nous avons réellement tué le Messie, Jésus fils de Marie, le Messager de Dieu’’ ! Mais ils ne l’ont pas tué, ils ne l’ont pas crucifié ; cependant Nous leur avons fait sembler être ainsi ! Et ceux qui ont discuté à son sujet sont dans l’incertitude ; Ils n’en ont aucune connaissance certaine et ne font que suivre des conjectures. Ils ne l’ont pas tué de manière certaine. »
Selon le Coran, Jésus n'est pas vraiment mort mais cela a semblé être ainsi aux gens qui regardaient. Comme nous l’avons déjà soulevé supra, à en croire les évangiles lorsque les soldats ont transpercé le corps du crucifié, du sang et de l'eau coulaient. Et celui-ci n'a pas été enseveli et aurait disparu. Selon tout cela, il faut que l’homme ait été bel et bien vivant et non pas mort comme l'envisageaient les évangélistes. Puisque pour que le sang et de l’eau coulassent, il fallait que le cœur du condamné continue de battre.
Jésus n’est pas mort et ressuscité en islam. Le plus ancien évangile connu est celui de Marc, or dans les plus anciens manuscrits, l’histoire s’arrête avec la disparition du corps de Jésus caché dans la caverne. Il n’est pas interdit de penser que les juifs qui ont voulu tuer Jésus en le crucifiant l’aient fait descendre avant le Sabbat croyant l’avoir tué, et que celui-ci ne soit pas réellement mort. La lecture du passage peut de fait être conçue ainsi, car le Coran dit qu’il n’a pas été crucifié mais tempère, wa lâkin, ce qui signifie en arabe une restriction de la proposition précédente à savoir que Jésus n’aura pas été crucifié, mais que cela leur a semblé être ainsi. La suite précise wa mâ qatalûhu yaqîna. Le mot yaqîna est encore plus précis, car il suggère qu’il y ait une chose semblable qui ait été réalisée.
Des psychosociologues ont élaboré une théorie encore plus catégorique au sujet de la crucifixion de Jésus ; selon leur thèse Jésus et Barrabas décrit comme criminel seraient le produit des émotions populaires qui auraient divisé la personnalité de Jésus en deux individus, libérant avec Barrabas les accusations juives faites contre Jésus conçu comme méchant et faisant de Jésus crucifié un martyre alors qu’il n’y aurait historiquement pas eu lieu de scène de crucifixion du tout. Ce seraient donc des superstitions, une légende que les juifs et les chrétiens auraient élaborée selon des procédés psychosociologiques étudiés depuis lors de façon méticuleuse.
Il existe encore une autre version complètement opposée à celle-ci. Des écrits retrouvés à Nag Hammadi évoquent la mort de Jésus fuyant la Palestine, vieux, au pied d’une montagne. Jésus et Marie auraient fuis de pays en pays, cela selon les dires de l’évangile apocryphe de Philippe.
Les exégètes musulmans ont unanimement repris au sujet de ce passage du livre une interprétation d’ibn Abbas qu’il a prise d’un chrétien mystérieux disant que c’est Judas, qui a été transfiguré en lieu et place de Jésus et été crucifié. Cela figure ainsi dans l’évangile selon Barnabé, qui est un écrit ultérieur aux évangiles du canon chrétien actuel, mais qui est influencé directement par les anciens et par l’apôtre Pierre à Chypre. En fait l’évangile selon Barnabé parle du patriarche Abraham et de Muhammad de façon très proche des enseignements du Coran. Mais il contient étrangement des conceptions proches de certaines croyances scolastiques proches du mouvement mutazilite, dans sa forme actuelle. Voici un extrait du chapitre 17 : « A ces paroles de Jésus, Philippe répondit : ‘’Nous sommes contents de servir Dieu, mais nous désirons connaître Dieu, car le prophète Isaïe a dit : «Vraiment, tu es un Dieu caché !». Et Dieu dit à Moïse son serviteur : «Je suis celui que suis»’’. Jésus reprit : ‘’Philippe, Dieu est bien Celui sans qui il n'y a pas de bien. Dieu est un être sans qui rien n'existe. Dieu est une vie, sans qui rien ne vit. Il est si grand qu'il remplit tout et qu'il est partout. Il est le seul qui soit sans égal. Il n'a pas eu de commencement et il n'aura jamais de fin, mais il a donné commencement à tout et à tout il donnera fin. Il n'a ni père, ni mère, il n'a pas d'enfants, ni de frères, ni de compagnons. Et comme il n'a pas de corps, il ne mange pas, il ne dort pas, il ne meurt pas, il ne marche pas, il ne se meut pas, mais il demeure éternellement, sans ressemblance humaine, car il est incorporel, sans composition, immatériel, d'une substance parfaitement simple. Il est si bon qu'il aime seulement la bonté. Il est si juste que lorsqu'il punit ou pardonne, on ne peut pas le reprendre. Bref, je te le dis, Philippe, ici-bas tu ne peux ni le voir, ni le connaître parfaitement, mais dans son royaume, tu le verras pour toujours. En lui consiste toute notre félicité et notre gloire !’’ ». De même le chapitre 29 présente Abraham cherchant vraiment Dieu dans les astres avant de se résigner à croire en Dieu. Nous lisons également un passage rappelant des idées des mystiques soufies : « Se dressant sur ses pieds, Adam vit, en l’air, une inscription brillante comme le soleil. Elle disait : « Il n’y a qu’un seul Dieu, et Muhammad est le Messager de Dieu » Alors Adam ouvrit la bouche et dit : « Je te rends grâces, Seigneur mon Dieu, d’avoir daigné me créer, mais dis-moi, je t’en prie, que signifient ces paroles : Muhammad Messager de Dieu ? Y a-t-il eu d’autres hommes avant moi ? ». Dieu répondit alors : « Sois le bienvenu, ô mon serviteur Adam ! Je te le dis, tu es le premier homme que j’ai créé. Celui que tu as vu, est ton fils, qui se tiendra prêt pendant bien des années à venir au monde. Il sera mon Messager. C’est pour lui que j’ai tout créé, il donnera lumière au monde quand il viendra. Son âme se trouve dans une splendeur céleste ; elle y fut mise soixante mille ans avant que je fasse quoi que ce soit. Adam pria Dieu en disant : « Seigneur, inscris cela sur mes ongles ». ». Ce dernier passage rejoint l’idée de Nûr-u Muhammadî si cher aux soufies. L’évangile de Barnabé est cité dès le IIIe siècle, mais les manuscrits que l’on possède sont des versions traduites qui remontent moins loin, il est donc délicat d'en déterminer la version originale.
Les traductions multiples ont sans doute joué un rôle important sur ce point, quelle était la langue d'origine ? Autrement l’évangile de Barnabé a existé très tôt selon les historiens et était même adopté comme canon à une époque reculée. Le principe islamique au sujet des écritures judéo-chrétiennes est de ne se prononcer ni catégoriquement contre, ni catégoriquement pour. Le Coran n’ayant pas été altéré, mais les anciennes écritures étant considérées comme ayant subies des transformations vocales à la récitation, l'araméen et l'hébreu ne possédant à l'époque ni voyelles, ni ponctuation). Les évangiles canoniques, quoi qu’ils soient également manipulés sont bien sûr archéologiquement parlant plus fiables que celui de Barnabé. Même si l’évangile de Barnabé est également une source intéressante, puisqu’il constitue un des rares évangiles judéo-chrétiens. Puisque les évangiles opposés à ceux du mouvement hellénistique ont systématiquement été détruits de sorte qu’aucun écrit des apôtres de Jésus n’a survécu aux destructions.
Terminons en soulignant que le Coran précise quant à lui que nous ne disposons de nulle science sure au sujet de la crucifixion, mais de seules hypothèses.
C-19. 107/3 V L'interdiction des carcasses animales, du sang et du porc et leurs effets néfastes.
« Et vous sont interdites la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que celui de Dieu, la bête étouffée, la bête assommée ou morte d’une chute ou morte d’un coup de corne, et celle qu’une bête féroce à dévorée ; Seulement celles que vous avez égorgée avant qu’elle ne soit morte. »
Ce passage du livre interdit certaines pratiques anciennes expliquées par la grande pauvreté, que l'enrichissement par les razzias et batailles abolit assez rapidement semble-t-il.
Les aliments interdits de cette façon étaient bien porteurs de maladies diverses. Et il est de fait très sage de ne pas manger de ces choses-là. Un cadavre entre en putréfaction et peut causer de graves maladies et épidémies, au même titre que le sang. Les bêtes herbivores sont autorisées, et ceux-ci sont ceux qui ont le moins de maladies communes avec l’homme et le moins de mauvais cholestérol. Tandis que les bêtes carnivores sont susceptibles de manger des bêtes malades plus faciles à chasser et de causer de la sorte des épidémies.
En outre, il faut savoir que l’énergie solaire convertie en énergie organique par la photosynthèse est distribuée, mais avec une certaine perte lors de chaque passage d’un niveau de la chaîne trophique à un autre. Car les animaux ne parviennent pas à utiliser toute l’énergie à 100% et le reste est détruit par les bactéries, devant être retransformé en utilisant à nouveau de l’énergie. Dans ce sens aussi, il est en tout cas plus écologique et économique de s’approvisionner dans les animaux situés plus bas dans la chaîne alimentaire, sans se priver des protéines indispensables à notre bonne santé. Cela coûte moins cher à la nature de produire des herbivores que des animaux situés plus haut dans la chaîne trophique. Un raisonnement similaire peut se faire concernant l’eau, il est coûteux d’irriguer les champs de cultures et d’abreuver les animaux. Cela explique notamment que l’élevage des animaux carnivores pour les manger n’a jamais été entrepris mis à part l’élevage des cochons.
Si nous interdisions aux animaux de se manger entre eux, nous condamnerions notre planète à sa perte écologique. Mais, il faut respecter les bêtes que nous tuons pour manger.
C-20. 108/ 6 V Les bienfaits physiques des ablutions :
« Ô les croyants ! Lorsque vous vous levez, lavez vos mains jusqu’à vos coudes, passez vos mains mouillées sur vos têtes ; et lavez vous les pieds jusqu’aux chevilles. et -si vous- ne trouviez pas d’eau, recourrez à la terre pure, passez la sur vos visages et vos mains. »
Les ablutions décrites ainsi favorisent la circulation sanguine en élargissant les veines par l'évapotranspiration et diminuent le stress en permettant de rejeter l'électricité statique qui se forme aux bouts du nez, des doigts, des oreilles, etc., qui est une source du stress. Le côté hygiène n’est pas négligeable non plus, comme soulevé par de nombreux médecins.
En absence d’eau, la terre pure et propre peut aussi enlever l’électricité statique, étant également un bon conducteur –lustration pulvérale. De même, la terre propre contient des bactéries susceptibles de nettoyer notre corps, ces mêmes bactéries qui purifient l’eau des grandes profondeurs, mais leur efficacité est négligeable.
C.20.1 113/ 32 V Sauver une vie c’est comme sauver toute l’humanité. Le don d’organe est autorisé par beaucoup de savants musulmans.
« C’est pourquoi Nous avons prescrit pour les Enfants d’Israël que quiconque tuerait une personne non coupable d’un meurtre, c’est comme s’il avait tué toute l’humanité. Et quiconque fait don d’une vie, c’est comme s’il donnait vie à toute l’humanité. »
La question des dons d’organes et de sang est largement tolérée en islam, principalement en se fondant sur ce passage émouvant du Coran. En effet, s’il est important de ne pas mutiler les cadavres selon la tradition, il est généralement autorisé de faire don de ses organes pour sauver des vies. Etant donné qu’une personne décédée n’en a plus besoin et que cela peut prolonger la vie d’une personne mourante, il s’agit d’un acte honorable.
C-21. 118/60 V L'ADN des singes et des cochons est proche du nôtre – Les cochons et les xénogreffes possibles du futur :
« Dis : ‘Puis-je vous informer de ce qu’il y a de pire, en fait de rétribution auprès de Dieu ? Celui que Dieu a maudit, celui qui a encouru à Sa colère, et ceux dont Il a fait des singes, des cochons, et de même, celui qui a adoré le Tâghût. »
Le Coran évoque comme une grande punition à une certaine communauté de Juifs, leur transformation mystérieuse en singes et d’autres en cochons. Selon la tradition musulmane, ceux-ci voulaient tromper Dieu au sujet du Sabbat en plongeant leurs filets de pêche en mer le vendredi et en allant chercher les poissons le dimanche et en en vendant la graisse prohibée par la loi Mosaïque pour acheter de la nourriture de sorte à contourner les interdits. Nous en avons déjà traité plus haut.
Des personnes ayant mangé de la chaire humaine ont témoigné que le goût de la chaire humaine ressemblerait au goût de la chair de porc. En fait l'Homme est biologiquement assez proche du Cochon. Des cochons transgéniques ont été obtenus par deux laboratoires : PPL Therapeutics et Immerge Therapeutics, dans le buts de t´font size=4rsquo;justifyransplantations d’organes vers des humains. Ils en ont modifié le gène de l’enzyme alpha 1-3 galactosyl transférase pour réduire les risques de rejet. Les singes et les cochons sont anatomiquement proches des hommes.
C-22. 127/ 90 V L’alcool et la dopamine, molécule du plaisir & éthique :
« Ô les croyants ! L’alcool, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu’abominations, œuvres du diable. Ecartez-vous en afin que vous réussissiez ! »
Nous allons étudier ailleurs que chez les croyants la quantité des récepteurs 5HT1A régulant la sérotonine serait moindre et que le taux de sérotonine serait plus élevé. Que cela favoriserait la foi et la lutte contre la dépression, et augmentait la confiance en soi et en le Divin confortant d’une façon curieuse un passage du Coran ; (Cor. XII : 87) : « . et ne désespérez pas, car seuls les gens mécréants désespèrent de la Miséricorde de Dieu ! ». Nous allons encore citer infra l’approche d’E. T. Rolls sur le fonctionnement cognitif humain basé sur les principes basiques de recherche de récompense et d’évitement des punitions –el-Khawf et ar-Rajâ. La recherche de dieux matériels ou de talismans qui sont directement fabricables et disponibles donnent une illusion d’exécutions des vœux plus expéditive et avec plus de proximité, un argument que le Coran rejète furieusement : (Cor. II : 186), (Cor. X : 106), (Cor. XLVI : 5), etc.
L’étude de nombreux amateurs de sensations fortes a révélé qu’ils ont en commun une forme particulière d’un récepteur à la dopamine, précurseur de l’adrénaline, le D4, ils sont poussés à la recherche de plaisir et à l’amour du risque gratuit dont l’alcoolisme. Cela fait que les personnes amatrices de sensations fortes sont plus enclines à tomber dans la drogue, les jeux de hasard, etc., et prennent plaisir à contrarier les lois sociales et religieuses etc. Le Coran cite avec force psychologie, et plusieurs fois, que les mauvaises actions sont enjolivées et plaisent (dopamine) aux non croyants : (Cor. II : 212), (Cor. III : 14).
La dopamine qui pousse à la recherche de plaisirs intenses favorise la recherche de l’alcool qui inhibe la raison et entrave également le bon fonctionnement des règles de vies imposées par la vie en collectivité : (Cor. II : 216) : « Il se peut que vous répugniez d’une chose qui est un bien pour vous. Et il se peut que vous aimiez une chose qui soit un mal pour vous. Dieu sait, mais vous l’ignorez. ». (Cor. II : 219) : « Ils t’interrogent au sujet de l’alcool et des jeux de hasard. Dis : ‘ Dans les deux il y a un grand mal et quel qu’avantage pour les gens ; Mais dans les deux le mal est plus grand que l’utilité. ». Le Coran qualifie donc l’alcool d’œuvre diabolique. En islam, les notions de bien et de mal ne sont pas liées au plaisir mais au bien-être et au rapport avantages/inconvénients qui parfois nous dépassent. Autrement les notions de bien et de mal ne sont pas démontrables, chaque peuple établit ses propres tabous en rapport à ses besoins en temps réel, un peu comme cela est décrit dans le Coran : (Cor : XXII : 67) & (VI : 108).
C-23. 132/38 VI L'ADN des vertébrés et conception simpliste d'une évolution :
« Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant dans le ciel, qui ne sois une communauté semblable à vous. »
Le Coran évoque, ici, la ressemblance entre les animaux rampants, les animaux bipèdes et les animaux quadrupèdes avec nous. Ils forment des ensembles semblables aux hommes. Les gènes qui font que nous possédions quatre membres sont les mêmes que ceux qui déterminent notre système digestif et ceux qui déterminent nos doigts sont ceux qui déterminent notre système reproducteur. Ainsi, l’évolution aura pu faire qu’en colonisant la terre ferme, les tétrapodes aient évolués de la sorte, de façon imposée par la voie de la génétique ; les mêmes gènes maîtres déterminent notre mode de déplacement, notre forme générale et notre mode de reproduction. Ce qui fait que la vie de ces espèces dépend très largement de la dispersion des individus dans les écosystèmes où ils vivent. Leur aptitude à se déplacer - nombre de pattes - et leur reproduction sexuée sont très proches de celles de l'Homme et elles forment des communautés plus ou moins condensées dans l'espace de vie et nous ressemblent en effet anatomiquement. N’est-il pas troublant que nos membres antérieurs et nos membres postérieurs suivent un plan identique, os pour os ; Or les membres antérieurs proviennent bien de nageoires pectorales et nos membres postérieurs de nageoires pelviennes. Nous avons déjà cité ailleurs que même la pieuvre qui possède de nombreuses tentacules pliait chaque tentacule en trois points rappelant les mouvements d’un bras humain –épaule, coude et poignet pour amener la nourriture à sa bouche. Nos doigts se plient également en trois points, comme nos bras et jambes. Une mécanique très ergonomique.
C-24. 133/46 VI Lien entre ouïe et vue :
« Dis : ‘Voyez-vous, Si Dieu prenait votre vue et votre ouïe, et scellait vos cœurs, quelle divinité autre que Dieu vous les rendrait ?’. »
Il a été vérifié que l'ouïe et la vue sont interdépendantes, comme une personne vigilante peut spontanément le constater. Les acuités visuelle et auditive sont intimement imbriquées. Si nous le désirons, nous pouvons brancher à l’heure actuelle une rétine artificielle sur l'oreille et voir plus ou moins les obstacles sur notre chemin. La perte des deux sens serait catastrophique pour un bébé.
Les avancées en génie génétique ont permis à des scientifiques de produire des yeux sur les pattes de mouches manipulées génétiquement, dont nous ignorons si les insectes arrivent à se servir pour voir.
Ce passage du Coran ne dit pas être impossible de guérir un sourd ou un aveugle, mais il explique comme la vue et l’ouïe sont deux sens extraordinaires qui, s’ils venaient à disparaître, nul être hormis Dieu ne pourrait les recréer avec la même puissance. Il est donc assez original que le verset présent évoque la perte des deux sens pour arriver à ce résultat. Puisque l’un des deux sens pourrait palier à l’autre si cela n’était pas ainsi, au sens figuré mais aussi au sens propre vu les progrès techniques actuels. De plus, il faut souligner que la surdité totale est irrémédiable et que la faculté d’entendre ne peut être rétablie, seulement soulagée, en tout cas selon les techniques acquises à ce jour.
Le Coran évoque ailleurs que Dieu pourrait créer des hommes aux yeux effacés, c’est-à-dire inexistants ; (Cor. XXXVI ; 66-7) : « Et si Nous voulions, Nous effacerions leurs yeux et ils courraient vers leur chemin, mais alors comment verraient-ils ?. », des bébés sont ainsi nés sans orbites oculaires à cause de certains engrais chimiques dans les dernières années. Une malformation peut-être déjà connu à l'époque de Muhammad ?
C-25. 140/98 VI L'humanité serait-elle issue d'une seule âme (celle d'Adam), d'un organe sexuel mâle et d'un organe sexuel femelle ?
« Et C’est Lui qui vous a créés à partir d’une personne unique (Adam) et d’un ventre maternel et de reins paternel. »
Ce passage nous permet de penser que dans la conception coranique, les hommes seraient issus d'une personne, issue elle-même de deux parents. Les mots « mustaqar » et « mustawda' » signifient les sexes des deux parents ayant engendré la personne dont nous sommes la descendance, ainsi que l’endroit où l’on est – sur terre – et l’endroit où l’on finit – sous terre. Le mot traduit par personne est le mot nafs de la même racine que le mot tanaffus respiration. Il signale le souffle vital, sans forcément inclure le corps. Nous allons établir un parallèle avec le nafash et les réincarnations infra.
C-26. 145/128, 130 & 133 VI La race humaine décrite comme venant d'une autre race antérieure et les mystérieux djinns comme venant également d’une race encore plus ancienne : s
« Ô communautés de djinns et d’humains, ne vous est-il pas venu des messagers, choisis parmi vous (.) ? Ton Seigneur est Suffisant à Soi-Même, Le Détenteur de la miséricorde, s’Il voulait, Il vous ferait périr et mettrait à votre place qui Il veut de même qu’Il vous a créés -les djinns ou les humains- de la descendance d’un autre peuple. »
A plusieurs occasions, le Coran nous permet de penser que les humains seraient issus d'une autre espèce. Ce verset en est un exemple. En effet, nous notons au verset (Cor. III ; 33) : qu’Adam est conçu comme choisi comme chef : « Certes, Dieu a élu Adam, Noé et la famille d’Abraham au dessus des mondes. » Voir aussi : (Cor. p.150/165 VI) « C’est Lui qui a fait de vous les vicaires sur terre et qui vous a élevés, en rangs, les uns au dessus des autres, afin que vous éprouviez ce qu’il vous a donné. »
Le mot djinn est de la même racine que le mot Djannah signifiant paradis (jardins) et signale le fait que ceux-ci sont et cachés. L’origine de la croyance aux djinns est un grand mystère. Selon des hadiths, ce seraient les mâles qui pondraient les œufs –cela existe chez certains animaux-, ils se reproduiraient en copulant avec le nez –notons que certains être marins ont des caractéristiques comparables, comme d’avoir l’anus à l’avant chez les oursins-, possèderaient deux cornes. L'imaginaire n'a pas de limites. Ils pourraient encore voler –il existe différents êtres volants actuels ou anciens-, se cacheraient dans les lieux malsains ou abandonnés –comme beaucoup d’animaux- et pourraient accéder étrangement à des dimensions extrasensorielles et devenir invisibles ou traverser des obstacles –sur ce dernier point, mis à part le mimétisme et certaines formes de camouflage nous ne connaissons pas de cas d’occultation totale connu parmi les formes de vies découvertes. Toujours est-il que la croyance en des êtres invisibles existe dans nombre de civilisations et de longue date.
En réalité, il semblerait bien possible d'envisager qu’ils soient d’origine extraterrestre et qu’ils aient peuplé entre d'autres planètes la Terre. Sans prétendre que cette approche serait scientifique. En effet, la description des djinns à travers le Coran et les enseignements de Muhammad nous poussent à faire une telle approche. D’autant plus que ces êtres-là ne correspondent manifestement pas trop nettement aux organismes vivants connus sur Terre. Ils sont décris bizarrement comme ayant été créés de feu, alors que les animaux ont été créés d’eau et de terre. Et ils sont censés voyager dans l'espace. Sans entrer dans trop de détails, soulignons que le mot feu est large dans le concept islamique. Selon Muhammad, il existerait soixante-dix formes de feux, rapporté par abû Hurayrah chez el-Bukhârî, dans le chapitre nommé : début de la création. Les ondes et radiations peuvent être comptés comme du feu dans cette optique. Il est drôle que l'on pourrait presque imaginer si le Coran n'était pas un ouvrage aussi ancien qu'il se pourrait qu’ils aient été créés depuis de la lave sub-océanique par exemple. Puisque selon le Coran, tout être vivant a été créé d’eau : (Cor. XXI : 30) ; or les djinns sont vivants aussi. Iblis, le Satan, aurait fondé son trône triangulaire sur les eaux et des djinns auraient été enchaînés par Salomon dans les profondeurs des fonds marins selon un certain hadith cité dans certains ouvrages traitant des signes de la fin des temps. Ailleurs, le Coran évoque les voyages des djinns vers les étoiles, ils auraient donc peut-être bien pu peupler la Terre de cette façon dans les temps éloignés dans l'esprit de Muhammad.
Des extra-terrestres auraient-il vraiment colonisés la Planète dans le passé ? Auraient-ils évolué progressivement vers la faculté de devenir invisibles, où bien ont-ils modifié leurs gènes pour y parvenir, cela est encore une toute autre question. Voir le verset (Cor. IV : 118-119) supra : « Dieu l’a maudit (le diable) et celui-ci a dit : ‘Certainement je saisirai parmi tes serviteurs une partie déterminée. Certes je ne manquerai pas de les égarer, je leur donnerai de faux espoirs, je leur commanderai et ils fendront les oreilles aux bestiaux ; je leur commanderai et ils altèreront la création de Dieu. ». Nombreux scientifiques pensent bien à transformer l’homme en une race plus sophistiquée, douée de capacités toutes nouvelles y compris en usant de la bionique. Notre imagination moderne nous pousse à envisager au sujet des djinns qu’il s’agisse d’une ancienne civilisation extraterrestre peut-être beaucoup plus évoluée, qui possèderait peut-être certaines facultés biologiques d’un monde parallèle : (Cor. II : 30), (Cor. XV : 26-27) ; celui-ci pourrait également explorer les cieux : (Cor. LXXII : 7-9), devenir invisible (Cor. VII : 27) : influencer l'homme par la télépathie : (Cor. CXIV : 1-6), se téléporter : (Cor. XXVII : 39-40). Mais nous nageons dans la gnose et loin des sentiers de la science positive. Il faut peut-être y voir simplement des croyances ancestrales communes à plusieurs civilisations, sans devoir chercher absolument une preuve scientifique sur leur existence réelle.
La diversité des formes de vies connues a probablement permis de spéculer sur les facultés de ces êtres invisibles cohabitant aux côtés des arabes, le Coran évoque une création ancienne et leurs voyages dans l’espace etc. : (Cor. II : 30) & (Cor. XV : 26-27). Néanmoins, en regard avec la théorie de l’évolution, il semble permis de croire qu’il existe probablement dans l’univers même peut-être plusieurs civilisations plus avancées que nous autres, humains. Sans que cela consolide la théorie de l'origine extraterrestre des djinns comme existant vraiment.
L’absence de traces connues et matérielles de technologies très avancées resterait tout de même un mystère ; à moins que ces technologies soient tout aussi bien cachées de nos yeux que les djinns qui les fabriqueraient. Ou bien nous pourrions pousser l'imaginaire plus loin et imaginer qu'il se pourrait que la colonie terrienne ait oublié son histoire mais conservé leurs physionomie plus ancienne et plus complexe. Le Coran ne cite que le diable seul qui est leur ancêtre comme ayant été envoyé sur Terre en pénitence. De la capacité des djinns à inventer des technologies, deux versets du Coran parlent très nettement : lorsque le Coran évoque l’impossible tentative de l’élaboration d’une imitation du Coran il propose de s’allier aux djinns : (Cor. XVII : 88) de même quand il explique que les habitants de la Terre tenteront de traverser l’espace-temps pour échapper à l’Apocalypse : (Cor. LV : 33-8). Nous avons déjà cité la téléportation du trône de la Reine de Saba par des djinns plus haut : (Cor. XXVII : 39-40). Il est possible de concevoir une civilisation plus avancée que nous disposant d'une technologie radicalement différente concentrée sur et dans leur propre organisme.
Précisons que cette comparaison n'a pour seul et unique but que d'établir une analyse rationnelle moderne sur les aspects du Coran, et que cette comparaison des djinns avec des extraterrestres est purement théorique. Aucune explication scientifique ne démontre l’existence des djinns à l’heure qu’il est et à ce que nous sachions. Cependant le Coran soutient à certains endroits qu’ils existeraient bien et il y a même un chapitre intitulé « Les djinns ». Or les sciences tendent à certifier qu’il doit exister dans l’espace d’autres formes d’êtres vivants, dont plusieurs sont sans doute plus évolués que nous autres. De la vie extraterrestre, nous avons parlé plus largement ailleurs.
C-27. 150/165 VI Nous sommes les successeurs sur Terre et somme favorisés face aux autres espèces :
« C’est Lui qui a fait de vous les successeurs sur terre et qui vous a élevés, en rangs, les uns au dessus des autres, afin que vous éprouviez ce qu’il vous a donné. »
L'espèce humaine actuelle est l'espèce dominante sur Terre. Elle a dans la préhistoire remplacé et succédé à l’Homo Neandertalensis, Homo Heidelbergensis et Homo floresiensis au bout de quelques décennies. Ailleurs le Coran nous enseigne Khalaqnal insâna fî ahsan-i taqwîm. Ce qui signifie que l’homme aurait été créé selon la position debout la meilleure et qu’il est le plus durable, son état évident d'aujourd'hui simplement. Ici, nous lisons que nous avons succédé à d’autres espèces. Ce passage aussi consolide notre lecture coranique sur une certaine approche évolutionniste simplifiée de la vie.
C-27. 152/ 19-22 VII La mortalité de l’homme et la reproduction sexuée :
« Ô Adam, habitez au Paradis toi et ton épouse ; et mangez y vous deux à votre guise, et n’approchez pas de l’arbre que voici autrement vous serez du nombre des injustes ! Puis le Diable, afin de leur rendre visible ce qui leur était caché –leur nudité-, leur suggéra : Votre Seigneur ne vous a interdit cet arbre uniquement pour vous empêcher de devenir des Anges ou devenir immortel. Et il leur jura : Je suis vraiment un bon conseiller pour vous deux ! Ainsi il les fit trébucher par sa tromperie. Et ils eurent goûté de l’arbre, leur nudité leur devint visible et ils se mirent à y attacher des feuilles du Paradis. »
L'homme meurt et ne reste de lui qu'une descendance portant de son sang. Le questionnement scientifique sur la mort a conduit les scientifiques à étudier ce qui se déroule dans notre corps pendant la mort et à s’interroger sur les raisons de cette réalité. Même sans accident et sans agression extérieure tout être doué de vie finit par vieillir et mourir. Or, cela ne serait pas si logique que cela, puisque les protozoaires et les bactéries ne subissent pratiquement aucune forme de sénescence. Les organismes multicellulaires ont dû élaborer les processus de la sénescence lors de l’évolution de la vie sur Terre. Mais par quelle mécanisme ?
John Haldane, un généticien britannique, élabore en 1941 une théorie intéressante, en étudiant la chorée de Huntington. Comment cette maladie qui touche une personne sur 10.000 n’a-t-elle pas été éliminée par la sélection naturelle au fil des générations ? Il en déduisit l’hypothèse ingénieuse que comme la maladie se manifeste principalement chez des patients âgés entre 35 et 45 ans, un âge postérieur la période humaine de reproduction, les gènes concernés ne pouvaient pas être éliminés par la sélection naturelle. Hypothèse cependant un peu douteuse car, dans la nature, rare sont les individus atteignant la vieillesse, étant tués bien plus jeunes. Selon Peter Medawar –un médecin britannique ayant reçu un prix Nobel- la sénescence serait causée par une accumulation de mutations délétères après la période de reproduction. Mais la théorie la plus sophistiquée est celle qu’un biologiste américain élaborait en 1957. George Williams suggère en fait que les gènes de la sénescence, nommés les gérontogènes, seraient pléiotropiques et procureraient justement un avantage biologique favorisant la fertilité et le niveau de fécondité durant la jeunesse mais favoriserait la sénescence en contrepartie après la période de reproduction. Et l’expérimentation a confirmé sa thèse. En modifiant le gérontogène pit 1 chez la souris des généticiens ont prolongé la vie de leurs souris qui est, normalement de 2 ans en captivité : à 4 ans –Laboratoire Jackson, Etats-Unis. Or, la mutation a considérablement réduit la fécondité des bêtes, les rendant parfois naines ou stériles. Le Coran souligne avec une poignante intuition, parallèlement, dans ce passage, le lien subtil entre la reproduction et la mortalité.
C-28. 216/67 X Le rythme biologique ou circadien et le soleil :
« C’est Lui qui vous a désigné la nuit pour que vous vous reposiez, et le jour pour vous permettre de voir. Ce sont en vérité des signes pour les gens qui entendent. »
Le rôle du soleil dans notre métabolisme est l'une des plus belles explorations du siècle dernier. Il a été établi que la lumière produite par notre étoile modifie notre métabolisme en agissant sur notre rétine. La perception de la lumière et la chaleur du soleil jouent un rôle dans notre fonctionnement hormonal et métabolique en général. Un homme qui vivrait dans un milieu éclairé tout le temps ou absolument sans lumière dort cependant comme un individu vivant dans les conditions moyennes, car son métabolisme est programmé sur un cycle de presque exactement 24 heures.
C-29. 228/56 XI Il est possible de contrôler un humain par le contrôle de son cerveau :
C-29. 228/56 XI Il est possible de contrôler un humain par le contrôle de son cerveau :
« Je places ma confiance en Dieu, mon Seigneur et le vôtre. Il n’y a point d’être vivant qu’Il ne ‘tienne par son toupet’. »
Ce verset évoque comme Dieu contrôlerait l’esprit des gens en évoquant comme il n’y a pas de personne qui ne serait tenue par son toupet. Cette expression arabe signifie tenir quelqu’un sous son ordre et contrôle. Des études très avancées permettraient de penser qu’il serait possible de contrôler une personne en partie même à un humain comme elle en entrant en fréquence avec les ondes bêta qu’un individu peut émettre ou intercepter par son cerveau. Nous pouvons de même l’influencer par des messages subliminaux et lui donner certains ordres à exécuter. Des expériences ont été réalisées à l’aéroport de Londres, la personne entrant à l’aéroport entendait une voix qui l’appelait là où il était, alors que les autres placés ailleurs n’entendaient rien. Ce passage des écritures sacrées musulmanes n’a donc bien encore une fois, paradoxalement, rien d’irréaliste, même à notre propre échelle et avec les moyens limités dont nous disposons. Nous allons traiter plus loin de la question du libre arbitre et du rôle des émotions qui échappent à notre contrôle dans nos prises de décisions.
C-30. 249/3 XIII La création de la vie sur Terre :
« Et C’est Lui qui a étendu la terre, y a placé montagnes et fleuves ; et de tous les produits – de la terre – Il y a formé deux groupes distincts. »
Ce passage parle bien, comme nous pouvons le souligner, des débuts de l’apparition de la vie sur Terre. Il nous faut donc comprendre par ce verset que les produits de la terre devaient former initialement deux groupes – thamarât signifie bien produits, résultats ; le mot fruit se dit fâkiha et est également employé ailleurs dans le Coran. Nous avons donc été amenés à devoir traduire ce verset ainsi pour autant de bonnes raisons.
Selon les recherches modernes, à l’origine n’existaient comme formes de vies que des organismes unicellulaires. Nous distinguions principalement deux grands types d’organismes : d’une part les photo autotrophes – qui fabriquaient la matière organique par photosynthèse – et d’autre part, les hétérotrophes qui dépendaient des précédents. (Cor. 477-8/9-12 XLI) : « Dis : ‘ Renierez-vous Celui Qui a créé la terre en deux périodes, et Lui donnerez-vous des égaux ? Tel est le Seigneur de l’Univers. C’est Lui qui a fermement fixé les montagnes au-dessus d’elle, l’a bénie, et lui assigna ses ressources alimentaires en quatre périodes, pour ceux qui t’interrogent. ». Voir aussi à ce propos le verset ; (Cor. p.263/19 XV) : « Et quant à la terre, Nous l’avons étalée et y avons ancrés des montagnes ; et Nous-y avons fait pousser toute chose harmonieusement. ».
Selon une hypothèse, les végétaux, les mycètes pluricellulaires et les animaux se sont développés par symbiose depuis ces organismes unicellulaires produits dans les océans. Les organismes unicellulaires se sont ensuite organisés pour former progressivement les végétaux, les animaux et tous les autres organismes vivants pluricellulaires.
L’argile aurait alors effectivement joué un grand rôle : « L’argile même froide a pu jouer un rôle de substrat particulièrement important pour les réactions de polymérisation essentielles à l’apparition de la vie. A certains cites de liaisons, les atomes de métal, par exemple le zinc ou le fer, se comportent comme des catalyseurs et poussent les monomères à fusionner, cela en les déshydratant. Le grand nombre de sites de liaison de ce genre de l’argile a pu tel un treillis rapprochant les bactéries les unes des autres, les faire fusionner en polymères. » (Ceci est une citation depuis Biologie CAMPBELL, éd. De Boek Université: (1995)).
Le rôle des bactéries dans le règne végétal est vital ; ce sont bien les monères qui décomposent la matière organique pour les végétaux et qui régulent l’azote. Si les bactéries devaient disparaître, les végétaux comme les animaux disparaîtraient de façon certaine. Toute la vie est basée sur la fabrication et la destruction ; cela est la principale caractéristique de toute forme de vie. Cela aboutit à terme génialement à un équilibre comme celui imaginé dans ce passage coranique.
C-31. 250/8 XIII Période de gestation variable pouvant se prolonger :
« Dieu sait ce que porte chaque femelle, et de combien la période de gestation est écourtée ou prolongée. Et toute chose a auprès de lui sa mesure. »
Le Coran évoque ici l’allongement et l’écourtement de la gestation, cela est un fait réel et connu. Chez les chameaux la gestation est ainsi très variable par exemple. Un bébé humain peut être viable après probablement cinq mois, selon un hadith rapporté par Muslim, le don de l’âme à quatre mois –Muslim : 2643, ibn Mâja 76, abû Dawûd : 4708. Mais il devait être très difficile de déterminer le début de la grossesse à l'époque. Actuellement les bébés de cinq mois peuvent être maintenus en vie, sans mortalité précoce. La durée de la gestation est fondamentale. Biologiquement, le fait qu'un bébé naisse plus ou moins tard dans son développement est primordial pour son niveau de sociabilité. Mieux encore. Le fait que la race humaine naisse fort tard devrait avoir un rôle primordial dans notre structure cérébrale selon d’éminents anthropologues.
Si une femme accouchait d’un bébé viable directement, il s’agirait d’une cellule unique. Si elle accouchait d’un bébé viable dans les dix jours, il s’agirait d’un organisme pluricellulaire comme un nématode ; pareillement, si elle accouchait d’un bébé viable plus tard, celui-ci ressemblerait : à une sangsue, à un organisme quadrupède, possédant une queue. Si un chimpanzé accouchait plus tôt un bébé viable, le bébé aurait une face plate semblable à nous etc. L’évolution peut s’expliquer, si elle est fondée, en grande partie par ce processus. La vitesse de reproduction et l’état mature et adulte de l’organisme vivant sont deux clés majeures de la théorie de l’évolution. La différence entre les différents règnes peut tenir grosso modo en cela. Ailleurs le Coran précise que tous les animaux seraient créés de semence : (Cor. p.356/45 XXIV) : « Allah a créé de semence tout animal. Il en est qui déambule sur le ventre, d’autres marchent sur deux pattes, et d’autres encore marchent sur quatre. Dieu crée ce qu’Il veut, Dieu est Omnipotent ! ».
C-32. 258/19-20,24 XIV Nous pourrions disparaître et être remplacés ; le géotropisme des végétaux.
« Ne vois-tu pas que Dieu a créés les cieux et la terre vraiment ? S’Il voulait, Il vous ferait disparaître et ferait venir de nouvelles créatures, et cela n’est nullement difficile pour Dieu. (.) N’as-tu pas vu comment Dieu propose en parabole une bonne parole pareille à un bel arbre dont la racine est ferme et dont la ramure s’élance dans le ciel ? »
Nous pourrions donc être remplacés par une autre espèce selon le Coran ? Le mot traduit par « si » est le mot « in », qui signale que cela est possible. En arabe il y a trois formules pour suggérer l’hypothèse : l’usage de « law » quand cela ne sera pas le cas, « in » quand cela est envisageable et « izhâ » quand cela aura bel et bien lieu. Ailleurs nous lisons que nous aurions remplacé d’autres êtres. Et dans la réalité, selon les découvertes paléontologiques nous avons réellement supplanté les Homos neandertalensis et les Homo heidelbergensis -une espèce humaine d’Europe de très grande taille (au-dessus de 2 mètres .) retrouvée notamment en Espagne- pour devenir la race dominante. Ce verset témoigne d'une conception de la vie évoluant et qui n’est pas figée autours de l’homme. Les recherches fossiles montrent que dans le passé la faune et la flore ont subies de tels changements. Les ancêtres des éléphants –les mammouths- avaient de longs poils sur leurs corps par exemple ; le fait de pister les fossiles des anciennes espèces montre clairement que les espèces ont changé plus ou moins vite ou lentement au fil des temps.
Plusieurs fois dans l’histoire de la Terre, des espèces ont été détruites en masses et de nouvelles formes les ont remplacées. Cela rejoint ce que ce passage nous enseigne dans toute sa simplicité.
C-33. 258/24-5 XIV Racines variables chez les végétaux :
« N’as-tu pas vu comment Dieu propose en parabole une bonne parole pareille à un bel arbre dont la racine est ferme et dont la ramure s’élance dans le ciel ? Qui donne à tout moment ses fruits, par la grâce de ton Seigneur. Et une mauvaise parole est pareille à un mauvais arbre, déraciné de la surface de la terre et qui n’a point de stabilité. »
Il existe bien diverses formes de racines et cela aussi constitue une des grandes explorations de la botanique. Les racines des arbres élevés s'enfoncent généralement en profondeur, alors que les racines des arbustes assez petits peuvent s'étendre plutôt horizontalement.
Une équipe de scientifiques de l’université Blaise-Pascal et de l’Institut National de Recherche Agronomique ont mis en évidence en 2002 que les arbres ont la capacité de rectifier leur posture malgré les agressions extérieures comme les glissements de terrains ou les vents violents. Sans cette stabilité étonnante, la photosynthèse de ces arbres qui s’inclineraient progressivement finirait par devenir impossible et provoquerait leur mort. Ces biomécaniciens ont mis en évidence que lorsque l’arbre a subi une inclinaison, chaque nouvelle cerne de cellules de cambium qui va se former va épouser la déformation de sorte à permettre à l’arbre de se redresser. La force de traction est telle qu’une partie du bois de ces arbres se courbe après que les bûcherons en ont fait une planche, provoquant la perte d’une grande quantité du bois.
Au laboratoire de physiologie intégrée de l’arbre fruitier et forestier, Bruno Moulia et son équipe ont reproduit artificiellement la situation des arbres des montagnes en inclinant des arbres à 40°. Ils ont étudié la croissance en 3D des arbres et constatés que les arbres corrigent leur posture grâce à un bois de tension dont la cellulose qui va rigidifier les cellules de l’arbre s’aligne suivant l’axe longitudinal de l’arbre lui permettant de rectifier sa croissance. Margaret Ahmad, une chercheuse du C.N.R.S. a étudié l’arabette des dames, Arabidopsis thaliana et vérifié que les plantes sont sensibles au champ magnétique. Une enzyme appelée photolyase engendre une molécule sensible au champ magnétique également sensible à la couleur bleue : le cryprochrome. De plus, la lumière du soleil aussi influence la croissance des plantes. Parfois le bois de tension pousse même à l’extérieur du tronc de l’arbre comme un contrefort, comme cela est le cas à la forêt guyanaise dont le sol est humide.
C-34. 259/25-26 XIV Géotropisme dans le règne végétal :
« N’as-tu pas vu comment Dieu propose en parabole une bonne parole pareille à un bel arbre dont la racine est ferme et dont la ramure s’élance dans le ciel ? Qui donne à tout moment ses fruits, par la grâce de ton Seigneur. Et une mauvaise parole est pareille à un mauvais arbre, déraciné de la surface de la terre et qui n’a point de stabilité. »
Il a été déterminé que le développement des tiges et des racines vers le haut et vers le bas était orchestré selon des mécanismes extrêmement déroutants. Les botanistes ont cultivé des plantes dans des milieux de vie aquatiques et ont incliné celles-ci lors de leur développement et ont observé que les tiges et les racines se tordaient pour évoluer respectivement vers le haut et vers le bas. Là encore, le soleil servait de repère. Une substance vitale aux plantes, appelée auxine, se déplacerait des zones éclairées aux zones sombres de sorte à influencer la poussée de la tige. Les chercheurs ignorent toujours comment l’auxine est ainsi influencée par la lumière et encore d’autres processus plus fins. Les botanistes ont appelé ce phénomène géotropisme ou phototropisme.
C-35. 263/19 XV Equilibre dans le Règne Végétal :
« Et quant à la terre, Nous l’avons étalée et y avons ancrés des montagnes ; et Nous-y avons fait pousser toute chose harmonieusement. »
Le Coran s'arrête ici momentanément sur l'harmonie dans la végétation. Il s'agît là encore d'une méditations sur l'une des explorations des plus importantes de la botanique, à savoir l’équilibre végétal. En fait, à travers une variété importante d'espèces diverses la flore cache une très belle harmonie. Les milieux homogènes où se trouve une faible variation d'espèces sont menacés de désertification pour maintes raisons. Les agriculteurs connaissent les inconvénients de la monoculture désormais. Muhammad aurait-il pris connaissance de ce type de savoir lors de ses voyages commerciaux ? Il faut probablement simplement y voir une harmonie esthétique, sans plus.
C-36. 263/22 XV Vent fécondant :
« Et Nous envoyons les vents fécondants ; et Nous faisons alors descendre du ciel une eau dont Nous vous abreuvons et ce n’est pas vous qui le conservez. »
Le rôle de fécondateur du vent est en fait une découverte assez tardive en tout cas en Occident. Les Médinois savaient en tout cas qu'il fallait féconder les dattiers femelles. Peut-être faut-il comprendre plutôt par ce verset l'ensemencement en terre des graines par le vent ? Sans le vent un bon nombre de végétaux disparaîtraient de la surface de la Terre. Les abeilles et d'autres insectes aussi jouent un rôle dans ce domaine. Sans oublier que le vent féconde aussi en apportant l'eau et l'azote lors des orages. Quant à l'argile, il contient du calcium et est un bon catalyseur. Il est omniprésent sur toute la surface de la planète, et l'évoquer pour la création de l'homme ne doit donc pas nous étonner plus que cela.
Quant à la conservation de l’eau, le Coran parle à plusieurs occasions de ce qu’elle estb´#333333´nbsp;font size= conservée dans les sous-sols sans s’enfoncer dans des profondeurs inaccessibles (Cor. LXVII ; 30), qu’elle ne s’échappe pas dans l’espace (Cor. XXIII ; 18), et qu’elle tourne assujettie entre le ciel et la terre (Cor. II ; 164). Selon un chercheur japonais l’eau se perd lentement dans les zones de subduction, et risquerait de s’en aller totalement au cœur de la planète dans un milliards d’années. Tabari explique que le ciel fait revenir la pluie dans l’exégèse du verset : (Cor. p.591/11 LXXXVI). Nous avons analysé cela plus haut de façon rationnelle et détaillée, et n'y revenons pas ici.
C-37. 263/ 26-27 XV L'argile (catalyseur?) et la vie – les djinns sont d’une civilisation très ancienne : djinns
« Nous avons certes créé l’homme d’une argile crissante extraite d’une boue malléable. Et les djinns Nous les avons créé plus tôt d’un feu d’une chaleur ardente. »
L’argile principe fondamental de l'écorce terrestre, aurait servi à la création d’Adam au Paradis : (Cor. XV : 28-35). Nous avons développé cela largement ailleurs, nous n’y revenons pas ici.
La prétendue création des djinns d’un feu ardent rappelle comme nous l’avons soulevé ailleurs sans que cela ne puisse être évidement l'idée de la conception coranique des djinns une source hydrothermale à proximité de magma sous des océans, peut-être sur une autre planète que la Terre. Ce verset annonce enfin, que les djinns seraient une espèce plus ancienne, cela pouvant expliquer leur avancée technique ou physique par rapport aux humains, y compris dans l'esprit coranique. Nous avons traité ailleurs de le raisonnement rationnel et phislosophique que les djinns pourraient être anatomiquement plus évolués que nous, de sorte à pouvoir s’occulter, voyager dans l’espace et se téléporter. Ici, le Coran annonce qu’ils seraint plus anciens que l’homme.
C-38. 265/53-4 XV Naissance d'un bébé chez une femme ménopausée :
« Ils dirent : ‘Nous t’annonçons une bonne nouvelle, un garçon plein de savoir’ ; Il dit : ‘M’annoncez-vous cette nouvelle, alors que la vieillesse m’a touché ?’ »
S'il s'agirait selon le texte d'un miracle, il y a au moins également une source d'inspiration sur une telle possibilité. Rappelons-nous comme un gynécologue italien, Severino Antinori, a réussi à rendre des femmes ménopausées de respectivement 62 ans et 63 ans enceintes pour leur permettre de jouir de cette grâce d'être maman même à cet âge avancé. De même, la maman de Yahyâ (Jean-Baptiste) aurait été stérile et Zacharie aurait été avancé en âge quand celle-ci aurait conçu son bébé : (Cor. III : 40). Mais l’âge de l’épouse de Zacharie n’était peut-être pas fort avancé et a-t-elle pu engendrer un fils à son mari après des années de mariage ? Cela arrive encore de nos jours. Nous ignorons de quelle forme de stérilité ces dames étaient frappées. Si nous considérons qu’une durée de vie de soixante ans était une bonne durée à l’époque, une femme âgée de cinquante ans pouvant encore mettre au monde peut expliquer ce verset du Coran, ainsi que la version originale de la Bible.
Le T.H.S. ou Traitement Hormonal Substitutif pour aider les femmes à mieux vivre leur ménopause est un progrès significatif. La ménopause est un trouble hormonal induisant une carence en hormones qui va de paire avec le vieillissement des femmes.
C-39. 272/50 XVI Anges et Dawâbs différents – les extraterrestres :
« Et c’est devant Dieu que se prosterne tout être vivant –dawâb- dans les cieux et sur la terre ; ainsi que les Anges, qui ne s’enflent pas d’orgueil. »
Nous voyons ici que les êtres vivants cités comme peuplant les cieux et la Terre, les Dawâbs ne sont pas conçus comme étant les Anges mais bien des formes de vie animale. Voir : (Cor. XLII, 29) ; ainsi que les notes.
Les Anges sont quand à eux, dans la conception coranique, décrits comme devant être des êtres célestes faits de lumière qui peuvent prendre n’importe quelle forme. Devons-nous fort insister ici sur le fait que l’Univers doit être peuplé d’organismes divers plus ou moins évolués ? Cependant l'idée de concevoir des êtres vivants dans l'espace n'est pas propre au Coran, et se trouve de même dans des écrits indiens.
C-40. 274/ 66 XVI La provenance du lait chez la vache issu d'entre le sang et les entrailles de la bête :
« Il y a certes un enseignement pour vous dans les bestiaux ; Nous vous abreuvons de ce qui est dans leur ventres, -un produit extrait du mélange des excréments et du sang- un lait pur, délicieux pour les buveurs. »
Le lait est en effet produit entre les intestins et le sang de la vache, ce qui est donc une description exacte du Coran sur le plan de la biologie. Tous les tissus vivants des animaux sont nourris des nutriments transformés parmi les excréments dans nos ventres, elles sont transmises de là au sang par un réseau vasculaire et lymphatique très important. L’artère mésentérique supérieur, l’artère iléo-colique, l’arcade coecale et les branches terminales des artères qui vascularisent les intestins interceptent les matières alimentaires depuis les intestins. Les branches de l’artère mammaire interne, et les rameaux des artères intercostales et de l’axillaire apportent ce précieux sang jusqu’aux glandes mammaires, où sera fabriqué le lait. Le sang est précisément l’agent qui sert à nourrir nos organes et nos tissus. Cela était-il ignoré à l’époque où le Coran était rédigé ? La production du sang est une caractéristique physiologique obligatoire des organismes pluricellulaires supérieurs. Autrement la transition des nutriments vers le centre de l’organisme serait trop lente par contact cellulaire simple. Chez l’homme et les autres animaux le cœur et le système vasculaire se forment pour cela en tout premier lieu.
Les populations qui ont domestiqué les vaches depuis plus de 5.000 ans ont dans leur patrimoine génétique d’avantage d’enzymes appelées lactase permettant de digérer le lait des bovidés. Ce gène est beaucoup moins fréquent voire absent chez les populations n’ayant pas adopté cette tradition. Il s’agit d’une adaptation de l’homme pour la digestion d’un lait d’une autre espèce qui est le produit d’une mutation favorable.
C-41. 274/68-9 XVI L'éthologie et l'abeille - Les vertus du miel notamment contre la diarrhée, comme antitussif et pour la cicatrisation :
« -Voilà- Ce que ton Seigneur révéla aux abeilles : ‘Prenez des demeures dans les montagnes, les arbres et les treillages que les hommes font. Puis mangez de toute espèce de fruits, suivez les sentiers de votre Seigneur, rendus faciles pour vous.’. De leur intérieur sort une liqueur, aux couleurs variées, dans laquelle il y a une guérison pour les gens. »
Le Coran parle d'une inspiration chez l'abeille à butiner de fleur en fleur. Nous n'avons aucune explication scientifique à ce jour sur les mécanismes physiques qui provoquent cet agissement décrit comme inné en éthologie et auquel nous n'avons donc aucun élément de réponse positif.
Le livre remarque également qu'il y a un remède dans le miel sortant de l'intérieur de l'abeille, de leurs jabots en fait qui sont des poches de leur appareil digestif –une cavité de leur œsophage. Or cette qualité curative aussi est reconnue comme exact notamment dans le cas de la diarrhée. Le sucre du miel oblige a boire en grande quantité, or cela permet d’équilibrer le système digestif tant en cas de diarrhée que de constipation. Le miel a de même une vertu antibactérienne puisqu’elle contient de l’inhibine. Comme le miel qui est sursaturé en sucres divers (glucose, fructose, maltose, saccharose et encore une dizaine de sucres différents) ne fournit qu’un faible volume de sucre directement assimilable, il est utile pour l’endurance, nécessaire pour un malade.
Selon les études sur le miel, des résultats scientifiques prouveraient que le miel favorise la cicatrisation. Il est intéressant que le verset parle pour l’abeille de manger de tous les fruits, car de fait l’abeille se nourrit aussi également entre autres de ce miel qu’elle produira de la sorte, en transformant également les éléments qu’elle aura digérées pour fabriquer le miel à partir de pollen. Encore une intuition très perspicace.
Sans les abeilles, la reproduction de peut-être bien 80% des végétaux pourrait disparaître. L’abeille est si intimement liée aux plantes à fleurs qu’une espèce d’orchidée imite une abeille de façon fantastique. La fleur de cette orchidée présente une forme d’abeille femelle avec également des fausses ailes et sécrète même un parfum imitant le parfum d’une abeille femelle. L’abeille mâle qui se pose dessus croyant se reproduire prend de son pollen et l’emporte vers une autre orchidée pour effectivement la féconder de la sorte. L’étude des couleurs des fleurs dans des fréquences invisibles à l’œil humain a révélé des motifs qui nous étaient invisibles, mais qui permettaient aux abeilles de les repérer de loin. Le lien entre l’abeille et les fleurs évoqué dans ce verset, est un point à ne surtout pas exclure dans le cadre d’une étude scientifique systématique du Coran.
C-42. 275/73-78-9 XVI Nourriture dans le ciel - Naissance sans science de l'Homme - Le vole des volatiles dans l'atmosphère.
« Et ils implorent, en dehors de Dieu, ce qui ne peut leur procurer aucune nourriture des cieux ou de la terre. (.) Dieu vous a fait sortir des ventres de vos mères dénués de tout savoir, et vous a donné l’ouïe, les yeux et les cœurs, afin que vous soyez reconnaissants. N’ont-ils pas vus les oiseaux assujettis dans le ciel sans que rien ne les retienne en dehors de Dieu ? »
La viande et les autres aliments que nous consommons sont principalement fait d'eau (de 80 à 90 %) et de l'énergie solaire. Le fer qui constitue un élément vital dans notre organisme vient de l’espace de façon continue. Donc nous sommes vraiment nourris par le ciel et par la terre.
La naissance de l'homme presque sans science est l'une des plus grandes spécificités chez l'espèce. Car presque tout est acquis par la société et quasiment rien n'est inné. S’agissant de la capacité de l’homme à apprendre, cela découle précisément de ce qu’il naît justement sans savoir, devant tout apprendre. Autrement dit, c’est sa faculté innée à apprendre et concevoir qui lui permet de naître ainsi sans aucune connaissance qui fût innée.
A l'époque de Muhammad le vol des oiseaux était un vrai mystère. Les oiseaux sont des animaux très bien adaptés pour le vol. Ils n’ont pas de vessie, des poumons spécialisés pour fournir de l’oxygène en continu, un métabolise très actif et un squelette allégé. Les oiseaux adoptent en gros trois type de vols : le vol battu où l’oiseau s’envole en battant des ailes : (Cor. p.563/19 LXVII), le vol plané où l’oiseau ayant pris de la vitesse se laisse porter par le vent et le vol voilé des grands rapaces et des marabouts qui sont élevés par les courants chauds. Cependant les oiseaux sont toujours retenus dans l'environnement gravitationnel de la Terre et sont contraints d'y rester pour l'oxygène. Leur vol est quasiment impulsif et ils ne font rien d'autre que battre leurs ailes, la coordination et la suite est préprogrammée d'une façon fantastique. Leur vitesse de vol est stable en rapport direct avec leur poids. Ces animaux volent donc d’une façon programmée à la perfection depuis leur anatomie fameuse, et ce jusqu’aux lois de l’aérodynamique et leur programme cérébral, inné.
C-43. 281/120 XVI Sens du mot 'Ummah :
« Abraham était un guide –’ummah – parfait. »
Si certains penseurs traduisent le mot «’ummah » pas regroupement, il est clair par ce verset que ce mot «'ummah » a une autre portée en fait. Ce mot dérivé du mot «’um » qui signifie 'mère' ou du mot «'âmm » qui signifie l'entité signifie en fait une entité culturelle ou ayant une origine des rites communs. La figure abrahamique en formerait une à lui tout seul, et il serait le patriarche des arabes et des israélites.
Selon un hadith figurant chez el-Bukhârî, Muhammad demande aux compagnons de tuer les chiens mais il revient sur son jugement et donne comme explication : « J’avais dit de tuer les chiens. Mais je me suis rappelé que ceux-ci forment une ‘ummah. ». Or, il est évident que les chiens ne vivent pas en communauté, mais dans des foyers humains distincts. En outre, ce hadith est un argument pour affirmer qu’il faut éviter d’exterminer une espèce puisqu’un verset qualifie les animaux rampants, marchant et volant de ‘ummamun –le pluriel de ummah- comme nous : (Cor. 132/38 VI) : « Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant dans le ciel, qui ne sois une communauté semblable à vous. ». Muhammad permettait cependant en tout cas de tuer des bêtes nuisibles. Certaines espèces sont si nuisibles qu’en les protégeant nous mettrions en danger des écosystèmes entiers.
C-44. 285/31 XVII L'avortement décrit comme un meurtre :
« Ne tuez pas vos enfants par crainte de pauvreté ; C’est Nous qui attribuons leurs subsistances. Les tuer est vraiment un énorme péché ! »
L'avortement est considéré comme mauvais dans le Coran. L'enfant est considéré comme vivant et s'il a 120 jours, l'avortement est considéré comme un meurtre suivant le Hadith considéré comme le plus fiable des deux par les juristes musulmans. Selon les scientifiques il est techniquement possible actuellement de nourrir plus de deux fois l’ensemble des êtres humains qui vivent sur la planète. La mauvaise répartition des richesses est attribuée aux hommes mêmes. Devons-nous insister sur le fait que la nourriture de la mère suffit pour allaiter strictement le bébé pendant six mois, et que cette nourriture a en réalité même des vertus fantastiques ? D’ailleurs les spécialistes interdisent aux mamans modernes de manger pour deux. En outre, un bébé peut continuer de prendre le sein deux ans avec un accompagnement alimentaire modeste. L’air de rien, cela fait 1/40e d’une vie d’homme en moyenne. Il n’est pas interdit selon la charia de pratiquer des moyens de contrôles de naissances, mais il est bien interdit d’avorter une fois que le bébé est là. Muhammad disait, semblerait-il, que ce qui suffit en nourriture pour un, suffit pour deux, et que ce qui suffit pour deux suffit pour quatre -ibn Mâja : 3254. La suralimentation est de nos jours un problème de mieux en mieux compris. L’obésité est le fléau du début du troisième millénaire. Muhammad citait parmi des signes de la fin des temps l’obésité et la mort subite, ainsi que le fait d’habiter dans des bâtiments de plus en plus élevés –el-Bukhârî : 204. Une vision confortée avec le temps, témoignant de la puissance de l'intuition du prophète dans son génie.
Remarquons que le Coran interdit l’avortement quand cela se fait par crainte financière. Si un couple se rend compte que le bébé souffre d’une malformation très importante comme d’être anencéphale, un avortement fait avant 120 jours de grossesse ne sera pas aussi grave qu’un avortement fait après cette période, car l’enfant n’est pas encore pourvu d’âme avant 120 jours selon Muhammad, un argument usité par certains jurisconsultes au penchant humanitaire.
C-45. 286/70 XVII L'homme deviendrait terre, pierre et puis fer si la résurrection tardait :
« Ils disent : - Est-ce qu’une fois que nous serons devenus ossements et poussières que nous serions vraiment créés de nouveau ?- Dis leur : -Devenez pierre, ou fer. Ou ce qui croît en vos poitrines (ce que vous concevez d’autre). »
Les cendres de nos corps, comme tous les autres sédiments et substances granuleuses de la Terre se transforment à la longue en roches. Une personne curieuse peut déduire cela par simple expérience personnelle. Mais que faut-il comprendre de la transformation en fer des cendres ? Faut-il croire que la pierre compressée se transformerait en fer ? En tout cas, si la thèse de la nucléosynthèse est reconnue, il faudrait que nos cendres, si elles n'étaient pas ramenées à la vie, finissent au cœur d'autres étoiles pour être transformées en fer et en d'autres éléments. Cela poserait un problème avec l'eschatologie coranique qui veut que les hommes soient ressuscités sur Terre et jugés dessus. Selon la théorie quantique, selon une de ses déductions, tous les atomes devraient devenir les atomes de fer après un lapse de temps extrêmement long en encore beaucoup plus lointain : au bout de 10 exposant 1500 années. Voir aussi : (Cor. p.338/47 XXII) : « Et ils te demandent de hâter le châtiment. Jamais Dieu ne manquera à sa Parole. Cependant, un jour auprès de Ton Seigneur est comme mille ans de ce que vous comptez. ».
C-46. 290/85 XVII C'est quoi l'âme ?
« Et ils t’interrogent au sujet de ce qu’est l’âme. Dis : ‘L’âme relève de l’Ordre de Mon Seigneur. Et on ne vous en a donné que peu de connaissance !’ »
Précisons avant toute chose que l'âme n'est pas l'intelligence en islam. Selon la tradition les vécrnbsp;: 4/bgétaux n'ont pas d'âme, mais auraient une sensibilité. Le dattier que Muhammad aurait quitté lors de ses oraisons aurait ainsi pleuré selon ce que rapporte el-Bukhârî, ce qui serait une forme d’intelligence, si cela était possible bien sûr. Mais nous traitons ici de la conception de ce qu'est une âme en islam. Nous savons désormais en botanique que les végétaux sentent le toucher et en sont influencés dans leur croissance. Nous voyons par là que les végétaux ont une forme de sensibilité et une forme d’intelligence. Ne parlons-nous pas de stylo ou même de portefeuilles intelligents ? En islam, tous les débats infertiles en ce qui concerne le cerveau siège de l’intelligence et des sens matériels et l’âme sont donc exclus de la sorte. L’intelligence ne tient pas de l’âme selon Muhammad.
Selon les enfants d’Israël qui interrogèrent le Moïse au sujet de l’âme, l’âme était dans le sang. Cela est probablement le peu de science qu’ils ont reçu que suggère probablement ce passage du Coran. Voici le passage biblique concerné : (Lévitiques ; 17 : 11) : « Car l’âme de la chair est dans le sang, et moi, je l’ai mis pour vous sur l’Autel, pour faire propitiation pour vos âmes, car c’est le sang qui fait propitiation pour l’âme. ». Cela devait dans leur raisonnement les relier à Dieu. Qui les aurait procréé - par lien de sang. Le Coran rejette manifestement cette approche dans ce passage.
Plusieurs physiciens renommés spécialistes de la physique quantique ont tenté de revisiter la conception de l’esprit avec des moyens plus récents mais cela n’en est encore qu’aux balbutiements. Citons la théorie défendue par J. H. Hagelin dans son livre écrit en anglais, intitulé : Is Consciousness the Unified Field ? (Imprimé en 1987) : « Et si le champ unifié de la physique moderne était identique au champ de la pure conscience ». Nous avons évoqué ailleurs la comparaison dans le Coran des astres à des réalités mathématiques à la façon de Pythagore, (Cor. LV : 5,7-8) : « Et le soleil et lune en tant que calculs. Et quant au ciel, Il l’a élevé bien haut. Et Il a établi l’équilibre. » ; Ainsi que la création sur une seule Volonté Divine de toute chose (Cor. LIV : 49-50) : « Nous avons créé toute chose avec mesure, et Notre ordre ne fût que comme un clignement de paupière. ». La physique théorique montre qu’en descendant au cœur de la matière, nous tombons dans un monde d’ondes respectant des règles de la pure mathématique ou même de temps disparaît de nos formules. Cette approche semble déjà sans doute assez proche des descriptions des concepts orientaux et entre autre ceux du Coran au sujet de l’âme, ou du moins l'esprit et ce sans vraiment formuler une considération philosophique. Selleri évoque dans son livre intitulé Le grand débat de la théorie quantique les questions de la réalité des ondes. Existent-elles indépendamment des observateurs ? Le vide de l'espace comparé à un océan dans le Coran -(Cor. XI : 7) & Muslim - peut-il être conçu comme le lieu agité par la puissance éternelle de Dieu comme suggéré par un penseur musulman ? Rien dans le Coran n’interdit de le supposer.
Serait-il possible de concevoir l’âme comme un résultat métaphysique du système vivant de type animal ? L’âme émergerait ainsi des processus biologiques et neurologiques. Elle serait dépendante du corps dont elle est le produit initial, sauf peut-être qu’à la mort parviendrait-elle dans le cerveau à s’émanciper du temps par un processus encore ignoré, comme le prétendent certaines personnes désincarnées selon leurs propres témoignages concordants. Combien de personnes cliniquement mortes ont témoigné avoir cru avoir quitté leurs corps et voyagé vers un tunnel ? Mais tout cela dépasse le domaine des sciences, du moins actuellement. Mais ce genre d'expérience peut expliquer la croyance en la vie après la mort consolidé par des témoignages mystiques au fil des millénaires.
C-47. 292/99 XVII Les semblables de l'homme et l'Univers immense :
« N’ont-ils pas vus que Dieu qui a créé les cieux et la terre, est capable de créer leurs pareils ? »
L’immensité de l’Univers pousse les scientifiques à penser que la vie a fleurie également ailleurs. C’est pourquoi ceux-ci ont développé plusieurs programmes comme le programme appelé SETI pour tenter d’écouter des messages extra-terrestres.
En effet, nous sommes le produit physico-chimique des lois régissant la physique de notre Univers sur une planète parmi tant d'autres. Dans ce cas, il n'est pas à exclure que même d'autres formes d'humains soient formées dans l'immensité de l'Univers par une programmation des lois de la physique lors même du big bang, selon l'approche marginale des frères Boghdanov. Voir aussi les explications du verset : (Cor. p.559/12 LXII) au sujet d’autres planètes habitées dans la tradition musulmane déjà au Moyen-Âge.
Si les protéines existant sur Terre sont la quasi-totalité des molécules possibles et viables à partir des lois de la biochimie - ce qui est possible et même fort probable selon ce que défend brillamment Michael Denton dans son livre intitulé Evolution, une théorie en crise, dans ce cas, il se peut que d'autres formes de vies très proches de celles connues sur notre planète existent dans l'immensité de l'Univers. Or, les vingt acides aminés qui forment l’ensemble des protéines des organismes vivants sur Terre ne sont pas forcément les seuls qui permettraient à la vie de se former. En effet, l’étude d’une météorite trouvée en Australie à Murchison en 1969 a révélé la présence de Soixante-dix acides aminés dont seulement 8 étaient du type connu sur Terre. François Raulin directeur de recherche du laboratoire interuniversitaire de Créteil pense que, si les mécanismes permettant la formation de organismes vivants à travers l’univers se base sur des principes inhérents aux lois d’une physique similaires, il peut exister d’autres formes de vie ailleurs. Cela crédibilise les affirmations d'un autre passage du Coran : (Cor. XXXVI : 33-36).
C-48. 304/99 XVIII Gog et Magog, une autre humanité :
« Nous les laisserons ce jour-là déferler les uns sur les autres.
Le Coran évoque ces peuplades souvent considérées comme mythiques fautes d’éléments matériels solides. La croyance en des hommes sauvages est omniprésente dans maintes civilisations de par le monde. S’agirait-il d’une population vivant dans des cavernes de façon archaïque qui auraient continué d’exister de façon endémique quelque part dans le monde jusqu’à récemment ? La tradition les décrit comme chassant avec des lances et vêtus en poils de bêtes. Ayant une face semblables à des boucliers martelés.
Il est intéressant que, méthodiquement, les exégètes anciens situent ces êtres en Asie. Puisque la découverte d’Homo floresiensis, l’homme de Florès, découvert en Indonésie rejoint les légendes locales concernant des êtres nains, noirs et velus vivant dans les forêts et descendant des montagnes, causant des dégâts aux hommes et que ceux-ci ont nommés les Ebu Gogo, signifiant dans la langue locale « ancêtre qui mange n’importe quoi ». Au point qu’un paléontologue des Pays-Bas, travaillant à l’université de Leiden, Gert van Den Bergh, s’est lancé sur une étude croisée des croyances des environs de Boawae et des découvertes récentes pour continuer et orienter les nouvelles fouilles. Ces êtres minuscules d’environs 1,40 m chassant avec des lances selon les découvertes paléontologiques pourraient-ils donc être apparentés aux Gogs ou Magogs ? Remarquons que les terme utilisés dans le Coran sont : Yagog et Magog –selon la prononciation bédouine ou la lettre djim qui se prononce gim. Ce qui se rapproche phonétiquement de gog.
Selon les croyances locales, les Ebu Gogo se réfugiaient dans des grottes, étaient velus et descendaient des montagnes comme les Gogs et Magogs décrits dans le Coran : (Cor. XXI : 96), pour manger tout ce qui se trouve dans les champs, d’une façon également similaire aux descriptions du Coran relatifs aux Gogs et Magogs : (Cor. XVIII : 94). Ils auraient même enlevé et mangé au moins un enfant. Ils craindraient le feu et leurs femmes auraient des seins si longs qu’elles les lanceraient par-dessus leurs épaules derrière leurs dos lorsqu’elles s’enfuyaient. Ces descriptions rejoignent des passages du Coran et des hadiths faibles et des hadiths sains cités par Qurtubî, Fahraddîn ar-Râzhî etc. L’origine des termes Yagog et Magog sont dits être non-arabe selon les exégètes même si des linguistes leur ont cherchés des sens en lange arabe.
A moins que les Gogs et Magogs soient à relier plutôt avec les fameux Tchoutchounas, des croyances existantes en Yakoutie, des environs du lac Baïkal, qui auraient vécus dans les chaînes de Verkhoyansk et Poloustnaya, peut-être les deux barrières entre lesquelles le Coran précise qu’ils ont été emprisonnés : (Cor. XVIII : 93), le long du fleuve sibérien, Léna ? Les Tchoutchounas feraient plus de deux mètres et se vêtiraient parfois de peaux de bête -non tannées- comme les Yajûj et Majûjs cités par le prophète chez el-Bukhârî et Muslim. Leur tête serait petite et ils auraient de longs cheveux et des arcades sourcilières proéminentes, de même que des barbes. Leur front serait petit. Ils auraient le visage noir rendant indistincts les traits de leurs visages –el-Bukhârî et Muslim. Ils sauraient utiliser des arcs pour chasser –el-Bukhârî-, et ils connaîtraient le feu. Les Tchoutchounas parleraient et crieraient de façon grossière, et ils émettraient un sifflement qui effrayerait les éleveurs de rennes et leurs troupeaux. Enfin, Loren Coleman y voit volontiers un l'Homo heidelbergensis rescapé. Donc les descriptions des Tchoucuounas rappellent les Yajûj et Majûj habillés en poils de bêtes, aux faces comme effacées et chassant avec des lances et des flèches. La région est peuplée de turcophones, il est étonnant que les anciens assimilaient souvent ces êtres mythiques aux turcs.
Dans l'Encyclopédie Universelle Gallimard intitulé Etre Humain, à la page 23 on peut lire que notre espèce est la seule survivante du genre homo, et que nous avons de la chance d'encore exister : « Et les données suggèrent que notre espèce a connu plusieurs fois un déclin démographique qui aurait pu lui être fatale. Ce n'est peut-être qu'une question de chance que nous sommes encore sur la planète. Les fossiles révèlent que nos cousins ont vécus jusqu'à 30.000 ans (12.000 avec Floresiensis en fait). Des poches de population ont pu se maintenir plus longtemps encore, donnant naissance aux divers mythes de l'homme-singe - Sasquatch en Amérique du Nord, Alux en Amérique centrale, Yéti dans l'Himalaya ou Orang Pendek à Sumatra.
Enfin, les exégètes assimilent souvent ceux-ci aux turcs. Comme le visage comme aplati et les habits en poils de bêtes rappelle les turcs. Or, le mot gog peut provenir du turc. Gök qui prononcé par un turc de Sibérie peut s’entendre Gog. Gök signifie en turc, bleu, ciel et est également proche du mot Kök qui signifie racine. Il se peut que les turcs voyaient dans les Gogs des ancêtres éloignés, ou des êtres divins ou sacrés. Dans la mythologie turque, le premier homme était velu, c’est lorsqu’il a mangé de l’arbre interdit qu’il aurait perdu ses poils.
Une autre thèse est que les Gogs et Magogs se situeraient dans le Nord de l’Europe, d’ailleurs, selon les deux frères Johannes et Olaüs Magnus (1488-1544 et 1490-1557) : dans l’Historia de omnibus Gothorum Suenonumque regibus (1557), et l'Historia de gentibus septentrionalibus (1555) l'histoire de la Suède remonterait même à Gog et Magog ? Nous y reviendrons dans la partie chronologie concernant ce point.
Se pourrait-il donc réellement qu’il s’agisse d’une lignée humaine sœur à la nôtre ? Un hadith qualifie les Gogs et Magogs comme des enfants d’Adam : « Ya’jûj et ma’jûj sont de la descendance d’Adam et lorsqu’ils seront envoyés aux gens, ils saccageront leurs biens. Aucun d’eux ne mourra sans laisser 1000 hommes ou d’avantage. », selon al-Mustadrak, défini comme fiable par Hâkim et Dhahabî, une tradition authentique en tout cas. Cela suggère que ceux-ci diffèrent selon les croyances populaires du temps de Muhammad de nous autres par leurs physionomies. Peut-être que leur lignée femelle se croiseraient chez un individu des Homo erectus ou des Homo heidelberghensis ? Les anthropologues ont répertorié la croyance en l’existence d’hommes sauvages à travers le monde entier. La découverte d’hommes de Neandertal remontant à 27.000 ans et d’hommes de Florès vieux de seulement 12.000 ans nous permet de croire en l’existence d’hommes sauvages ayant pu exister encore plus récemment.
Quand à la Bête de Terre évoquée dans un autre verset, qui marquera les hommes sur le front, (Cor. XXVII : 82) : « Et quand la Parole tombera sur eux, Nous ferons sortir de Terre une bête qui leur parlera ; les gens n’étaient nullement convaincus de la véracité de Nos Signes ! ». La tradition rapporte que la bête devrait être aperçue deux fois avant de surgir définitivement. Elle semble être conçue, selon la lecture directe d’autres versets, comme d’origine extraterrestre : (Cor. 486/29 XLII) : « Et parmi Ses Signes il y a la création des cieux et de la Terre et ce qu’il a disséminé comme bêtes dans ces deux là. Il est Capable de les réunir quand Il le voudra. », l’usage ici de la formule izhâ signifie que cela a ou aura lieu, il n’est pas impossible que des espèces se rencontrent de temps en temps à travers l’immensité de l’Univers. La rencontre évoquée au verset : (Cor. 486/29 XLII), peut être le l'annonce prophétique de la bête parlante évoquée au verset : (Cor. XXVII : 82).
C-49. 306/24-6 XIX Le magnésium lorsque la femme est enceinte :
« Alors Il l’appela d’au-dessous d’elle : ‘Ne t’affliges pas, ton Seigneur a placé à tes pieds une source. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. Manges donc et bois et que ton œil se revigore’ »
Le besoin d'énergie des muscles des femmes enceintes fait qu'il faut un apport important de magnésium qui revigore en effet celles-ci comme le dit ce passage. Les dattes sont très riches en magnésium et en sucre, deux composants très énergisants. Les médinoises devaient avoir découvert cette vertu de leur fruit principal.
C-50. 306-7/20-2 XIX Naissance de Jésus sans père : s'agirait-il d'une méiose anormale :
« Elle dit : ‘Comment aurai-je un fils, alors qu’aucun homme ne m’a touchée -épousée- et que je ne suis pas prostituée ?’ Ainsi sera-t-il, et Nous en ferons un signe pour les gens. Elle devint donc enceinte de l’enfant. »
Certaines espèces animales se reproduisent sans sexualité –par parthénogenèse –, dont certaines espèces de reptiles : les lézards fouette-queue (Cnemidophorus Uniparens) qui ne possèdent que des femelles et se reproduisent sans gamètes mâles.
Dans une méiose normale, les chromosomes se séparent par deux et donnent 2 groupes sains de 23 chromosomes. Or, régulièrement le partage des chromosomes est perturbé. Un, deux, trois ou davantage de chromosomes se retrouvent dans le même gamète.
En fait les espèces sexuées doivent s'accoupler pour donner un oeuf à 2n chromosomes, pourtant cela n’est pas le cas chez Cnemidophorus Uniparens ; qui lors de la méiose transforme l’ovule haploïde en cellule diploïde en dédoublant ses chromosomes ; et cela sans qu’il y ait de fécondation. Chez l’ornithorynque nous avons trouvé 10 chromosomes sexuels X et Y, apparemment différenciés à partir de deux chromosomes sexuels XY de base.
Dans un cas d’aneuploïdie, un ou plusieurs chromosomes vont dans une même cellule fille. Si tous les chromosomes allaient dans une seule des deux cellules filles nous aurions un clonage naturel. Fût-ce le cas avec Jésus ?
Nous allons évoquer ici le fait que les généticiens ont découvert que chez l'homme, les conceptions sont 2,8 fois sur 10.000 le résultat spécial de l’union d’un gamète monosomique avec un second gamète nullosmique. En fait, nous connaissons tous le cas de la trisomie 21 où le bébé contient dans son génome 3 chromosomes 21. Or, cela vient de ce que parfois, lors de l’ovogenèse ou de la spermatogenèse la paire de chromosomes 21 passe dans la même cellule fille. Il existe également d’autres formes de trisomie dont la trisomie appelée 18, qui est mortelle et donc déjà moins bien connue : ceux qui sont concernés ne sont pas viables. Cela vaut encore pour les cellules sexuelles et pour tous les autres chromosomes du génome humain.
Ce trouble de la division cellulaire est appelé aneuploïdie : la paire d’un type de chromosomes passe dans une seule des deux cellules lors de la méiose, laissant l’autre cellule sans ce chromosome-là - nullosomie. Cela arrive assez souvent de sorte que 2,8 personnes sur 10.000 sont issues d’un gamète –spermatozoïde ou ovule- nullosomique avec un autre gamète monosomique. Le bébé devient donc sain : les chromosomes manquants dans un des gamètes figurant en double dans l’autre gamète. Or, le nombre des gamètes possédant une pai4 re d’un seul type de chromosome ont une certaine probabilité de trouver un complément génétique dénué de ce chromosome-là et de rendre le zygote viable. Alors que la probabilité de tomber sur une combinaison entre deux gamètes dont l’un possède plus d’un seul chromosome en double et l’autre étant dénué de précisément ces chromosomes excessifs-là. Les 2,8 conceptions sur 10.000 cités plus haut ne sont que la partie émergente de l’iceberg en ce qui concerne les gamètes malformés. Effectivement, toutes les anomalies chromosomiques seraient même la cause de 50% des fausses couches dans les trois premiers mois de grossesse, les formes diverses d’anomalies génétiques dépassant les cas d’aneuploïdies et englobant les chromosomes abîmés en général.
Nous estimons à 20% les embryons ayant un nombre anormal de chromosomes. La quasi-totalité de ceux-ci meurent dans des fausses couches. Or, si un ovule avait de cette même façon fait passer l’ensemble, c'est-à-dire la totalité, de ses chromosomes dans un seul des ovules jumeaux, nous aurions un zygote prêt à donner un individu viable. Autrement dit Jésus pourrait très sérieusement être un « clone naturel » de sa maman, mais en mâle ; de la possibilité d’être une femme au génome XY ou un homme au génome XX, nous en avons traité ailleurs.
Cela arrive peut-être même plus souvent que nous ne le croirions. Le Vatican a reconnu plusieurs fois que des femmes ont conçu étant vierges : mais ce sont toujours de bébé filles dont il s’agirait. Des témoignages similaires sont connus dans le monde musulman, notamment au Maroc, ou des femmes ont été enceintes sans mari, alors que leur religiosité était connue de tous. Peut-être s’agit-il de fillettes, du fait qu’une femme ne possède généralement pas de fameux chromosome Y nécessaire pour un bébé mâle ? Nous avons évoqué l’existence de plusieurs chromosomes y chez certaines personnes, dont dans de rares cas connus il y a coexistence dans le même zygote de deux chromosomes y différents, prouvant qu’une femme peut porter un chromosome y et avoir une descendance. Des cas de femmes de caryotype Xy et de phénotype féminin fertiles ont été découvertes dans plusieurs centres d'obsétriques et de génétique en Allemagne, en Croatie, etc. De même, nous avons discuté ailleurs du fait que l’homme possède 46 chromosomes et expliqué en quoi cela démontre que parfois les aberrations chromosomiques sont la base de l’évolution. Le chromosome y des mammifères est instable et subit des modifications fréquentes, expliquant de nombreuses anomalies chromosomiques sexuelles. En outre, le chromosome y a développé la faculté de se réparer qui provoque également certains effets conséquents lors de la reproduction.
Nous avons vu que le clonage naturel par le biais de l’aneuploïdie est potentiellement probable sur une femme sans contact physique avec un homme. De plus il est remarquable que dans plusieurs civilisations il soit fait allusion à des vierges qui auraient enfanté des fils sans copulation. Horus serait né de la vierge Isis, Bouddha de la vierge Maya, Mithra dans la civilisation persane serait né lui aussi d’une vierge. Peut-être que le phénomène est simplement expérimenté dans l'histoire ? Mais aucun cas de clone naturel n'a été confirmé dans des centres scientifiques officiels.
En laboratoire, les scientifiques introduisent la cellule du donneur dans l'ovocyte en métaphase II à l'aide d'un filet électrique et assurent la stabilité de la caryocinèse en tenant bas le MPF de façon chimique en jouant sur le gène Cdc2. Le but étant en fait de synchroniser le cycle de réplication du noyau du donneur avec le cycle de reproduction différent de l'ovocyte. Il est probable que la caryocinèse est perturbée lors du clonage du fait que touts les organites du cytoplasme du donneur sont introduits dans l'ovocyte perturbant le rythme de la division cellulaire. Or, en cas d'une aneuploïdie totale, le noyau et l'ovocyte étant déjà synchronisés, la caryocinèse devrait naturellement se maintenir stable. Si de tels cas existent dans la nature, ce doit être très exceptionnel, or il faudrait comparer l'ADN du clone naturel avec celui de ses parents pour constater le phénomène.
Marie a donc pu biologiquement donner vie à un enfant mâle sans mari ; cela est sans doute statistiquement exceptionnel et très peu probable, mais il est désormais bien clairement établi que cette probabilité n’est en tout cas pas nulle. Les coréens ont désormais cloné des humains, ce qui conforte notre approche comme étant probable.
Outre l'instabilité du chromosome y en règle général et sa faculté de réparation, il faut encore soulever les antécédents familiaux de la famille de Marie. Des cas de fertilité, d'accouchement tardifs, etc. Il semble donc vraisemblable que Marie ait pu hériter d'un chromosome y particulier et que celui-ci se soit réparé chez Jésus. Si ce que l'histoire nous a rapporté est vrai, il semble qu'il s'agirait d'un cas probable d'une extrême rareté, très peu probable, mais théoriquement probable.
Pour ce qui est du sexe masculin de Jésus s’il possède les mêmes gènes que Marie, voir supra l’analyse de ce domaine. En bref, rappelons ici qu’il existe des hommes XX normaux et des femmes XY qui peuvent enfanter et transmettre le chromosome Y à un fils. Il arrive qu’une femme XY possède des gènes inhibés qui en fait une femme, ces gènes peuvent se manifester en une seule génération.
C-51. 310/67 XIX L'Homme décrit comme étant créé alors qu'il n'était rien du tout :
« L’homme se rappelle-t-il que Nous l’avons créé, C’est Nous qui l’avons créé alors qu’il n’était rien. »
Ce verset précède philosophiquement ceux qui parlent de la création de l'homme au Paradis depuis l'argile et sa descente sur Terre -dans le ventre d'une maman ?-, pour aller à l'origine matérielle de l'homme qui ne devait être rien du tout au commencement. Cela montre que la matière universelle n'aurait pas toujours existé selon le Coran.
D’un point de vue matériel, les atomes qui constituent notre corps sont issus des lois mathématiques qui régissent la physique subatomique. Lorsque nous descendons aux profondeurs de la matière nous terminons notre parcours avec des informations purement mathématiques où même la dimension temps disparaît des formules. Comparée en philosophie orientale à la transformation de l’ordre divin, du logos, en matière dont nous devions devenir témoins de la sorte. Et physiquement, le vide matériel fait place à des ondes, vidés de matière et de temps, formulées de façon purement mathématique qui peuvent rejoindre les descriptions du Coran : (Cor. II : 117), (Cor. III : 47), (Cor. III : 59), (LIV : 49-50), etc.
La complexité de ces lois physiques nécessite de faire appel à plusieurs dimensions cachées. Et les physiciens essayent de trouver des explications pour expliquer l’homogénéité de l’Univers issu paradoxalement d’un genre d’explosion, ainsi que pour éviter les infinis découlant des lois de la physique actuelle sans doute imparfaite. Quels que soient les mécanismes ayant permis cette perfection le résultat est étonnant et plein de surprises.
C-52. 324/30 XXI L'origine aquatique de tout être vivant :
« Ceux qui ont mécru n’ont-ils pas vus que les cieux et la terre formaient un tout soudé, et que Nous les avons tout de suite séparés ? A partir de l’eau nous avons formé toute chose vivante. »
Les propriétés fantastiques de l'eau font que tout organisme vivant est fait d'eau. Par ce verset il faut simplement comprendre que l'eau est source de vie. L'eau est un excellent solvant, il se dilate en refroidissant, à la faculté de se lier par des ponts hydrogène etc. Et chacune de ces particularités lui donne le rôle principal dans le développement et la biochimie de la vie. Ce verset est très intéressant, car il lie le ciel et la Terre en un tout, et lie tout organisme vivant à une seule source, l’eau. Il enseigne donc l’origine de l’Univers et l’origine de la vie.
Chronologiquement, l’apparition de la vie primordiale a commencée quasiment en même temps que l’apparition de l’eau sur Terre, des cyanobactéries datées vers 3.850.000.000 d’années ont peut-être existés. La Terre est datée de 4.500.000.000 d’années. L’eau est surgie des profondeurs de la Terre quand la Terre se formait, ce qui laisse une très faible marge de temps entre l’apparition de l’eau liquide en surface et l’apparition des formes de vies. Au Cambrien -440 millions à 510 millions d’années- les animaux pluricellulaires étaient également aquatiques. Les sources hydrothermales sont selon les spécialistes des lieux où la vie a pu germer très tôt sur Terre. Les poissons sont considérés comme les ancêtres des tétrapodes. Les oiseaux et les serpents auraient évolué depuis les tétrapodes. Donc, la vie a dû débuter dans les fonds aquatique dans le sens propre de ce passage du Coran, même si ce n'était probablement pas le but visé.
C-53. 327/69 XXI Le feu qui ne brûle pas (Physique) :
« Nous dîmes : ‘Ô feu ! Sois pour Abraham d’une fraîcheur salutaire !’ »
Au-delà d'une certaine température, le feu commence paradoxalement à donner une sensation de froideur. Mais quelle que fût la température du feu du fameux bûcher où a été placé Abraham, celui-ci n’y est pas mort, par miracle ? L'historicité d'Abraham est généralement acceptée comme non fondée. Nous allons montrer le culte du soleil, de la lune et les constructions de maisons en pierres de type Ka'ba chez les hittites dont proviendrait Abraham selon certains midrashim.
C-54. 330/91 XXI Jésus naît sans père :
« Et celle qui avait préservé sa chasteté ! Nous insufflâmes en elle un souffle de vie venant de Nous et fîmes d’elle, ainsi que de son fils un signe pour l’Univers ! »
La question a été amplement étudiée plus haut.
C-55. 332/5 XXII Embryologie : création d'Adam de terre et sa descente possible dans le ventre d'une maman sous forme d'une gouttelette - La sécurité de la gestation chez les mammifères (mieux que chez les ovipares, reptiles et marsupiaux.) - Perte de mémoire sénile.
« Ô hommes ! Si vous doutez au sujet de la Résurrection, c’est Nous qui vous avons créés de terre, puis d’une gouttelette, puis d’une adhérence, puis d’une petite bouchée formée aussi bien qu’informe. Il en est parmi vous qui meure –jeune–, tandis que d’autres parviennent au plus vil de l’âge si bien qu’ils ne savent plus rien de ce qu’ils savaient au paravent. »
On raconte que Muhammad aurait un jour dit ceci : « Certes, chacun de vous, lorsqu’il est créé dans le sein de sa mère est pendant quarante jours une gouttelette, alors il devient une adhérence pendant un semblable durée de temps, alors il devient une petite bouchée de chair pendant une semblable durée de temps ; là-dessus l’Ange lui est envoyé qui lui insuffle l’âme. » -el-Bukhârî : 430. Ce hadith est celui dont les penseurs musulmans modernes se basent pour autoriser l’avortement, dans certains cas extrêmes bien déterminés, si le bébé n’a pas encore 120 jours - don de l’âme. Adam aurait été créé de terre au Paradis, il aurait ensuite été envoyé sur Terre pour avoir commis un péché. Serait-il alors selon la conception coranique d'Adam, et suivant notre verset transformé en une gouttelette dans le ventre (un lieu sûr) d'une femelle ; la gouttelette aurait pu être transformée en une adhérence ressemblant à une sangsue et à un caillot de sang ?
Ce n’est pas par manque de respect pour le professeur Moor qui a rédigé un article sur l’embryologie dans le Coran, ni contre M. Bucaille qui considèrent les stades de ‘alaq, mudgha et idhâmah indépendamment de ce hadiths sain que nous avons choisi de nous baser sur cette chronologie. Ni en doutant de leur objectivité. D’ailleurs, il faut souligner que les fausses couches ont existé de tous temps, et que les stades de l’embryon ‘alaq (40 jours), mudgha (80 jours) et idhâmah (120 jours) pouvaient être observés à l’époque de la rédaction du Coran. Cela n’est pas en soi surnaturel. Déjà l’ovule est visible à l’œil nu si l’on se concentre un peu.
Nous ne pouvons pas quitter ce point-ci sans avoir expliqué le sens en arabe des mots utilisés à travers le Coran concernant le développement embryonnaire chez l’espèce humaine. Puisque ces éminents savants ont fait des explications différentes sur la chronologie de l’embryologie selon ce passage. Car il existe un hadith chez Muslim qui donne le timing conceptuel de ces transformations –Muslim : 2643, ibn Mâja : 76, abû Dawûd : 4708. Nous l’avons cité supra.
L’ovulation a été photographiée par le gynécologue Jacques Donnez à la clinique universitaire de Saint-Luc de Bruxelles le 11 Juin 2008. Contrairement à ce que l’on croyait, l’ovulation n’était pas violente mais a durée 15 minutes. Le spécialiste a dilaté l’organe avec un gaz pour rendre l’événement plus visible. Le fluide folliculaire –la gouttelette jaune- contenant l’ovule qui sort de l’apex du follicule -en rouge- est bien de couleur jaune comme selon le hadith.
Le mot nutfa signifie gouttelette. Remarquons qu’une goutte de pluie ne peut pas mesurer plus de 3 millimètres pour des raisons physiques. Or, celle-ci se condense depuis 100.000 à 1.000.000 de gouttelettes. Lorsque l’œuf fécondé arrive dans l’utérus, il mesure 1 mm. Il faut ici comprendre une quintessence du semence et des sécrétions vaginales de la femme. Le gros du semence ressortant après la fin de la copulation, par le vagin. Or, le cytoplasme dans lequel baignent les organites cellulaires est liquide et s’apparente à l’idée de gouttelette. Cette gouttelette est qualifiée de mélange ailleurs : (Cor. 578/2 LXXVI) : « Nous avons certes créé l’homme d’une gouttelette faite d’un mélange pour le mettre à l’épreuve. ». Visible dans l'apparence du semence. C’est-à-dire qu’il indique de la sorte une infime quantité de fluide faite d’un mélange : ce qui correspond bien à une seule cellule issue du corps jaune et du semence. Le semence est concrètement le mélange de substances sécrétées dans des organes diversifiés comme les testicules, la prostate, les vésicules séminales, les glandes de Méry, de Cooper et de Littré.
Thawban a transmis selon Muhammad qu’il aurait expliqué un jour que la maman aussi a un genre de semence et que cela explique que parfois le bébé ressemble également à la maman, en rapport avec la concurrence de vitesses entre les deux liquides séminaux –Muslim : 315. Nous lisons ceci : « Le liquide de l’homme est blanc et le liquide de la femme est jaune. Ces deux liquides se rencontrent. Si c’est le liquide du père qui a le dessus l’enfant devient un garçon selon la volonté de Dieu, si c’est le liquide de la mère qui a le dessus l’enfant devient une fille selon la volonté de Dieu. ». Au cours de l’ovulation, l’œstrogène secrétée par les follicules ovariens et synthétisée par les cellules de la granulosa, interagit avec les hormones du lobe antérieur de l’hypophyse –au cerveau- et provoquent l’ovulation. Alors le follicule se transforme en corps jaune.
Ensuite, s’il n’y a pas de fécondation le corps jaune régresse et les menstruations commencent, mais le corps jaune se maintient en cas de fécondation et quand il y a nidation, la progestérone du corps jaune maintient alors même la grossesse. La couleur blanche du semence vient de la couleur du liquide provenant de la prostate. Après la fécondation, les quelques 25.000 gènes des deux génomes paternel et maternel entrent dans un jeu complexe de régulation génétique où les protéines provoquent la fabrication ou l’arrêt de la production d’autres protéines, jusqu’à ce qu’au final l’enfant ressemble plus ou moins à chacun de ses parents, y compris sur le sexe du futur bébé.
Le mot ‘alaq vient, lui, de ‘aliqa qui signifie s’accrocher. Cela correspond au fait que le bébé s’accroche forcément sur la paroi de l’utérus. L’ovule fécondé fait sa nidation très vite, mais il n’est pas accroché vraiment. La transformation du mélange liquide vers le stade adhérence se fait durant les premières semaines. En effet, il est nourri par l’endomètre durant les deux premiers mois, l’implantation est progressive, le bébé s’accroche graduellement. Il est remarquable qu’au terme du premier mois, seul le cordon ombilical encore fort large relie notre embryon aux annexes embryonnaires ; Ce n’est qu’au bout de trois mois qu’il se ressource fermement du système sanguin de la maman. Donc l’embryon de 40 jours se trouve accroché comme le dit le prophète.
‘alaq suggère également ‘’caillot de sang’’. En fait, ce sens aussi est une très belle image, comme les cellules embryonnaires font que le bébé d’une quarantaine de jours (durée du stade ‘alaq, selon notre hadith supra) fait 4 petit centimètre de haut et ressemble à un caillot de sang empli de pus jaunâtre accroché à l’utérus. A ce stade, la fibrine emprisonne en fait même les globules rouges de sorte à colmater les vaisseaux car le cœur s’est formé –il est le premier de tous les organes à se former– et va battre de plus en plus vite usant les veines si fragiles du bébé en formation. La coagulation joue ainsi bel et bien un rôle important dans le développement de la vascularisation, première phase du développement embryonnaire. En plus, en entourant les vaisseaux sanguins, les caillots guident les cellules dans leur migration pour la spécialisation des organes minuscules et les tissus vivants.
Le mot mudgha vient de madagha qui signifie mâcher. Muhammad utilise dans une autre tradition ce mot mudgha pour évoquer la petite bouchée de chair qu’est le cœur par rapport au corps, dans le 40 hadith de Nawâwî, en ces termes : « Vraiment, il y a dans le corps humain une petite bouchée (mudgha) qui si elle est saine, permet au corps de prospérer et si elle est mal de complètement le corrompre : c’est le cœur ! ». En plus, le stade de Mudgha est très intéressant dans ce passage-ci, car nous lisons que le bébé est à ce stade formé en partie et en partie non formé. Et comme le bébé de 80 jours -stade mudgha selon Muhammad- fait une petite bouchée dont les différents organes sont encore disproportionnés et inaptes à vivre, cela est d’une puissance de précision très ingénieuse. Le bébé de 80 jours fait 5 à 6 centimètres, soit précisément une bouchée.
Notons qu’un bébé de 120 jours -stade idhâmâ selon notre célèbre hadith de Muhammad écrit plus haut- peut théoriquement vivre et que les proportio4ns se perfectionnent, ses os durcissent en quittant le stade de cartilage au stade d’ossification, de même que les muscles se renforcent pour ressembler à un fin vêtement sur le petit organisme squelettique, maigre à l’extrême. Le mot idhâmâ est utilisé par Muhammad en se termes « J’ai été commandé de me prosterner sur sept idhâmâ : le front, les deux mains, les deux genoux et les deux bouts de pieds » -Muslim : 490. Le mot idhâmâ comprend donc les os, le cartilage et l’enveloppe. Il est clair que les os ne touchent pas vraiment le sol lors d'une prosternation. Si nous tenons compte du sens cité ici du mot idhâmâ, nous pouvons noter que l’enveloppe du bébé-idhâmâ qui est fait de muscles et de peau se forme préalablement bien jusqu’au 120ième jour et comme décrit dans notre verset : en effet, les muscles ne sont pas issus du même bourgeon qui donne les os, ils proviennent de somites du mésoderme et ne font que suivre fidèlement la structure du squelette ; et nous ignorons encore comment les muscles se lient au squelette. C’est ainsi que nous lisons fa kasawnâ’l idhâmah lahman soit et vêtîmes parallèlement les os de chair. La lettre fa témoigne que cela doit être prompt.
Donc les stades sont bien ; 1°) Gouttelette : ovule fécondé, liquide spermatique et fluide folliculaire ; 2°) Adhérence ensanglantée, sorte de sangsue qui s’accroche -vers 40 jours ; 3°) Une petite bouchée d’environs 5 cm en partie créée et proportionnée -vers 80 jours ; 4°) Un corps squelettique revêtu d’un habit de chair –vers 120 jours. Ces stades sont cités notamment au verset : (Cor. P.342/12-5 XXIII) : « Nous avons certes créé l’Homme d’un extrait d’argile, puis Nous en fîmes une gouttelette en un lieu sûr –matrice. Ensuite, Nous avons fait de la gouttelette une adhérence, de cette adhérence Nous avons fait une petite bouchée et avons transformé la petite bouchée en des os que Nous avons vêtis d’un habit de chair. Ensuite Nous en fîmes une créature nouvelle. ». Actuellement des scientifiques fabriquent des objets en matériaux divers sur lesquelles ils greffent des cellules qui les recouvrent parfaitement.
Ce passage évoque aussi, un peu plus loin, la perte de mémoire sénile. Les personnes âgées peuvent en effet en arriver à oublier leur nom, mais même ce à quoi servent des lunettes ou des souliers. Elles peuvent donc littéralement oublier tout ce qu’elles savaient comme le stipule avec ingéniosité le verset. Nous n’allons pas nous attarder ici aux explications biologiques et neurologiques de ce phénomène connu dont souffrant certaines personnes dans leur vieillesse. En bref, on estime à environs 10% la proportion des personnes âgée de plus de 65 ans souffrant de démence sénile. Le nombre de neurones diminue, l’épaisseur du cortex cérébral s’atrophie et des amas de protéines forment par régions des plaques séniles. Différents troubles mentaux naissent alors, dont la perte de mémoire.
C-56. 341/73 XXII La difficulté de créer une mouche :
« Ô hommes ! Une parabole vous est proposée écoutez-là : ‘Ceux que vous adorez en dehors de Dieu ne sauraient même pas créer une mouche, quand même ils s’uniraient pour cela. Et si la mouche les dépouillait de quel que chose, ils ne sauraient le lui reprendre.’ »
S’il est aisé de se moquer de l'aspect d’une mouche, une analyse approfondie de son anatomie et de son fonctionnement physiologique ne peut que nous laisser bouche ouverte devant la complexité de ses facultés. Imaginez un instant que vous essayiez de fabriquer un robot aussi petit, capable de voler en zigzag, de piquer une pointe et d'éviter d'être touché. Ce robot devra qui plus est s'auto-charger en énergie en se débrouillant d'une façon totalement autonome et pourra se reproduire. Il pourra voir, entendre et sentir des parfums et des goûts etc., et aussi posséder une mémoire des odeurs et des douleurs. De fait, il n'est pas chose aisée de reproduire un tel prodige de technologie encore à notre époque que voici. En outre, si une mouche prend de la nourriture, elle a un système digestif tel que l’aliment est immédiatement digéré comme souligné par certains concordistes, chose évidement encore une fois impossible à savoir par un homme de l'époque du Coran et dont le verset ne dit d'ailleurs rien.
Des scientifiques ont étudié très largement les drosophiles, leur ont fait subir des mutations indénombrables. Ils ont ainsi causé la naissance de millions de mouches handicapées, et très peu sinon aucune transformation favorable. Le verset parle bien de créer une mouche depuis rien du tout, pas de les transformer en monstres. Il faut en outre comprendre que le verset parle de la fabrication d'une mouche de la part des idoles en pierre ou en bois, l'idée que des hommes fabriquent une mouche n'étant sans doute pas imaginable à l'époque, mais dont le verset ne parle pas ici.
C-57. 342/12-5 XXIII Adam comme étant envoyé sur Terre dans le vendre d'une femelle ? - Embryologie :
« Certainement, Nous avons créé l’Homme des origines de la terre ; Ensuite Nous le rendîmes une gouttelette en un lieu sûr (un utérus). Ensuite Nous transformâmes la gouttelette en une adhérence. Et transformâmes l’adhérence en une petite bouchée. Et transformâmes la petite bouchée en un squelette que Nous revêtissions d’un habit de chair. Ensuite Nous le transformâmes en une création nouvelle. Gloire à Dieu le Meilleur Façonneur ! Et puis après cela vous mourrez. Et puis, au Jour de la Résurrection, vous serrez ressuscités.».
Le personnage mythique d'Adam est décrit selon la lecture littérale de ce passage du Coran comme ayant été formé de terre au Paradis, et ensuite avoir été envoyé sur Terre dans le ventre sûr d’une mère en pénitence, comme il commit un péché au Paradis. Dans cette hypothèse originale propre au Coran, il est décrit comme ayant été transformé en une gouttelette dans le ventre d'une femelle ; la gouttelette ayant été transformée en une adhérence ressemblant à une sangsue et à un caillot de sang. En fait, comme déjà explicité plus haut, l'embryon de 40 jours visible clairement lors d'une fausse couche, est semblable à une sangsue du même âge et l'analyse au microscope de l'intérieur de l'embryon à ce stade révèle même curieusement la présence de nombres de petits caillots de sang qui joueraient un rôle de guide dans la spéciation des cellules et la spécialisation des différents types de tissus. Toujours selon cette version coranique Adam est décrit comme s'étant ensuite transformé en une petite bouchée au bout de 80 jours, un embryon à ce stade fait environs 5 centimètres, et ses organes continuaient à se développer. Au bout de 120 jours, il vit ses os durcir et pousser très vite, le revêtement musculaire suit ce même processus de croissance. Un fœtus de quatre mois est de fait si maigre que l'image du Coran est très perspicace en comparant les muscles et la peau à un habit sur le squelette. Selon ce passage du Coran Adam est décrit finalement comme une nouvelle créature, il faut peut-être bien comprendre autre que la forme humaine originelle du paradis. La suite de ce passage peut expliquer qu'Adam serait devenu mortel après cette seconde création imaginée comme khalqan âkhar. Les mêmes termes sont utilisés au verset : (Cor. p.398, v.20 sourate : XXIX).
C- 58. 353/31 XXIV Le cerveau d’un homme réagit à la vue d’une femme comme quand il a vu un bon plat ou est en appétit :
« Et dis aux croyantes de diminuer de leur regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs formes que ce qui demeure apparent ; qu’elles serrent leurs fichus au-dessus de leurs échancrures. Et qu’elles ne montrent leurs beautés qu’à leurs maris, ou leurs frères, ou leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux servantes, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties secrètes de la femme. Et qu’elles ne frappent pas avec les pieds à terre de sorte que l’on devine ce qu’elles cachent de leurs parures. »
Des scientifiques ont étudié le cerveau des hommes à la vue de belles femmes et ont découvert, qu’alors, la région du noyau accumbens qui intervient en manque de drogue ou ayant l’appétit agissait, de sorte que cet état génère une certaine dépendance. L’étude chez les femmes n’aurait rien donné de pareil. Il existerait donc bel et bien une différence biologique entre les réactions des deux sexes, comme nous en avons l'intuition dans nos rapports avec l'autre sexe. De même, un homme peut entrer en orgasme naturellement parfois avant même la pénétration sexuelle ou le toucher. Alors que cela n’est pas le cas chez les femmes. Donc, d’un point de vue physiologique et considéré d’un point de vue expérimental, le commandement coranique aux musulmanes de se couvrir, quoi que cela heurte nos us et coutumes en Occident, a sans doute une base morale et psychologique profonde assez compréhensible du moins dans les pays chauds, surtout si les relations extraconjugales sont considérées immorales et interdites. Nous ne discutons pas ici de l’aspect éthique et philosophique de la question.
Le passage autorise aux femmes de se couvrir d’une façon supportable –pas dans des caisses-, même si une partie de leurs formes féminines restent voyantes en partie : comme la forme des hanches ou de la poitrine. Rien du Coran ne mentionne les cheveux, les bras, ou les jambes. D'après Raghib (dans son Mufradat), le mot Khimar signifie tout ustensile vestimentaire servant à se couvrir et a pris par l'usage le sens de voile, et d'après Luxenberg, le mot Khimar signifiait la ceinture devant permettre de fermer la fente de la jallabah et différencier les femmes de bonnes moeurs. Le Coran commande aux musulmanes de diminuer de leur regard, pas de garder les yeux figés vers le sol. La couleur noire n’est pas mentionnée dans le Coran.
En outre, le verset s’adresse bien aux seules croyantes musulmanes, pas aux non musulmanes. Les autres femmes devaient cependant éviter l’ostentation et le dénudement excessif en terre d'islam, leurs épaules, leur torse et leurs jambes peuvent ne pas être cachés dans une région islamisée, traditionnellement, les musulmanes suivent l'usage des femmes des Ansar qui avaient décidé de se couvrir fortement, y compris les cheveux, et pour certaines même le visage à la suite de ce verset.
C-59. 356/45 XXIV Tout être vivant est fait avec de l'eau :
« Et Dieu a créé de liquide séminal tout animal. Il en est qui déambule sur le ventre, d’autres marchent sur deux pattes et d’autres encore marchent sur quatre. Dieu crée ce qu’Il veut Dieu est Omnipotent ! »
Ce passage remarque que tous les animaux qui se meuvent sur Terre sont créés depuis du liquide séminal, selon ce que l’éminent exégète, Qurtubî rapporte de al-Naqqâsh. Les animaux sont issus d’un liquide séminal, transmis de génération en génération. Les poissons déambulant sur leurs ventres, les amphibiens, les reptiles, les mammifères, tous se reproduisent depuis du liquide séminal. L’eau est citée pour qualifier le liquide séminal à plusieurs endroits dans le Coran : (Cor. XXV : 54), (Cor. LXXXVI, 6-7). Et vraiment, plus de 90% du liquide séminal est de l’eau. Ici, nous pouvons également établir un parallèle avec le principe de l’émergence, tout être vivant naît d’un être vivant. Cela depuis l’apparition de la vie animale sur Terre. Ce verset est de ceux qui témoignent clairement d'une conception évolutionniste simplifiée peut-être en grande partie subconsciente : « Dieu crée ce qu’Il veut Dieu est Omnipotent ! ». On est conduits à penser lors d'une analyse critique du Coran et de ce que la tradition rapporte des enseignement de Muhammad que la croyance propre de l'homme était un genre archaïque de type évolutionniste très simplifiée. Plusieurs passages du Coran mélangent et amènent manifestement à la fusion entre cette approche originale d'un Adam issu de parents sur Terre même, et la croyance antique de la création par un dieu à partir de glaise.
Les propriétés exceptionnelles de l'eau font que tout organisme vivant est fait d'eau. Des poissons issus des eaux jusqu’aux mammifères et jusqu’aux primates tous seraient issus des fonds des eaux, depuis le Cambrien. Détail évidement ignoré à l'époque de Muhammad, le verset ne peut donc pas être compris de cette façon.
C-60. 357/58 XXIV Sommeil du midi :
« . avant la salât de l’aube, à midi quand vous enlevez vos habits, ainsi qu’après la salât de la nuit, trois occasions de se dévêtir. »
Il est conseillé de dormir au temps du midi solaire, du fait que notre organisme semble, comme pendant la nuit, exiger un peu de sieste dans cette tranche horaire. Le corps refroidit légèrement et la concentration diminue. La sieste du midi diminuerait les accidents de travail et de route. Il a été démontré par Sara Mednick à Harvard, que la sieste de midi augmente la concentration visuelle pendant le restant de la journée, y compris en Europe où ne règne pas un climat tropical.
C-61. 364/54 XXV L'espèce humaine comme étant créée d'eau (semence) :
« Et c’est Lui qui de l’eau a créé une espèce humaine qu’Il unit par les liens de la parenté. »
Le Coran utilise le terme « mâ » pour le liquide séminal aussi. Ici, nous dirions que c’est au liquide séminal qu’il est fait allusion. En biologie moderne nous parlons d’émergence ; et cela veut dire que toutes les espèces sont issues les une à partir des autres. Dans ce cas de figure nous pouvons comparer aussi le liquide séminal à l’eau comme base conductrice des êtres vivants. Un serpent n’est-il pas un être vivant ? Et une poule ? Et les amphibiens ? Donc, l’usage du mot « mâ » de cette façon est originale. En lisant donc « Il créa tout être vivant d’eau » nous pouvons également comprendre que le Coran conçoit la vie comme un continuum liant les espèces entre elles par la reproduction, une forme simplifiée d'évolution donc. Ici l’espèce humaine est dite être créée de liquide séminal. Cela rejoint un hadith où Muhammad est dit avoir répondu à quelqu’un qui lui aurait demandé de quoi a été créé l’homme, crachant dans la paume de sa main : « D’une eau comme celle-ci. ».
C-62. 436/12 XXXV Les animaux marins d'eau douce et d'eau salée :
« Les mers ne sont pas identiques : -l’eau de- celle-ci est potable, douce et agréable à boire ; et celle-là est salée, amère. Cependant de chacune vous mangez une chaire fraîche. »
Il y a des formes animales fort variées dans les eaux douces et dans les eaux salées. Et ceux-ci aussi sont différents les uns des autres, comme leurs milieux sont différents. Les fleuves ont une faune différente des mers et océans.
C-63. 378/16,18 XXVII Langage des oiseaux et des fourm (qui sont étudiés actuellement) :
« Et Salomon hérita de David, et dit : ‘ Ô hommes ! On nous a appris le langage des oiseaux ’ . Quand ils arrivèrent à la vallée des fourmis, la fourmi dit : ‘ Ô fourmis ! Entrez dans vos demeures, que Salomon et ses armées ne vous écrasent pas sans s’en rendre compte !’ »
Selon ces versets, Salomon hérita de son père David de la science du langage des oiseaux et des fourmis. A savoir que le Coran et la tradition musulmane attribuent un langage même aux rochers, au Paradis ou encore à l'Enfer. Mais il s'avère que les fourmis ont vraiment un langage. Les spécialistes tentent depuis quelques temps de déchiffrer le langage de ces êtres en effet. Ils ont leur façon de communiquer dont nous ne savons pas encore grand chose. Plusieurs découvertes sur les poules et autres aviaires ont révélé que l’intelligence des oiseaux était beaucoup plus élevée que nous ne le croyions. Les poules sont capables d’abstraction par exemple. Une poule qui observe des pattes d’un poussin en photo reconnaît le poussin devenu adulte par ses pattes. Les oiseaux peuvent exécuter une danse pour séduire, ou apprendre des dizaines de mots. Un oiseau peut imiter le geste d’une personne et témoigner de ce qu’il fait etc.
La fourmi a un langage aussi, qui est formulé principalement de mouvements définis et de molécules odorantes. L'une des molécules de la fourmi signale, comme le dit le Coran, un danger pour rentrer dans la fourmilière, il existe encore des molécules pour guider des congénères vers les régions de récoltes etc.
C-64. 379/20-24 XXVII La huppe et d'autres oiseaux migrateurs ? Le potentiel intellectuel des oiseaux.
« Puis, il passa les oiseaux en vue et dit : ‘Pourquoi ne vois-je pas la huppe, est-elle parmi les absents ?’ . Mais elle n’était restée absente que peu de temps et dit : ‘J’ai appris ce que tu n’as pas appris ; et je te rapporte de Saba une nouvelle sure’. ‘Je l’ai trouvée elle et son peuple se prosternant devant le soleil’.»
Les oiseaux migratebrsquo;atrophie et des amas de prot´4urs s'orientent notamment à l’aide du soleil. Salomon veillerait-il dans ce cas, en été, que les divers oiseaux migrateurs étaient venus sur son territoire ? La huppe a pu en effet découvrir le royaume de Sabah en suivant sa migration vers le soleil lors d'un changement possible du climat qui l'aura amené à échouer avec ses congénères peut-être par là-bas ; peut-être aussi que la huppe aurait découvert la partie africaine du royaume qui aurait pu exister selon certains témoignages sur le continent voisin.
Les oiseaux ont un langage fait de cris et de gestuels que Salomon et David maîtriseraient selon les enseignements du Coran : (Cor. XXVII : 16). Les découvertes modernes au sujet des aptitudes cognitives des oiseaux sont en outre vraiment étonnantes. En effet, depuis que Ludwig Edinger avait établi, fin XIXe, sa classification des cerveaux des vertébrés en fonction du pallium (réservé aux aptitudes sophistiquées) et du subpallium (réservé aux aptitudes innées et primitives), croyant erronément que les oiseaux ne bénéficiaient que d’un cerveau archaïque très peu propice aux facultés avancées : les oiseaux étaient considérés comme intellectuellement peu évolués. Jusqu’à ce que Georg Striedter prouve que chez les oiseaux le pallium se structure en fait de façon nucléaire, en grappes de neurones, à la différence du cortex cérébral des vertébrés disposant donc de 70 % de leur cerveau comme pallium. En plus, des expériences ont démontré que les oiseaux sont capables de facultés intellectuelles époustouflantes. La psychologue Irène Pepperberg se pencha sur ce sujet et réussi à faire mémoriser et employer au moins 100 mots anglais pour communiquer à un perroquet gris nommé Alex. Alex réussit à additionner et reconnaître des groupes de cubes et d’objets de couleurs différentes. Le perroquet : à qui la psychologue fit, en 2005, à l’Université de Brandeis (Etats-Unis), un test éloquent - Alex est âgé alors de 28 ans. Disposant devant Alex un nombre n1 de cubes d’une couleur c1, un nombre n2 de cubes d’une couleur c2 et un nombre n3 d’objets de couleur c3 et demandant à l’oiseau quelle est la couleur des objets au nombre de n4 ; et l’oiseau répondit aucun (none). Il avait découvert le nombre zéro. Remarquons que l’Eglise a dans le temps rejeté le zéro considéré comme un outil satanique. De même, des scientifiques testèrent des poules en leur montrant des photos de poussins. Lorsque les volatiles reconnaissaient les poussins ils recevaient des graines en récompense. Les animaux se montrèrent capables de reconnaître une poule vivante depuis une photo de leur état de poussins faisant preuve d’abstraction géométrique. A l’Université britannique d’Oxford, c’est une corneille nommée Betty qui a été testée par un éthologue (A. Kacelnik). Celui-ci posa devant Betty –l’oiseau- un petit panier de grains placé au fond d’un récipient en verre, profond. Le scientifique mit également à la disposition de l’animal un fil de fer. L’oiseau plia le bout du fil de fer en forme de crochet et retira le panier pour se nourrir (2002). Des pigeons testés entre les années 1970 et 1990 par des scientifiques de différents pays ont réussi à différencier 725 symboles visuels, à tromper leurs amis pour manger d’avantage, et à différencier ce qui est naturel de ce que l’homme construit.
Si l’oiseau égyptien que les égyptologues interprètent comme étant le héron cendré est de cette espèce de huppe, le verset devient d’autant plus intéressant -nous allons y revenir plus loin. Puisque le retour de l’oiseau était une promesse de pérennité. Et effectivement, cela est très probablement bien le cas. La représentation des images en ancienne Égypte conforte sans doute cela.
C-65. 397/14 XXIX Longévité de certains anciens ?
« Et en effet, Nous avons envoyé Noé vers son peuple. Il demeura parmi eux mille ans moins cinquante années. Puis le déluge les emporta alors qu’ils étaient injustes. »
Le mythique Noé est dit ici avoir vécu 1000 ans moins 50 années. Inquiets par leur propre rationalité, plusieurs savants musulmans ont dit que cela devait être propre à Noé. D'après la thèse géophysique du Déluge de Mümin Köksoy ( Dr. Mümin Köksoy, "Yerbilimlerinin Katk?s?yla Nuh Tufan? ve Sümerlerin Kökeni", éd. Berikan. 222p. ISBN:9752673823.2011), ce passage se ferait l'écho d'une version sumérienne ou apparentée du récit de Noé. En effet, chez ceux-ci, les anciens sont décrits comme ayant vécus extrêmement longtemps. En fait, comme le souligne le spécialiste, ils calculaient en nombre de lunaisons avant l'élaboration de calendriers solaires et luni-solaires. Comme chez les amérindiens d'Amazonie vivant de cueillette et de chasse ; voir : Jean Lefort, "La saga des calendriers", Bibliothèque pour la science, [[1998]] ; p.48. (ISBN : 978-2-84245-003-8). Ce qui donne à Noé l'âge de 79 ans. 1000 ans (sanatin) moins 50 années (âmin) serait un ajustement de l'âge approximatif d'une version plus ancienne. Les sumériens comptaient sur base d'une numération sexagésimale. Pareil ajustement est également fait au verset, (Coran, XXVIII:25): "Or, ils demeurèrent dans leur caverne trois cent ans et en ajoutèrent neuf (années)", aussi, il est fait mention d'un calendrier solaire cette fois, les neuf ans ajoutés étant l'ajustement par rapport au calendrier lunaire.
Selon les découvertes paléontologiques, l'espèce humaine n'a jamais eut une si importante longévité, la longévité est entre autres choses liée à certains gènes. Une souris génétiquement modifiée au niveau d'un seul gène a vécue 100 % de plus que ses congénères. La mort d’une espèce est prédéterminée dans ses gènes et influencée par l’hygiène de vie de cette espèce. Une souris d’élevage peut vivre deux fois plus longtemps qu’une souris sauvage.
L’âge des hommes fossilisés des premiers temps estimé à partir de leur dentition et articulations, et à partir de l’émail des dents attribue environs une trentaine d’années au premiers humains fossilisés. Même si des hommes ayant vécu en Afrique ont été découverts qui auraient vécu à la même époque jusqu’à 50 ans. La longévité d’un individu est visible dans l’usure des ses dents et de ses articulations et peut se définir de façon normalement très fiable à partir des dents. Il a cependant été établi que les anciens aidaient les plus vieux en mâchant pour eux quand ils n’avaient plus de dents. Cela à partir du crâne d’un vieil homme datant du paléolithique, sans dents, retrouvé par des paléontologues. De même que nous avons découvert le squelette d’une femme Homo erectus (!) dont les articulations des genoux fort usés témoignaient déjà d’un soutient social à celle-ci déjà à l’époque. Il ne faut pas perdre de vue que nous ne parlons pas ici de l’antiquité mais du haut paléolithique primitif. Certains intellectuels pensent que l’âge des patriarches bibliques serait mesuré comme chez les sumériens, suivant un calendrier lunaire. Ne connaissant pas les années solaires – cela ne va-t-il pas de soi au fond -, il se peut aussi que les hommes de la préhistoire comprenaient les cycles équivalents à nos années selon les lunes successives. En effet, dans ce cas il faut noter que comme 950 mois font 79 ans, cela semble bien pertinent. La nuit d’al Qadr est de la même façon comparable à 1000 mois. On nous rapporte à ce sujet que les compagnons de Muhammad lui auraient demandé précisément comment concurrencer en bonne œuvre avec des anciens qui auraient vécus « 1000 ans » et que celui-ci leur aurait récité en souriant la sourate al Qadr. Le Coran évoqua alors bien 1.000 mois et non 1.000 années. Les sumériens aussi dataient les tombes en années équivalentes aux mois lunaires. Or même ainsi, la longévité des premiers hommes serait exceptionnelle en tout cas. L'âge le plus avancé connu étant estimé à la cinquantaine, sauf peut-être des individus soutenus par la société ayant perdus leurs dents ?
C-66. 398/20 XXIX Evolution, début de la vie et apparition de la race humaine comme une créature ultime :
« Dis : ‘Parcourez la terre, et voyez comment Il a commencé la création. Puis comment Dieu a formé la génération ultime. »
Ce verset suggère de rechercher de par la Terre entière la façon dont la vie est apparue pour en arriver finalement à la créature ultime que serait l'espèce humaine. Certains exégètes musulmans y ont vu la création première sur Terre, et la seconde au Jour de la résurrection. Dans les deux cas, le passage recommande de voyager de par la Terre et tenter de comprendre comment Dieu aurait commencé la création. Il s'agit peut-être du premier concept historique de la paléontologie et de la biologie. La vie serait apparue de façon indéniable et presque inévitable à partir de protobiontes, peut-être arrivées sur Terre depuis l’espace, dont nous avons même retrouvé les traces des fruits unicellulaires –cyanobactéries– en Australie datées vers 3.800.000.000 d’années dans le passé.
C-67. 401/41 XXIX La toile d'araignée n’est pas la demeure de l’araignée.
« Ceux qui ont pris des protecteurs en dehors de Dieu ressemblent à l’araignée qui s’est donnée demeure. Or la demeure la plus fragile est celle de l’araignée. »
Beaucoup d’exégètes musulmans ont compris dans ce verset que ce serait la toile d’araignée qui serait la plus frêle des demeures. En réalité la demeure d’une araignée est un simple trou et que la toile n’est pas et n’a jamais été une demeure. Comme pour toutes les autres fonctions biomécaniques, la fabrication de la toile d'araignée a une certaine origine. Il se pourrait que celle-ci puisse être la déformation des cocons des ancêtres des araignées vers un outil de chasse efficace, après 400.000.000 d’années d’évolution. Il nous faut donc comprendre par le mot « bayt » de ce verset, la demeure (sens de ce mot en français) et la fragilité et la simplicité des petits trous refuges qu'utilisent maintes espèces d'arachnides. Mais il est possible que ce soit la toile qui était visée à l'origine. En fait, les premières araignées ne fabriquaient même, pas du tout de toile selon les experts, comme il n’existait pas d’insecte volant aux temps des premières araignées. Celles-ci devaient simplement renforcer leurs demeures souterraines - de simples trous plus ou moins proches de la surface - avec la soie qu’ils pouvaient déjà fabriquer à cette époque. De même, il faut savoir que la soie dont la toile est faite est plus dure que de l’acier et qu’elle est même fort élastique. Et, de façon intelligente, des militaires ont même envisagé de fabriquer des gilets pare-balles basés sur les propriétés fantastiques de la toile d’araignée.
Comparons par exemple le trou où se cache une araignée aux ruches des abeilles, aux terriers des fourmis, etc. Nous verrons le sens réel de ce passage du Coran. Il serai intéressant d'étudier les araignées d'Arabie comme Cebrenus Intermedius pour mieux cerner ce que Muhammad devait observer dans son propre environnement en récitant le Coran.
C-68. 403/57 XXIX Mort cellulaire et cycle biologique : mort programmée.
« Toute âme goûtera à la mort. »
Chaque être vivant doit périr, voilà une conclusion philosophique vielle comme le monde. La mort est en fait programmée dans le fonctionnement même des cellules. Là aussi, il existe désormais une constatation scientifique qui méritait d'être soulignée ici. Le rétrécissement des télomères –extrémités des chromosomes- fait que nos cellules vivent et meurent de façons programmées. Même les étoiles et les atomes, ont une fin thermodynamique incontournable. Voir les notes supra concernant l’immortalité : (Cor. VII : 19-22).
Concrètement, les cellules meurent de plusieurs façons : soit elles se nécrosent, les lysosomes –les nettoyeurs cytologiques- explosent dans la cellule et font entrer de l’eau en grande quantité dans la cellule la poussant à éclater. Soit la cellule ne reçoit plus de nutriments et les lysosomes digèrent les organites de la cellule. Ou alors un ordre est donné par l’organisme à la cellule qui active les mitochondries qui deviennent poreuses produisant l’apoptosome qui va découper proprement et méticuleusement l’ADN et les autres organites et les ranger. Ce serait le fonctionnement des mitochondries qui en produisant l’A.T.P. (adénosine triphosphate, source d’énergie de la cellule) fabriqueraient en même temps des radicaux libres très agressifs pour les cellules. Les réactions immunitaires aussi produisent des radicaux libres. Ainsi la mort est innée et intrinsèque à la vie organique sur Terre.
C-69. 406/19-22 XXX Dispersion de la race humaine - Attirance mâle/femelle et équilibre mental.
« Parmi ses signes Il vous a créés de terre, puis vous fûtes des êtres qui se dispersent. Et parmi ses signes Il a créé pour vous, de vous des épouses pour que vous viviez en tranquillité via elles. Et Il a établi entre vous l’affection et de la bonté. »
Ce verset est évocateur des mouvements nomades des premiers hommes, et peut probablement être perçu comme une projection sur toute l'humanité de la condition bédouine d'Arabie. Néanmoins, tant les données génétiques que paléontologiques prouvent que nos ancêtres étaient des chasseurs-cueilleurs nomades. Ceux-ci sont nés probablement en Afrique, puis ont traversé la Mer Rouge vers l’Asie il y a environs cent milles ans, depuis le Yémen et depuis l'Égypte actuels, ils ont conquis le cœur de l’Asie vers -70.000 ans, visité l’Europe vers -30.000 ans, mis pieds en Australie vers -60.000 ans sur les traces d’Homo erectus qui avait fait ce trajet des millénaires avant lui, peut-être étant monté sur des animaux ou bien ayant traversé les eaux à la nage. Ils ont traversé le Nord de l’Afrique et l’océan Atlantique via la Polynésie pour toucher terre dans le continent sud-américain vers -12.000 ans et traversé le détroit de Behring à pieds pendant l’ère glacière à partir de -30.000 ans et jusqu’à il y a quelques millénaires seulement.
Il est aussi intéressant de constater que le Coran lie dans ce passage, la sexualité à l'équilibre mental. A en croire la psychanalyse freudienne, le sexe est l'un des objectifs vitaux de l'homme. De même le Coran situe chronologiquement l’attachement des couples après le mariage. Cette conclusion très naturelle, a également été étudiée. En effet, selon ce que décrit le neurobiologiste, Lucy Vincent, dans son livre intitulé Petits arrangements avec l’amour : lors des relations conjugales, et de l’orgasme les couples sécrètent abondamment d’ocytocine qui active les circuits cérébraux du lien. L’ocytocine agit principalement dans le noyau accumbens et dans le cortex prélimbique riches en dopamine liée à la récompense. Ensuite, une fois l’orgasme atteint, le cerveau sécrète des endorphines pour consolider que nous avons fait le bon choix. La tradition musulmane rapporte que Muhammad encouragerait à ne pas copuler directement avec les épouses mais de les préparer avant, rejoignant un autre passage du Coran, (Cor. II : 223) ; cela devant probablement favoriser le lien des couples à long terme. En fait, si l’islam interdit les actes sexuels avant mariage, il n’exige que l'annonce de l'union lors de l’engagement et l’autorisation parentale pour les jeunes filles lors du tout premier mariage. Le divorce n’est pas tabou non plus en islam et les moyens de contrôle des naissances non plus. Nous avons analysé cela plus amplement à d’autres endroits. La sexualité est déterminante pour la longévité des couples. Elle peut renforcer les liens entre amants ou conduire un couple au divorce.
C-70. 407/30 XXX Nature humaine penchant à la religiosité :
« Dirige tout ton être exclusivement vers Dieu, telle est la nature que Dieu a initialement donnée aux hommes – point d’altération dans l’œuvre de Dieu. »
Muslim rapporte un hadith à ce propos ; Livre du Destin, ch. VI. L’homme naîtrait religieux. Hadith rapporté par abû Hurayrah : « D’aucun de vos enfants naît selon la religiosité naturelle. Ces parents le judaïsent, le christianisent, le rendent mazdéen. Tel les bestiaux qui naissent complets. Y sentez-vous donc quel que défaillance ? », abû Hurayrah ajouta, lisez si le vous voulez : La fitrah selon laquelle Dieu a créé l’homme. ». Donc, il faut en conclure que selon Muhammad les hommes de tous les temps ont eu un penchant pour la religiosité. Cela est semble-t-il profondément gravé en l'homme et est l'une de ses particularités les plus frappantes d’entre tout le Règne animal. La spiritualité remonte aussi loin que les origines de l’homme moderne selon les anthropologues. Cela se note dans les rituels de sépultures, le fait de l’enterrement des défunts avec des ustensiles susceptibles de leur servir même enterrés. De plus, la découverte d’un biface déposé près du corps mort d’un Homo heidelgergensis à Atapuerka, en Espagne, vieux de 350.000 ans montre que ces sentiments religieux ont même pu préexister à l’homme moderne. Les scientifiques se sont donc penchés sur ce qui pousse ainsi notre espèce à la quête du spirituel et de Dieu.
Que penser de la découverte d’un rite religieux à Botswana en Afrique où un culte était voué à un rocher en forme de python ? Le professeur Sheila Coulson, de l’Université d’Oslo et trois de ses étudiants, ont étudié les croyances du peuple San de la région et cela a abouti à la découverte de traces de rites sacrés dans une grotte découverte dans les années 1990, située du côté Nord des Tsolido Hills, et qui était difficile d’accès. Il s’agit d’une région considérée comme sacrée chez les San, et qui est nommée pour cette raison « montagne des dieux » ou « rocher qui murmure », où des rituels religieux continuent d’être exercés encore actuellement. Selon le peuple San, c’est le python qui aurait créé le monde en circulant à la quête de l’eau. Dans la grotte, un rocher de six mètres de long et de deux mètres de haut en forme de python, que 300 à 400 traces peintes de chamans font ressembler en peau de serpent à la lumière du soleil et qui semble se mouvoir avec le mouvement d’une flamme de nuit. Des pointes de flèches colorées et brûlées remontant jusqu’à 70.000 ans dans le passé témoignent de rites sacrés voués au python. Le professeur Coulson a découvert en outre une chambre secrète donnant accès derrière le python d’où un chaman aurait pu donner l’illusion de voix provenant du python. Les experts considèrent que le fait de brûler les pointes de flèches rouge serait un rituel de destruction rituelle.
Plusieurs neuropsychiatres ont même développé une nouvelle branche qu’ils ont appelé neurothéologie. Ils ont ainsi élaborés des théories poignantes pour expliquer précisément comment il se fait que l'homme croit naturellement en Dieu. Citons quelques approches récentes.
Le cerveau de l’homme retiendrait spontanément tout ce qui est un peu surnaturel et tout ce qui est frappant pour son esprit selon des tests faits sur des volontaires –selon Pascal Boyer, anthropologue du CNRS. Ainsi, la mémoire fonctionnerait mieux face à des événements sortant de l’ordinaire. Cela aurait pour conséquence naturelle de faciliter la formation de croyances surnaturelles.
L’étude du cerveau de moines bouddhistes en méditation, par TEP (tomographie par émission de positrons), a révélé que le cortex pariétal supérieur se met en veille lors de la méditation transcendantale ; or cette région du cerveau nous permet de différentier notre propre corps de lfont size=’extérieur –selon Andrew Newberg, neurobiologiste et Directeur de la clinique de médecine nucléaire de l’Université de Pennsylvanie. Son inactivation aurait pour conséquence la sensation trompeuse de fusion avec l’Univers. La stimulation électromagnétique des lobes temporaux provoquerait également selon d’autres conclusions, une sensation de présence invisible à ses côtés. Ces expériences ont ainsi montré quels genres de mécanismes neurobiologiques donnaient aux mystiques de religions diverses l’illusion trompeuse d’une fusion avec le divin ou avec le cosmos. En islam le Divin est différent de la matière et Dieu pourrait même faire disparaître Jésus ou Marie, ainsi que toute chose s’il le voulait : (Cor. V : 17). Il n’est pas question de décrire ce phénomène comme une fusion dans la doctrine musulmane majoritaire, et cela est considéré comme le seul péché impardonnable par : (Cor. IV : 48). Nous avons cependant le droit de nous interroger sur un passage du Coran –qui explique la bataille des fidèles contre les oppresseurs- à ce sujet ; (Cor. VIII : 17) : « Ce n’est pas toi qui lançais, mais c’est Dieu qui lançait, et ce pou´rsquo;ils pouvaient d/fontr éprouver les croyants d’une belle épreuve de Sa part ! Dieu est Audient et Omniscient. ». Un hadith attribué à Muhammad cité par el-Bukhârî, rapporté selon abû Hureyrah, rejoint aussi cela clairement : « Dieu le Très haut a dit : ‘’A celui qui nuit à un de Mes porte-paroles, Je livrerai une bataille. Rien de ce qui M’est agréable ne rapproche autant Mon serviteur de Moi, que l’accomplissement des obligations que Je lui ai imposées. Mon serviteur ne cessera de se rapprocher de Moi par des pratiques surérogatoires jusqu’à ce que Je l’aime, et, lorsque Je l’aimerai, Je serai son oreille par laquelle il entendra, le regard par lequel il verra, la main avec laquelle il empoignera, le pied avec lequel il marchera. S’il Me sollicite, certes, Je lui accorderai Ma faveur, s’il implore Ma protection, certes, Je la lui accorderai.’’ ». Hadith interprété de différentes façons pour ne pas tomber à l'encontre de la doctrine communément admise par la majorité des penseurs musulmans.
Selon un autre groupe de chercheurs, (dont, Jacqueline Borg, neurobiologiste à l’Université de Karolinska de Stockholm, en Suède), les impulsions de notre système limbique qui nous poussent à la crainte - al khawf - et à l’espoir - ar-radjâ – (Cor. XXI : 48-49), (Cor. XXXII : 16) etc., qui sont la base de l’instinct de protection -al taqwâ : (Cor. II : 2-7) s’expliqueraient de façon biochimique. (Cor. P.250/12 XIII) : « C’est Lui Qui vous fait voir l’éclair -vous inspirant crainte et espoir- ; et Il créée les nuages lourds. ». Cette faculté serait à la base de toute croyance religieuse. Or, cela serait gravé jusque dans notre fonctionnement physiologique. Ces scientifiques ont découvert que chez les croyants : la quantité des récepteurs 5HT1A régulant la sérotonine était moindre et que le taux de sérotonine était plus élevé. Or, cette molécule est proche de drogues psychédéliques et jouerait un rôle important dans la croyance en des choses invisibles, pouvant aller jusqu’à la sensation de fusionner avec le monde et pouvant provoquer des hallucinations. Il s’agit d’un neurotransmetteur agissant dans les synapses et sur le système nerveux central, végétatif. Il est lié au sommeil, à la faim et dans la dépression –les antidépresseurs favorisent l’augmentation de la quantité de sérotonine qui est primordial pour éviter la dépression. Cette molécule existe en plus grande quantité chez ceux qui disaient croire en Dieu lors de l’expérience et avaient confiance en un Divin ; (Cor. XII : 87) : « . et ne désespérez pas, car seuls les gens mécréants désespèrent de la Miséricorde de Dieu ! », annulant la dépression.
Tandis qu’en cas de « désespoir » et donc lié à la concentration en sérotonine, le corps des personnes confrontées à des chocs émotionnels intenses, sécrèterait plus d’adrénaline et de corticoïdes, à cause d’un excès d’angoisse et de stress, ce qui à la longue produirait une inertie et une accélération du rythme cardiaque ainsi qu’une augmentation de la tension artérielle qui deviendraient -in fine- handicapants ; comparer avec, (Cor. P.144/125 VII) : « Et puis, quiconque Dieu veut guider, Il lui ouvre la poitrine à l’Islam. Et quiconque Il veut égarer, Il rend sa poitrine étroite et gênée, comme s’Il s’efforçait de monter au ciel. ». Toutes les religions sont basées sur ces réactions innées remontant très loin dans nos gènes et très profondément ancrées dans notre cerveau.
Selon les conclusions d’un autre groupe de certains de ces neurothéologiens –voir, S. Gazzaniga, Le Cerveau Social, éd. O. Jacob -, notre cerveau est fait de sorte que toutes les pulsions que nous avons soient interprétées spontanément par le module conscient du langage. Le neuropsychiatre vérifia cela, par exemple, avec un jeune homme qui avait été lobotomisé : lui demandant de sortir fumer dans l’oreille gauche liée à l’hémisphère droit du cerveau– région du cerveau qui est donc séparé du module conscient du langage ; module qui est situé, lui, dans l’hémisphère gauche. Or le jeune homme étant lobotomisé, avait les deux hémisphères de son cerveau séparés, de sorte que le module du langage ignore ce que le neuropsychiatre lui avait demandé de faire. Selon le témoignage du scientifique, le jeune homme se leva sur cet ordre du médecin et le neurologue demanda où il allait. Le jeune homme ignorant consciemment que c’était le scientifique qui lui avait dit de faire cela aurait répondu qu'il se sentait mal et devait sortir fumer une cigarette. Il aurait inventé une raison, la plus cohérente possible, dans son hémisphère cérébral gauche dans le module liée au langage, pour expliquer pourquoi il avait agit de la sorte. Cela serait le principe basique des croyances en général, et religieuses par extension. Ainsi il nous faudrait trouver des raisons et explications pour tous ce que nous sommes poussés de faire. Ce qui progresserait naturellement vers l’élaboration de mythes, de théories, de modèles unifiés de l’Univers. L’organisation mentale la plus cohérente allant in fine vers la croyance en un Dieu Unique gérant tout. Si l’homme est donc fait pour organiser les idées de façon globale et unifiée, cela viendrait peut-être de son organisation cérébrale centrée autours du module conscient du langage. Ce fonctionnement nous a permis de reconstituer l’histoire de la création de façon scientifique et a poussé les civilisations vers la religiosité et les croyances, ainsi que vers les monothéismes. En effet, les Grecs Antiques ont semble-t-il évolué vers le monothéisme avec les grands philosophes comme Socrate, Platon et Aristote. Les Égyptiens Antiques évoluèrent également vers une forme d’hénothéisme unifiant les divinités : « Trois sont tous les dieux, Amon, Rê et Ptah qui n’ont pas de semblable. Son nom est caché en tant qu’Amon ; il est Rê par le visage ; son corps c’est Ptah. Lorsqu’un message est envoyé du ciel on l’entend à Héliopolis, on le répète à Memphis etc. » -Ramsès II, Souverain des souverains, Découverte Gallimard n°344 : (2000). Et chez les hindouistes, les différentes divinités sont considérées comme les manifestations différentes d’une même essence. Cela vient de notre fonctionnement naturel, comme le précise le passage que nous étudions ici.
Les scientifiques ne prétendent pas avoir démontré que Dieu existerait, ils étudient pourquoi nous croyons spontanément en son existence. Leur conclusion est que notre physiologie est faite pour croire en Dieu. Les mécanismes qui nous poussent à la quête de Dieu sont innés et intrinsèques à notre fonctionnement biologique. La foi en Dieu est une nature spontanée chez l’homme, dont le fonctionnement est réglé de la sorte depuis ses gènes jusqu’à son fonctionnement neurologique. Au même titre que nous sommes faits pour avoir faim, soif, ou sommeil, nous sommes faits pour croire en le surnaturel et évoluer vers une cohérence parfaite dans la quête de Dieu. Imaginons placer une souris dans une cage avec une roue activant la chute d'un grain s'il est actionné dans l'un des deux sens, la souris qui actionnera la roue et verra le grain tomber croira que c'est l'action de la roue qui produit le grain, ignorant évidement tout du mécanisme caché. De même, l'homme croit en l'attraction des objets par gravité comme étant une loi, sans forcément se demander comment deux objets peuvent parvenir à s'attirer sans ficelle entièrement composée de matière... La découverte d'une vénus en pierre taillée en corps de femme vieille de plus de 150.000 ans en forme de pendentif, qui est probablement une trace d'une croyance archaïque en une déesse mère protectrice de la fertilité et de la vie. Quel type de croyance pourrait avoir un homme disposant sans doute d'un vocabulaire d'une extrême pauvreté ? Probablement que même la notion de dieu était inexistante. Le polythéisme naîtra plus tard vers le Néolithique, et le monothéisme s'imposera progressivement jusqu'à atteindre la forme de épurée du monothéisme en islam. (Coran, 5 : 3) : « Aujourd'hui j'ai parachevé votre religion, j'ai complété mon bienfait sur vous et j'agrée l'islam comme religion pour vous. »
De même, l’homme aurait selon des études récentes une programmation innée pour la morale. L’aversion pour causer la souffrance d’autrui serait une fonction cérébrale spécifique. Antonio Damasio, Michel Koenigs et d’autres neurobiologistes et psychologues ont soumis des personnes à des tests de morale et remarqué que lorsque le cortex préfrontal ventromédian (VMPC) des sujets souffrait d’une lésion ce jugement moral était altéré. Ils suggéraient par exemple à des volontaires une situation spécifique pour étudier leur réaction et analysaient les régions du cerveau qui sont excitées. Un des scénarios est le suivant : vous naviguez sur un grand bateau et soudain le bateau coule, et une seule barque est à votre disposition. La barque peut supporter une charge de 40 personnes et vous êtes au nombre de 41 personnes. Une des personnes est souffrante et va bientôt mourir, la jetez-vous par-dessus bord pour assurer le sauvetage des 40 autres passagers ? La réponse normale des personnes saines était en général de ne pas tuer cette personne, mais ceux qui souffraient d’une lésion du VMPC optaient pour jeter la personne mourante. De même, la zone du cortex préfrontal dorsolatéral (DLPFC) intervient dans le sens de l’équité. Le jeu de l’ultimatum a ainsi été joué à l’université de Zurich, à l’Institut pour la recherche en économie, avec des volontaires et leur cerveau a été observé par imagerie par résonance magnétique. Les personnes dont le DLPFC était neutralisé par stimulation magnétique acceptaient la transaction inégale. Le jeu de l’ultimatum consiste à exposer deux personnes à la situation suivante : une troisième personne possède 1000 euros, elle désire distribuer ces 1000 euros entre vous et votre collaborateur. Mais sa condition est la suivante, si vous acceptez cette condition, c’est votre collaborateur qui va décider de la part de chacun d’entre vous deux. Les personnes normales refusent naturellement cette condition. Mais les personnes dont le DLPFC est endormi acceptent plus volontiers cette condition injuste.
C-71. 415/7-9 XXXII Dieu comme ayant formé le meilleur de chaque chose :
« Il a créé le meilleur de chaque chose. Et a commencé la création de l’humain depuis de l’argile. Ensuite Il fit sa descendance de la quintessence d’un vil liquide. Puis Il lui donna sa forme parfaite, et lui souffla de son Esprit. Et Il vous a assignés l’ouïe, les yeux et les cœurs. Que vous êtes peu reconnaissants ! »
Selon Tabarî, les exégètes Qatâdah et Mudjâhid auraient dit concernant les termes : « Il créa le meilleur de toute chose », que Dieu aurait donné la meilleure forme et la plus appropriée à chacune de ses créatures. Il est en outre fort curieux que comme le rapporte Qurtubî : ibn Abbas, Ikrima et Qatâdah ont interprété le verset « Il créa le meilleur de toute chose » de ce passage, en disant que le derrière d’un singe n’est peut-être pas joli mais qu’il est stable et ferme, à comparer avec les termes « Puis Il en fit une gouttelette en un lieu sûr » du verset : (Cor. p.342/12-16 XXIII), qui qualifie la matrice comme un lieu solide et ferme. Pourquoi donc des compagnons ont pu parler du derrière d’un singe dans ce passage parlant de leur propre création. Qurtubî précise en outre que les termes du passage : « (Ensuite Il fit sa descendance de la quintessence d’un vil liquide.) Puis Il lui donna sa forme parfaite, et lui souffla de son Esprit. », font allusion à Adam.
Homo Rudolphensis et homo Ergaster sont peut-être des ancêtres de l’homme moderne donc les propres ancêtres sont issues depuis les fonds argileux des océans. Selon plusieurs passages du Coran le semence est cité avant la création d’Adam et des deux sexes : (Cor. p.415/7-9 XXXII), (Cor. p.578/36-9 LXXV), (Cor. XXXV : 11).
Nous lisons en fait « Wa Ahsana Kulli Shay’in khalaqah », « Et Il a formé le meilleur de toutes les choses ». Selon les études en biologie moderne, les espèces ont évoluées en s’adaptant parfaitement aux changements de leur environnement. Aucune espèce n’est supérieure à une autre, chacune est adaptée dans son propre environnement, exactement comme le comprenaient les Sahâbahs, disciples directs du prophète. Ainsi, une espèce peut théoriquement disparaître lors de gros changements dans son milieu, alors que des espèces lui ayant préexisté repeuplent son milieu après elle. Ce verset aussi témoigne clairement d'un concept évolutionniste simpliste dans le Coran.
Ce verset peut en tout cas permettre de concevoir une amélioration temporelle dans la biosphère, puisqu’il évoque grammaticalement un superlatif –ahsana- et la création entière dans sa forme accomplie. Et, « Khalaqah » signifie en outre donner une forme à une chose ou un matériau existant déjà matériellement. Or, les espèces auraient été créées par phases successives, passant d’une forme à une autre ; (Cor. p.571/13-4,17 LXXI) : « Qu’avez-vous à ne pas vénérer Dieu comme il se doit ? Alors qu’Il vous a créés par phases successives. Et C’est Dieu qui, de la terre, vous a fait croître comme des plantes. ». Nous noterons l’évocation d’une création par une évolution et progressive des êtres vivants dans le temps. Ces passages étudiés ici sont de ceux qui nous incitent à conclure que les enseignements du Coran développent une approche évolutionniste simplifiée.
Les études en anatomie et une récente théorie –une combinaison de la thermodynamique et de l’ingénierie, nommée ingénierie constructale– semblent prouver que, de fait, les organismes vivants bénéficieraient d’une organisation tendant à la plus ergonomique possible suivant les contraintes des lois fondamentales de la physique.
Par exemple, la silhouette d’une plume d’oiseau est optimale, c’est un tube rigide et léger, répartissant les tensions mécaniques sur l’ensemble de sa structure en minimisant la quantité de matière requise, et ayant un même rendement qu’un cylindre mais avec deux fois moins de matière. La forme de la plume est régie par l’équation constructale : « H(x) = (PR x/pi t S max.) exp 1/3 » ! Où : H est son contour, x la variable horizontale, P la force exercée, S max. la tension mécanique maximale en chaque point, R le rayon du tube et « t » son épaisseur » ; D’après H. Poirier, dans la revue Science & Vie n° 1034. Celui-ci décrit également dans la rubrique <<décodage>> de ce numéro de cette revue scientifique, les formules constructales montrant que ; les racines et les branches des arbres ont une géométrie leur permettant de puiser les ressources dans l’air et dans la terre de façon optimale ; le rythme respiratoire qui est à peu près la même au sein d’une même espèce suivant un rendement optimal ; l’arborescence des poumons qui minimise les frottements tout en maximisant la surface de contact ; la vitesse de vol des oiseaux qui est presque identique au sein de chacune des espèces prise isolément, alors qu’en volant trop vite ou trop lentement ils perdraient la stabilité idéale dans la bonne altitude en ne subissant plus le minimum de frottements.
C-72. 415/7-8 XXXII L’espèce humaine comme créée à partir l’argile - Le semence est un vil liquide dont la quintessence sert à la procréation.
« Il a créé le meilleur de toute chose. Et a commencé la création de l’humain à partir de l’argile. Puis Il retira sa descendance de la quintessence d’un vil liquide. Puis Il lui donna sa forme et lui insuffla de son Espr´/font/fontit. Et il vous a assigné l’ouïe les yeux et les cœurs.»
Le style de ce passage est très beau. La vie ayant débuté dans des fonds argileux des océans -comparer avec la thèse : (Cor. XXI : 30)-, y compris via la chaîne alimentaire. L’homme serait créé sur Terre étant retiré de terre telle une plante : (Cor. LXXI : 17) : « C’est Dieu qui de la terre vous a fait croître comme des plantes. ». Ce passage étudié ici rejoint également les passages suivants ; (Cor. XXXV : 11) : « Dieu vous a créés de terre, ensuite d’une goutte de semence, ensuite Il a fait de vous des couples. » -les couples sont cités après le stade de formation depuis du semence- ; (Cor. XXXVII : 11) : « Et demande-leur s’ils sont plus difficiles à créer où ceux que Nous avons créés. Car Nous les avons créés de boue collante. ».
En outre, chaque homme pris isolément aussi est fait de terre : (Cor. XL : 67) : « Il est Celui qui vous a créés de terre, puis d’une goutte de semence, puis d’une adhérence ; puis Il vous fait sortir enfants ; pour qu’ensuite vous atteignez votre maturité. » ; (Cor. LIII : 32) : « . C’est Lui qui vous connaît le mieux lorsqu’Il vous produit depuis la terre, et aussi quand vous êtres des embryons dans les ventres de vos mères. ».
Si le Coran fait vraiment état d'une approche évolutionniste de la vie, il faut sans doute imaginer que tout comme la création d’Adam au Paradis fût d’argile, elle a pu être d’argile sur Terre aussi, mais suivant un procédé différent et qu'il faut probablement comprendre comme également conçu comme plus long. Ce passage expliquerait dans ce cas le début de la création de l'homme sur Terre. Ensuite, auront existé une série de formes de transitions: (Cor. p.571/13-4,17 LXXI). Après quoi nous serions apparus comme une toute nouvelle créature : (Cor. 398/20 XXIX) : « Dis : ‘Parcourrez la terre et voyez comment Dieu a commencé la création. Puis -voyez- comme Dieu a produit la génération ultime (l’homme). ».
En plus, comme l’enseigne également ce passage, tout le semence ne sert pas à la procréation, une importante quantité du semence coulant hors du vagin après la copulation. En fait, nous savons désormais que seulement un spermatozoïde issu d'entre des millions suffit. Enfin, le semence est composé de multiples liquides provenant de multiples régions de notre intérieur. Le semence qui s’introduit dans l’utérus doit survivre aux mouvements de la matrice de la femelle en orgasme et doit également survivre aux phagocytes qui vont les attaquer comme étant des éléments étrangers. Seule une partie infime va pouvoir arriver jusqu’à l’ovule et bénéficier d’une protection biologique. Le liquide spermatique va nourrir durant les premiers jours le zygote. L’odeur du semence et son aspect gluant et collant dérangent et il parait étonnant à priori que nous soyons issus d’une telle substance lorsque nous étudions l’anatomie humaine.
C-73. 430/21 XXXIV Dieu comme assurant la sauvegarde de toute chose :
« . Ton Seigneur assure la sauvegarde de toute chose. »
La nature est conçue de telle sorte que toute chose est sauvegardée et protégée. Les systèmes de défense immunitaire des animaux et des végétaux, les modes de défense comme le camouflage, le mimétisme, sont des exemples fantastiques de cette vérité soulignée dans le Coran. En réalité, l'univers aussi est protégé d’une façon semblable. La Terre est protégée des astéroïdes par les grosses planètes – Jupiter, Uranus, Neptune – qui attirent par gravité les plus gros objets, une autre partie est détruite en traversant l’atmosphère. La radiation cosmique est contrée par les vents solaires dont la puissance équivaudrait à des millions de bombes atomiques. Les vents solaires sont arrêtés par le champ magnétique de la Terre, et les rayons nocifs du soleil par l’atmosphère. Les systèmes de défenses sont si puissants qu’il existe même des moyens de correction des erreurs de mutations dans l’ADN partir de processus biochimiques précis selon les découvertes de la fin du dernier millénaire. Il existe certains versets très généraux d’une ingéniosité intuitive étonnante dans le Coran comme celui-ci ; nous pouvons encore citer les versets ; (Cor. p.396/88 XXVIII) : « Tout doit périr sauf Sa Divine Face. » : -Qui évoque en fait le principe scientifique d’entropie, et (Cor. p. 415/7 XXXII) : « Il a créé le meilleur de chaque chose. » : -Qui rejoint le principe général d’évolution – que nous avons développé plus haut. Muhammad ne pouvait probablement pas concevoir ce côté étonnant de ces versets qu'il formulait dans toute leur simplicité.
C-74. 436/16-7 XXXV Si Dieu le voulait il devrait nous faire disparaître et reformer une autre créature :
« S’Il voulait Il vous ferait partir, et ferait surgir une nouvelle création ! Et cela n’est point difficile pour Dieu. »
« Cela n’est point difficile pour Dieu » ; nous-mêmes avions selon le Coran remplacé des autres races d'hommes dans le long parcours de la succession des êtres vivants sur Terre. Ce qui coïncide en fait à notre véritable histoire, puisque nous avons supplanté les hommes de Neandertal, les Homo heidelbergensis et les Homo floresiensis, nous sommes susceptibles également vraiment susceptibles de disparaître pour laisser la place à une autre espèce. Il est c'est vrai étonnant de trouver ce genre de croyances dans un livre remontant au VI e siècle.
C-75. 437/27-8 XXXV Les couleurs et les roches d'où l'eau les acheminent dans les organismes vivants :
« N’as-tu pas vu que du ciel, Dieu fait descendre l’eau ? Puis, Nous en faisons sortir des fruits de couleurs différentes. Et dans les montagnes il y a des sillons blancs et rouges, de couleurs différentes, et des roches excessivement noires. »
Le Coran distingue bien le noir des couleurs ici. En effet, le noir est l'absence de couleur, il absorbe la lumière et la chaleur et n’émet plus de lumière ou très peu. Tandis que les couleurs de la Planète racontent son histoire géologique aux scientifiques. Le noir est la forme initiale, minérale de la planète avant l’apparition de l’eau et de la vie qui s’y est développée : « N’as-tu pas vu que du ciel, Dieu fait descendre l’eau ? ». Tandis que la couleur rouge est apparue tardivement, avec l’augmentation de la teneur en oxygène dans l’atmosphère. C’est l’oxydation du fer qui donne ces teintes allant du rouge à l’ocre à la Terre. Cette plage de couleurs variées qui commence avec l’eau et la végétation continue à s’enrichir chez les êtres vivants et aussi chez les hommes. Le vert est même une couleur sur notre petite planète bleue qui est caractéristique de la photosynthèse et de la chlorophylle. Nous avons déjà analysé ce point dans la partie géologie.
C-76. 442/33-6 XXXVI Les groupes végétaux, animaux et autres qui seraient inconnus :
« . Louanges à Celui qui créé tous les groupes d’espèces ; de ce que la terre fait pousser, d’eux-mêmes et de ce qu’ils ignorent. »
Ceci est une conception sur l'énorme richesse de la variété des espèces vivantes à travers le monde entier et aussi semble-t-il à travers l'espace. Le verset cite bien des groupes d’espèces végétales et autres. Il ne parle pas ici du mode de reproduction sexuée ou autre. Le mot azwâdj signifie « groupes » au pluriel, son singulier est zawdj. Le verset inclut les végétaux et autres dans leur entité, qu’il s’agisse des êtres sexués ou asexués. Il est remarquable que ce verset assimile les humains aux animaux terriens, comme les animaux sont décrits comme étant une partie de nous-mêmes : « . Louanges à Celui qui créé tous les groupes d’espèces ; de ce que la terre fait pousser, d’eux-mêmes et de ce qu’ils ignorent. ». Ce que nous ignorons, ce doit s’agir des êtres vivants décrits comme étant dispersés à travers les cieux. Voir aussi, (Cor. p.486/29 XLII) : « Et parmi Ses Signes il y a la création des cieux et de la Terre et ce qu’il a disséminé comme bêtes marchantes dans ces deux là. Il est Capable de les réunir quand Il le voudra. ».
C-77. 444/66-7 XXXVI Bébés sans yeux et amorphes (génétique et mutations), ou monstres :
« Et si Nous voulions, Nous effacerions leurs yeux et ils courraient vers leur chemin, mais alors comment verraient-ils ? Et si Nous voulions Nous les métamorphoserions et de leurs places ils ne sauraient ni avancer ni revenir. »
Depuis quelques années, des enfants sans yeux sont nés. Cela serait dû à la production de déchets chimiques. Peut-être des cas semblables étaient déjà connus à l'époque ? Les malformations génétiques n'ont pour ainsi dire pas de limite.
Des cas de mutilations « chirurgicales » chez des bestiaux dont les yeux les sexes et les anus ont disparus complètement n’ont toujours pas trouvés de réponse chez les scientifiques, serait-il possible qu’une bactérie carnivore dévore ces organes de façon sélective ?
Il existe également cette maladie dite de l’homme de pierre. Les personnes souffrant de cette pathologie ont leurs muscles et tendons qui s’ossifient de sorte qu’elles sont métamorphosées en os incapables de mouvements comme décrits ici dans le Coran. Des scientifiques de l’Université américaine de Pen State ont découvert comment une mutation d’un gène qui code le récepteur de la protéine ACVR1 causait la transformation des muscles et tendons en os, chez les personnes souffrant de la fibrodisplasie ossifiante progressive. Le verset évoque probablement ce type de maladie.
Les personnes souffrant de la F.O.P. ont leurs muscles et tendons qui se transforment en os.
C-78. 445/71-2 XXXVI Le cheval conçu comme ayant évolué pour servir de monture ?
« Ne voient-ils pas que, parmi ce que Nos Mains ont fait, Nous leur avons assujettis ; certains leur servent de monture, d’autres de nourriture. »
Les ancêtres du cheval étaient petits comme un Berger allemand et bossus il y a de cela des millions d'années. Or la taille et la forme d'un cheval moderne lui confèrent, ainsi que sa "domptabilité" la fameuse faculté de nous servir de monture. Le creux dans le dos, et l'épaisseur du dos du cheval, sa hauteur, son cou qui remonte, ses pattes si élégantes et ses ongles aplatis et larges en font une excellente monture pour les hommes. Léa Lansade qui travaille comme éthologue à l’Inra de Tours a conçu un modèle de prédiction qui sert à déterminer le caractère d’un cheval, sa sensibilité au toucher etc. Le cheval est testé de différentes façons et le spécialiste détermine selon les particularités du cheval s’il est fait pour la compétition, les loisirs etc.
C-79. 445/80-2 XXXVI La chlorophylle et le feu – La simplicité de l’homme dans l’immensité du Cosmos :
« C’est Lui qui de l’arbre vert, a fait pour vous un feu, et voilà que de cela vous allumez. Celui qui a créé les cieux et la terre n’est-Il pas capable de créer leur pareil ? »
Les arbres verts sont la principale source de l'énergie sur Terre. Ce sont les stocks faits par leur intermédiaire qui servent à fabriquer le charbon, le pétrole et le gaz naturel. La chlorophylle est un outil merveilleux qui peut ainsi transformer de la matière minérale en matière organique. Et c'est elle qui confère la couleur verte évoquée ici aux végétaux. Les énergies fossiles sont toutes dépendantes de la chlorophylle et de la photosynthèse.
Le verset évoque ensuite la simplicité de l’homme par rapport à l’Univers et explique qu’il ne serait pas difficile pour Dieu de créer des êtres qui nous ressemblent ni de ramener des morts en recréant leurs corps. Ce passage est génial, car en fait, la conception sémitique de la vie charnelle dénudée d'abstraction avancée, conduit le Coran à considérer l'individu mort comme son corps. Et il est déroutant que si nous parvenions à recomposer le corps perdu atome par atome, la personne resurgirait avec sa mémoire, la personnalité etc. Il est intéressant que le Coran qualifie 'Allah comme Khallâq'ul 'alîm qui signifie en fait à peu près : « créateur des moindres détails et très savant ».
C-80. 449/77-8 XXXVII Tous les hommes conçus comme descendants d'un seul mâle parmi d'autres :
« Et Nous fîmes de sa descendance ceux qui continuent d’exister ; Nous avons perpétué son souvenir dans la postérité. Paix à Noé dans tout l’Univers ! »
Ici le Coran se démarque par rapport à la Bible et imagine d'autres hommes avec Noé dans l'Arche mythique. Selon les généticiens, notre lignée patriarcale directe remonte à un seul homme qui aura traversé tous les âges sans s'interrompre pour que ce seul mâle soit l'ancêtre commun de tous les hommes à la fois –par ces fils ou filles. En effet les gènes se mélangent quand les chromosomes échangent des gènes en s’enjambant, par crossing-over. Ainsi, nous avons tous un ancêtre commun remontant vers 142.000ans dans le passé. Cela est la conclusions d’études génétiques sur des séquences du chromosome Y. Certains spécialistes tentent de retrouver un Adam génétique, ancêtre commun de tous les hommes. Fluvio Cruciani a calculé que notre premier ancêtre mâle commun aurait vécu il y a 140.000 ans. L'Eve génétique africaine a été de même évaluée comme ayant vécue vers 150.000 ans vers le passé.
C-81. 459/6 XXXIX Le développement du bébé dans trois ténèbres.
« Il vous a créés d’une personne (nafs) unique (Adam) et a créé d’elle son épouse. Et Il a envoyé vers vous huit couples de bestiaux. Il vous crée dans le ventre de vos mères, transformation après transformation, dans trois ténèbres. Tel est Dieu ! Votre Seigneur. »
Ave est imaginée comme ayant été créée d’Adam, avant qu’ils eussent été envoyés sur Terre comme punition et épreuve. Nous serions ainsi tous issus d’un seul être, nafs : Adam. Et d’une manière générale, les femelles et les mâles seraient le résultat d’une différenciation progressive qui aurait donné des couples au fil de millions d’années, dont les animaux et nous. L’origine de l’homme en Adam dans le concept coranique a été largement analysée ailleurs.
Le ventre, la matrice et le placenta forment trois boucliers pour empêcher la lumière d’atteindre le fœtus en développement.
Nous avons souligné que Muhammad semble considérer selon ce qui lui est révélé qu'Adam créé d'argile au Paradis aurait été envoyé sur Terre dans une seconde naissance. En fait, ce verset présent nous pousse à nous demander si une telle thèse n'était pas déjà avancée par certains érudits Juifs de Yathrib. Ce qui nous incite à penser ainsi est l'usage du mot nafth «souffle» pour Adam et Ave. Or, comme en traite le Sha'a Ha'Gilgulim le nafash (souffler) jouerait un rôle particulier dans les réincarnations selon la Kabbalistique. Le Rabbin Moïse Gaster rappelle dans Encilopaedia of Religion and Ethics dans l'article intitulé Transmigrations que l'âme d'Adam serait réincarnée en Seth, Noé, Abraham et finalement chez Moïse. Ce type de croyance n'était donc pas étranger au judaïsme.
« Dans Shaar HaGilgulim, il est expliqué qu'Adam avait une âme universelle, neshamah klalit, qui incluait tous les aspects de la création ; chaque ange individuel, chaque animal, etc, donna une partie de son essence à Adam, de sorte qu'en tant que miniature de la création, il soit connecté à son entièreté, et soit l'élever, soit la rabaisser. Son âme incluait également toutes les âmes de l'humanité dans une unité supérieure. C'est la raison pour laquelle une action de sa part pouvait avoir un puissant effet. Après qu'il ait mangé de l'Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, son âme se fragmenta en milliers de milliers d'étincelles qui devinrent incarnées dans chaque être humain qui fut jamais né et vivant. La tâche principale de ces étincelles d'âmes est d'accomplir le tikkun qu'Adam devait accomplir seul. » (source Kabbale en ligne v4, Gabri-el, le 10 février 2007)
Donc Ave aura été conçue à partir d'un seul nafash si une version midrashique similaire existait dans les manuscrits de Juifs de Yathrib que le Coran confirmerait. Dans la suite de ce passage, le Coran conçoit, peut-être de l’envoi des êtres vivants depuis le ciel et qui auront donc dû évoluer notamment en huit groupes (deux ovins, deux caprins, deux bovins et deux camélidés). Ce qui rappellerait l’hypothèse de la panspermie. L’hypothèse de la formation des cellules depuis des protobiontes et la découverte de telles molécules organiques dans des météorites renforce cette approche. Surtout qu’aucune trace de soupe organique n’a été découverte dans la maigre marge de temps de seulement quejustifylques centaines de millions d’années avant les premières bactéries, ainsi que la photosynthèse, et la formation de la terre.
L’embryon se transforme graduellement et finit par prendre la forme d’un bébé au bout de neuf mois et dix jours de transformations.
Il n'est pas pertinent de concevoir par ce passage une suggestion de la sortie des animaux tétrapodes des fonds marins et leur colonisation de la terre ferme où nous vivons en tant que mammifères. Il semble improbable qu'un homme de l'époque ait imaginé l'apparition de la vie dans les fonds aquatiques.
Il existe dans ce passage un dernier point qui n’a pas encore été traité ailleurs : la formation de l’homme dans l’obscurité, derrière trois organes : 1°) le ventre, 2°) la matrice et 3°) le placenta. Trois organes certainement connus par Muhammad, en comparant notre anatomie avec celui des animaux. Il est vraiment idiot de chercher un miracle dans cette description, les seules paupières si fines nous condamnant à l'obscurité il n'est pas du tout étonnant de trouver dans le Coran l'idée que le fœtus est ainsi immergé dans l'obscurité. L’obscurité est en fait essentielle pour le bon déroulement du développement du bébé, car le bébé subirait autrement des mutations qui pourraient le handicaper. Le lieu ainsi évoqué est donc bien un lieu sûr comme cela est décrit naturellement ailleurs dans le Coran, notamment au verset : (Cor. p.342/12-16 XXIII) : « Certainement, Nous avons créé l’Homme des origines de la terre ; Ensuite Nous le rendîmes gouttelette en un lieu sûr (un utérus).». La matrice est vraiment sure comme le bébé demeure près de la mère jusqu’à sa naissance, ce qui annule les risques de vols d’œufs comme chez les animaux antérieurs. Mais l’obscurité dans la matrice empêche en plus les rayons mutagènes contenus dans la lumière d’agir sur les cellules du bébé en croissance ultrarapide. Les transformations intra-utérines du westernbébé sont également vérifiées médicalement : « Il vous crée dans le ventre de vos mères, transformation après transformation ».
William Harvey (1578-1657), un scientifique anglais est le premier scientifique connu qui a imaginé et défendu la théorie de l’épigenèse. Partant de l’idée que tout organisme vivant débute depuis une cellule indifférenciée. La pudeur marquée du monde chrétien doit expliquer le manque de culture naturelle sur l'embryogenèse sur base des avortements. Car, Muhammad semble bien avoir des connaissances fort pertinentes sur les stades du développement embryonnaire. La théorie opposée qui préexistait à la thèse de William Harvey était le préformationnisme. En effet, les scientifiques croyaient jusqu’au XVIe siècle que les être vivants étaient des créatures miniatures identiques à la forme finale et qu’ils ne faisaient que grandir. Le Coran contrevient naturellement à cette théorie des siècles avant W. Harvey, en citant des transformations progressives. Dans un passage le Coran cite également une étape où l’embryon est en partie formée et en partie informe : (Cor. p.332/5 XXII).
C-82. 473/57 XL La création de l'Univers conçue comme étant plus grande que la nôtre :
« La création des cieux et de la terre est quelque chose de plus grand que la création des gens. Mais la plupart des gens ne le savent pas. »
L'homme est le produit spontané des lois complexes régissant l'univers. Les dimensions indescriptibles de celui-ci sont au-delà de ce que l'imagination humaine peut concevoir. La création de l’homme est décrite comme dérisoire comparée à la création de cet Univers. Nous avons évoqué ailleurs l’hypothèse de l’origine extraterrestre des djinns, qui auraient pu initialement évoluer dans un lointain passé, ainsi que les passages du Coran qui évoquent fort ouvertement la vie extraterrestre. Selon les enseignements de Muhammad, les Paradis ne seraient pas remplis et Dieu devrait créer encore d’autres espèces vivantes pour les combler. Ce qui témoigne de la conception étonnante de l'homme.
C-83. 474/64 XL La forme de l'Homme si intéressante : bipédie, tête haute, mains habiles, yeux faciaux, oreilles proches du cerveau etc.
« C’est Dieu qui vous a assigné la terre comme station et le ciel comme construction et Il vous a donné forme. Quelle belle forme Il vous a donnée. »
Les entreprises pour fabriquer des robots qui exploreraient l'espace nous amènent à imiter notre anatomie du fait que celle-ci est vraiment d'une ultime ingéniosité. La bipédie nous a permis de libérer nos mains, ce qui a bien sûr pour avantage de développer nos aires cérébrales de Wernicke et de Broca pour élaborer notre langage complexe. Mais, cela a aussi dû permettre au larynx de descendre vers le pharynx facilitant la prononciation des sons, le développement de notre cerveau pour devenir plus grand etc. Le Coran cite notre stature debout comme une grâce divine : (Cor. p.597/4-5 XCV). C’est de notre forme générale que découlent nos facultés à dompter la nature et les lois de la physique. Le fait que nous ayons deux bras facilite le travail du cerveau car un nombre plus grand nécessiterait plus de calculs. De même, la pieuvre plie ses tentacules -dotés de programmes nerveux complémentaires- en trois points rappelant : l’épaule, le coude et le poignet. Il en est de même avec nos deux jambes, et de nos doigts. Le nombre de nos doigts suffit largement à exécuter les tâches utiles et notre dextérité nous a permis d’élaborer des machines nous facilitant les tâches. Le fait d’avoir deux yeux facilite la vue en trois dimensions sans trop de mouvements des yeux ou de la tête, un plus grand nombre coûte plus en calculs pour une même performance. Le fait que les oreilles encadrent les yeux, avec juste entre les yeux le nez, perfectionne notre appréhension de notre environnement et le fait qu’ils se situent contre le cerveau facilite le travail en calculs. Les structures de nos organes suivent une géométrie fractale de sorte que la superficie de notre intestin qui peut être mis dans un petit bac présente en réalité une superficie de la taille d’un terrain de football. Ce qui nous permet de mieux traiter les nutriments que nous mangeons. Il en va de même avec nos autres organes comme les poumons etc. Les organes fragiles comme le cœur et les poumons sont cachés dans le thorax et à proximité des bras susceptibles de les protéger par un reflex inné dû à la programmation du système nerveux végétatif. Le cerveau est caché dans le crâne. Le système reproducteur est réuni en bas du tronc, juste au-dessus prend place le système digestif à proximité du cœur et des poumons qui permet au cœur de se rapprocher du cerveau qui est l’organe le plus essentiel du corps humain. Citons encore la beauté de l’organisation du squelette ainsi que des muscles, leurs organisations, les ligaments qui les lient de façon incroyable et joliment structurée. Les fonctions multiples des différents organes qui parfois pallient aux défaillances les unes des autres, comme les artères qui durcissent en cas de défaillance du cœur pour aider le cœur à pomper le sang, les macrophages et le système lymphatique qui détruisent les déchets que les reins ne parviennent plus à éliminer correctement. Nous pourrions encore développer longuement les dimensions très vastes des détails de l’anatomie humaine mais cela prendrait énormément de pages. Et sortirait du cadre de notre étude critique du Coran.
Nous avons également étudié ailleurs les versets constatant que notre physiologie est fragile. La bipédie cause en effet des maux de dos, la grossesse est plus douloureuse chez les femmes humaines. Notre cérébralisation fait que nous avons des problèmes psychologiques dû aux questions de gestions des difficultés de la vie. Le Coran s'arrête sur le fait que nous avons la meilleure des station debout dans la nature : (Cor. XCV : 4 -6) : « Nous avons certes créé l’Homme selon la station debout la meilleure (Ahsan-i taqwîm) ; Ensuite Nous le rabaissâmes au niveau le plus bas. Excepté ceux qui croient et font de bonnes œuvres. » (Cor. et que nous sommes fragiles : (Cor. p.83/28 IV) : « Dieu veut vous alléger (les obligations), car l’homme a été créé faible. ».
C-84. 476/79-80 XL Animaux de compagnie :
« C’est Dieu qui a fait pour vous les bestiaux pour que vous en montiez et en mangiez ; vous y avez des profits et ainsi vous atteignez par eux une chose nécessaire à vos poitrines. »
Les liens sentimentaux entre l'homme et les animaux ne peuvent être décrites dans aucune langue écrite. Le Coran cite cette relation entre nous et les animaux qui nous inspire un respect profond et des sentiments pleins d’admiration. Muhammad aurait maudit même ceux qui maltraitent les animaux ainsi que les zoophiles. Ailleurs le Coran parle d’un langage chez les oiseaux : (Cor. XXVII : 16) et les fourmis : (Cor. XXVII : 18) et évoque même des révélations de Dieu pour les abeilles : (Cor. XVI : 68-69). Le Coran cite avec admiration l’anatomie des chameaux comme une merveille de la nature : (Cor. LXXXVIII : 17) et le prodige anatomique d’un moustique : (Cor. XXII : 73), (Cor. II : 26) et (Cor. XXI : 70).
C-85. 482/53 XLI Vous verrez des signes de la fin des temps en vous-mêmes.
« Nous leur montrerons des signes dans l’Univers et en eux mêmes jusqu’à ce que devienne évident que cela est la Vérité. »
Les études sur l’anatomie humaine et sur le Cosmos ont tellement progressé que cela alimente l'idée et la croyance qu’il existerait un Architecte, un Programmeur, un grand Horloger qui aurait tout créé. Et ces découvertes rejoignent sans doute ce passage du Coran de sorte a octroyer à ce verset une portée intéressante, quelle que soit notre conviction personnelle.
C-86. 484/11 XLII Les femmes comme issues des hommes et les hommes d’elles :
« Créateur des cieux et de la terre ; Il a fait de vous-mêmes des époux pour vous-mêmes ; et des animaux, des groupes d’espèces. »
En arabe, « dja’ala lakum » ne signale pas uniquement le masculin pluriel, mais comprend bien les hommes et les femmes ; et le mot « azwâdja » n’est pas le pluriel d’épouses mais bien le pluriel des époux, hommes ou/et femmes. Ce passage-ci du Coran décrit le lien très intime entre les deux sexes. Le Coran parle également ailleurs de la contribution biologique féminine dans la procréation : (Cor. LXXXVI, 6-7). Les bébés sont même d’abord tous de sexe féminin dans les ventres maternels ; et s’il s’agit d’un mâle, alors celui-ci change de sexe durant le reste du développement embryonnaire : (Cor. XLII : 49-50).
En fait, le sexe masculin possède -malgré tout- dans son génome tous les chromosomes possibles de l'espèce, alors que le sexe féminin ne possède pas de chromosome y, tout à fait propre aux mâles. Chaque femme possède cependant des chromosomes de nos pères ancestraux qui les ont toutes engendrées depuis notre existence terrestre. Selon le Coran, comme selon la Bible, Adam et Ave auraient engendré des hommes et des femmes et ceux-ci d’autres hommes et femmes dont toute l'humanité serait issue. C'est cela qu'il faut comprendre en lisant ce passage du Coran.
Selon la tradition musulmane, avant cela, la forme idéale d’Ave au Paradis, avant son arrivée sur Terre, aurait été conçue depuis Adam, toutes les femmes seraient ainsi issues de l’homme à travers Adam.
C-87. 486/29 XLII La vie dans le cosmos et la rencontre interplanétaire possible.
« Et parmi Ses Signes il y a la création des cieux et de la Terre et ce qu’il a disséminé comme bêtes marchantes dans ces deux là. Il est Capable de les réunir quand Il le voudra. »
Ici le Coran dit que des formes de vies animales existent dans les cieux comme sur Terre. Le mot « Dâbbah » signale tout être déambulant avec des pattes ; Voir : (Cor. p.272/50 XVI). Le Coran décrit ailleurs les « Dâbbah » comme ayant été créés d'eau : (Cor. XXIV : 45). ibn Kathîr comprenait manifestement la même chose, car le sens des versets est assez clair. La fin de ce verset suggère une rencontre avec certains de ces êtres célestes lorsque Dieu le veut. Littéralement, nous pouvons également comprendre que parfois certaines espèces se rencontrent dans certaines régions à travers les cieux, car le mot izhâ montre que cela peut se réaliser de fait sans être une règle absolue. Nous avons déjà précisé plus haut que selon le Coran il existerait d'autres planètes habitées par des hommes et fréquentés par des anges.
C-88. 488/49-50 XLII Les filles conçues comme des mâles non achevés ?
« A Dieu appartient la Royauté des cieux et de la terre. Il crée ce qu’Il veut. Il fait don de filles à qui Il veut, et don de garçons à qui Il veut ; ou bien Il donne à la fois garçons et filles ; et Il rend stérile qui Il veut. »
Différenciation sexuelle : les deux fœtus de trois mois ci-dessus ont les mêmes structures apparentes, dont l’ouverture du vagin et un clitoris. Le garçon à droite va se différentier quand il va s’agir d’un bébé mâle arrivé à son terme images du bas.
Le Coran cite bien dans l'ordre chronologique le sexe féminin d'abord et le sexe masculin ensuite ; s’il s’agit d’un garçon cela est donc une grâce différente ? Les règles de l’exégèse Coranique comptent notamment un principe basé sur l’usage en langue arabe des idées qui se suivent comme ayant un ordonnancement cohérent. Si les idées se suivent dans telle ordre alors il faut que cela ait une explication évidente. Cela est d’autant plus évident pour le Coran ; ibn Taymiyyah fait une très bonne explication de ce principe dans son Muqaddima fî-Usûl’it-Tafsîr.
Une affirmation pour le moins originale, puisque anatomiquement, le bébé de 10 semaines possède un vagin et un clitoris qu’il s’agisse d’un futur garçon ou d’une future fille. Tous les embryons ont ainsi un sexe apparent féminin au début de leur développement anatomique. Mais seuls les mâles vo´¸nt changer et devenir des mâles. Parfois un bébé ayant des chromosomes sexuels Xy reste au stade de fille, alors qu’il arrive qu’un bébé possédant des chromosomes sexuels XX évolue et devient un garçon. Une batterie d'une demi-douzaine de gènes orchestré par la protéine Sry détermine la mise en place des gonades sexuelles.
De plus les embryons mâles font plus de fausses couches, et leur évocation en second lieu est dans ce sens aussi une heureuse coïncidence. Remarquons qu’ensuite le Coran cite les garçons avant les filles : « ou bien il donne des garçons et des filles », en citant cette fois-là les garçons avant les filles usage normal en arabe au même titre que nous disons en français : « Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs ». Pareillement, nous dirions : « Jean, son épouse et moi » en français, alors qu’un arabe dirait : « Ana wa Yahyâ wa zawdjatahu », soit : « Moi, Jean et son épouse ». Remarquons enfin qu’en français le masculin l’emporte même si il n’y a qu’un seul mâle parmi des milliers de femmes. Il s’agit là de règles grammaticales ; Voir aussi : (Cor. IX : 71-72), (Cor. XXIV : 12), (Cor. XXXIII : 35, 58, 73).
Le problème de la stérilité est également soulevé ici. Scientifiquement, il existe différentes formes de stérilités. Parfois cela provient du mâle, parfois de la femelle, et parfois cela découle de ce que le couple n’est pas compatible, ou hypofertile. Les progrès cliniques et médicaux font qu’à notre époque, rares sont les formes de stérilité que l’on ne peut pas contourner. L’absence de spermatozoïde est notamment un problème encore insoluble. Même s’il existe des recherches pour faire aboutir la spermatogenèse dans certains cas. Cependant, les possibilités de clonage feront sans doute dans un futur plus ou moins proche que seul l’incapacité de la mère à porter un bébé jusqu’à la naissance demeurera comme un souvenir de l’incapacité d’un couple à concevoir une descendance biologique. Récemment deux chercheurs ont réussis à fabriquer des cellules souches embryonnaires sans clonage à partir de cellules de la peau. Le japonais Shinya Yamanaka à Kyoto et l’américain James Thomson à Madison et leurs équipes ont programmé avec quatre gènes injectés dans les cellules par l’intermédia´font face=ire de puissants rétrovirus pour les amener à devenir pluripotente, et ont réussi à produire une souris vivante à partir de l'insémination d'une femelle par une simple cellule de peau reprogrammée.
C-89. 490/11 XLIII La biosphère et les écosystèmes :
« Celui qui a fait descendre l’eau du ciel avec mesure et avec laquelle Nous ranimons une terre morte. Ainsi serez-vous ressuscités. »
Le concept de ce verset -et d’autres versets de ce genre- est très proche de celui du terme moderne de biosphère ou d’écosystème. Nous concevons la Terre comme un tout vivant ou mort. Des compagnons de Muhammad disaient que Dieu aurait mit un ordre qui s’il est changé peut bouleverser le milieu de vie. Ce que cite ibn Kathîr dans l’exégèse du verset : (Cor. p.531/7 LV).
C-90. 490/12-13 XLIII Les bêtes de monture comme façonnées pour que l'homme puisse les dresser et les monter.
« Celui qui a créé les groupes d’animaux dans leur totalité et a fait pour vous des vaisseaux et des montures, afin que vous montiez sur leurs dos, et qu’ensuite après vous y être installés vous vous rappeliez le bienfait de votre Seigneur et disiez : ‘Pureté à Celui qui nous a soumis tout cela alors que nous n’étions pas capables de les dominer ! »
Les ancêtres du cheval étaient petits comme un Berger allemand et bossus il y a de cela une cinquantaine de millions d'années. Or la taille et la forme d'un cheval moderne lui confèrent, ainsi que sa « domptabilité » la fameuse faculté de nous servir de monture. Le creux dans le dos, et l'épaisseur du dos du cheval, sa hauteur, son cou qui remonte, ses pattes si élégantes et ses ongles aplatis et larges en font une excellente monture. Dans le cas d’une approche évolutionniste nous pouvons parler de coévolution lorsque deux espèces évoluent dans des services réciproques. Mais l’homme n’a commencé à dompter le cheval qu’une fois que celui-ci était comme il est. Voir notre analyse au sujet de l’anatomie du chameau aussi.
C-91. 499/3-5 XLV Les merveilles de la zoosphère :
« Il y a certes dans les cieux et la terre des signes pour les croyants. Et dans votre propre création, et dans tout ce qu’Il dissémine comme animaux. »
Il suffit d'être doté d'yeux pour contempler la nature. Comme les végétaux, les animaux sont une grande source d'inspiration pour les initiés en bionique et pour les biologistes en général. Combien de prodiges et merveilles dans la nature qui, si nous voulions les étudier, nécessiterait des milliards de scientifiques et experts ainsi que des millions d’années d’explications. En commençant par l’étude du métabolisme cellulaire et l’embryologie, la génétique, la biochimie des êtres vivants ; nous ne pouvons en arriver à exprimer notre grand émerveillement face à ces merveilles.
C-92. 501/24 XLV Ce n'est pas le temps qui fait vivre ou mourir :
« Ils dirent : ‘Il n’y a pour Nous que la vie d’ici-bas. Nous vivons et mourons et seul le temps nous fait périr’ ; Ils n’ont là-dessus aucune connaissance, et ne font que suivre des conjectures. »
Le Coran dit ici à ceux qui prétendent que c'est le temps qui cause leur fin -les athées arabes nommés dahriyyûn-, que cela est faux et qu'ils n'ont là-dessus nulle science, mais des hypothèses seulement. En effet, la mort est plutôt causée par d'autres voies notamment génétiques comme les programmations des cellules à leur propre destruction (apoptose cellulaire) et les bouts des chromosomes –les télomères- qui s'amenuisent le long de notre vie jouant probablement un rôle dans la mort programmée, rétrécissant à chaque division cellulaire mitotique- jusqu'à ce que nous mourions fatalement. Le rôle du soleil et son influence sur notre métabolisme aussi sont en cause dans ce processus complexe dans lequel le temps n'a de fonction qu'en tant que témoin sans pouvoir influencer la mort. Autrement il faudrait que le temps soit accéléré au point que nos cellules puissent vivre à un rythme différent ce qui n'est de fait pas le cas. Nous avons de même trouvé des gènes (les gérontogènes) qui jouent un rôle dans la longévité.
La vie aussi n’est pas le produit du temps. Suivant les estimations scientifiques, pour qu’une molécule de cytochrome C puisse se former par hasard, en considérant que l’ensemble des atomes contenus dans l’Univers visible se combinent librement dans une soupe initiale, le temps depuis les origines de l’univers n’aurait pas été assez long pour la synthèse aléatoire de cette molécule, selon les calculs de biologistes et de mathématiciens de renommée mondiale. Selon les calculs des spécialistes, la probabilité d’obtenir une cellule minimale de 300 acides aminés, sans lois biogéochimiques complémentaires, n’aurait en fait qu’une probabilité de 1/1040.000 de s’auto-organiser depuis une soupe prébiotique inépuisable. Pour cela, les processus astrophysiques ou « astro-biochimiques » qui auraient permis un tel phénomène sont toujours à l’étude ; quelles lois engendrées dès la formation de l’Univers dans une singularité primordiale ont prédisposé ce prodige ? La structure en double hélice de l’ADN serait par exemple probablement déterminée par des ondes cosmiques de tailles et de formes identiques etc. Des acides aminés sont observés dans la poussière interstellaire. Il existe des milliards d’étoiles comme notre soleil et des milliards de planètes théoriquement habitables dont même Mars ou Vénus ne sont pas encore exclus.
C-93. 504/15 XLVI Les difficultés de porter un bébé humain - Sevrage idéal dure deux ans complets.
« Et à l’Homme Nous avons enjoint de la bonté envers ses père et mère : sa mère l’a porté péniblement et a accouché péniblement ; et sa gestation et son sevrage durent trente mois. »
Scientifiquement c'est la position debout chez notre espèce qui rend d'autant plus dure la grossesse des femmes que leur bassin est petit comparé aux animaux quadrupèdes et que le poids sur la colonne vertébrale est difficile à endurer. Le sevrage du bébé est très important. Il est primordial que le bébé prenne le sein longtemps. En fait, une équipe de spécialistes a remarqué que les bébés qui ont pris le sein deux ans complets sont protégés contre certaines maladies transmissibles par le père à l'enfant, et que le lait maternel contiendrait parfois des anticorps utiles au bébé contre une agression virale ou bactérienne que la maman n’aurait carrément jamais contractée.
C-94. 509/30-31 XLVII Les traits des menteurs :
« Ou alors, ceux qui ont une maladie dans leurs cœurs pensent-ils que Dieu ne dévoile point leur haine ? Et si Nous le voulions, Nous te les montrerions et tu les reconnaîtrais à leurs traits, et tu les reconnaîtrais au ton de leur discours. Dieu connaît vos agissements ! »
Ce passage témoigne d'une forte psychologie bien pratique. Les sentiments profonds se reflètent de fait sur le visage et le corps tout entier. Si bien qu’un certain psychologue du nom de Paul Ekman s’est spécialisé dans la détection des menteurs en les observant très bien. Il aide depuis plusieurs années la police américaine à démasquer les suspects en observant les moindres variations dans les traits de leurs visages. Notamment la position des sourcils et du muscle labial, des paupières et des pupilles. Il a établi un ouvrage sur ce domaine qu’il a nommé Action Coding system, ou FACS. Œuvre de référence pour beaucoup de psychologues désormais. De même, l’analyse des harmoniques de la voix est étudiée sur un diagramme et les spécialistes y détectent désormais les tentatives de mensonge et de duperie.
C-95. 517/13 XLIX La richesse de l'espèce humaine et la reproduction sexuée :
« Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus afin que vous vous entre-connaissiez. »
C'est précisément parce que nous nous reproduisons de façon sexuée que nous connaissions une telle variété de peuplades différentes. Et nous pouvons justement distinguer les individus des groupes par leurs variations très importantes, alors que chez les pingouins par exemple, les individus qui se ressemblent beaucoup plus fort se reconnaissent par leurs voix qui changent. La cohérence profonde du verset est donc pertinente.
En outre, les généticiens ont soutenu de façon scientifique que nous aurions un père génétique et une mère génétique qui auraient existé il y a quelques 150.000 ans sur bases d’études indépendantes faites sur les chromosomes Y pour la lignée masculine et l’ADN mitochondrial pour la lignée féminine, comme ces gènes sont principalement transmis directement de père en fils ou de mère en fille ne subissant pas de brassage donc. Ce mythe antique pourrait donc se vérifier être crédible selon certaines recherches modernes. Il existerait, selon les résultats diffusés dans des revues scientifiques : probablement un Adam génétique et une Ave génétique. Mais les données génétiques ne permettent pas de déterminer véritablement un seul ancêtre, mais témoigneraient plutôt d'un ou de plusieurs resserrements génétiques vers des ancêtre universels fondateurs. Toutefois, l’étude en paléontologie aussi rejoint que l’homme moderne serait apparu vers cette époque soit en Afrique soit au Moyen-Orient. Un resserrement génétique a de toute façon eut lieu il y a un peu plus de 140.000 ans qui semble incompatible avec la théorie multirégionale. Mais des études récentes prouvent que l'homo Sapiens s'est croisé avec l'homme de Néanderthal. Mais ces croisements ont eu lieu après l'émergence d'homo Sapiens Sapiens. Mais il ne faut pas en conclure une origine véritablement multirégionale de l'homme moderne, car si l’homme aurait continué de se croiser partout sur l’Ancien Monde depuis Homo erectus de sorte à donner l’homme moderne, il faudrait que des fossiles des Homo erectus dispersés sur les continents Africain, Asiatique et Européen remontant à il y entre 100.000 et 150.000 ans soient retrouvés. Car la différence génétique entre les ethnies humaines actuelle ne remonte pas plus loin dans le temps. Et les données fossiles aussi renforcent le modèle monogénétique.
Le Coran évoque la procréation humaine à maints endroits et revient sur la reproduction sexuée dans les grandes lignes ; il insiste sur l’attrait entre les sexes opposés qui est si profondément établi : (Cor. p.406/20-22 XXX) ; il précise aussi que les deux sexes contribuent biologiquement à la procréation en sécrétant chacun un liquide séminal : (Cor. LXXXVI, 6-7), il nous laisse comprendre que la richesse de nos couleurs et formes vient de ce que cette reproduction est sexuée : (Cor. XLIX, 13), il précise la provenance mélangée du liquide spermatique : (Cor. LXXVI, 2), il ajoute que seule une quintessence du semence qui survit aux phagocytes dans la matrice assure la fécondation : (Cor. XXXII, 8), il décrit le fait que le zygote s’accroche dans l’utérus en le nommant ‘alaq : (Cor. XCVI, 2), il décrit la matrice comme étant un lieu sûr (Cor. P.342/13 XXIII) et décrit comme le bébé passe de créations en créations dans l’obscurité : (Cor. p.459/6 XXXIX), il semble même sous-entendre que chaque bébé est d’abord de sexe féminin avant de devenir un mâle en acquérant un pénis : (Cor. p.488/49-50 XLII), il sous-entend apparemment comme le bébé voit pousser ses membres et puis ses doigts suivant un plan précis : (Cor. p.577/3-4 LXXV) - or l’induction qui produit ces organes suit la même règle pour tous les autres organes -, il décrit le revêtement musculaire comme un habit du squelette : (Cor. P.342/12-5 XXIII) etc.
Il termine en qualifiant le bébé né comme étant fragile : (Cor. p.83/28 IV), dénué de connaissance : (Cor. p.275/73-78-9 XVI). Sans omettre de citer les dons le la vue, de l’ouïe et surtout celui des sentiments : (Cor. p.275/73-78-9 XVI). Le Coran évoque également, comme nous l'avons déjà vu, la nature de l’homme comme tendant à la spiritualité et à la religion : (Cor. p.407/30 XXX).
C-96. 521/20-1 LI Il y aurait des signes en nous-mêmes :
« Il y a sur terre des preuves pour ceux qui croient avec certitude ; ainsi qu’en vous-mêmes. N’observez-vous donc pas ? »
Combien de personnes ne se sont jamais émerveillées après avoir étudié en profondeur l'anatomie de l'Homme ?
Les musulmans ont opéré des autopsies bien avant André Vésale (1514-1564). Ibn al-Nafîs (XIIIe siècle) avait fait des rectificatifs au sujet des compartiments du cœur et de la circulation sanguine sur base d’autopsies. Rhazès, Fahruddîn er-Râzî, (v. 864-v. 925) est le premier clinicien, qui traite déjà de maladies infectieuses dans son livre Kitab al-Hawi. Abu’l Qâsim (H. 314-391) est l’inventeur de beaucoup des instruments de chirurgie modernes encore utilisés aujourd’hui. Le fameux Kânûn d’ibn Sinâ (H. 370-428) est encore considéré comme un ouvrage de base en médecine moderne. Le style émerveillé du Coran doit sans doute avoir joué un rôle notable dans ce type de recherches.
C-97. 522/49 LI Les végétaux et les animaux comme ayant évolués vers la reproduction sexuée ?
« Et parmi chaque chose Nous formâmes des couples afin que vous vous rappeliez. »
Ce verset évoque apparemment le sens de la création, la finalité. Il s’agit grammaticalement d’un temps accompli. La vision évolutionniste donne donc, encore une fois, tout son sens à ce passage du Coran si nous l’acceptons tel quel. Suivant la théorie moderne, les organismes se reproduisant de façon asexuée sont une phase antérieure de cette création ou des artéfacts de cette grande œuvre ; même si certaines espèces auront survécu au fil du temps demeurant asexués. Chaque groupe aura élaboré –dans le processus évolutif- la reproduction sexuée séparément. Les chromosomes sexuels X et y auraient une origine commune. Ils auraient commencé à se différencier ainsi, chez les mammifères, il y a entre 240.000.000 et 300.000.000 d’années. Le chromosome 10 des hommes présente ainsi des ressemblances avec le chromosome sexuel des oiseaux. Une étude sur l’ornithorynque a montré que celui-ci possédait 5 chromosomes Y et 5 chromosomes X s’il est mâle et 10 chromosomes X s’il s’agit d’une femelle. En plus, une de ses paires de chromosomes sexuels (X5, Y5) ressemblerait à celui d’un oiseau, tandis qu’une autre (X1, Y1) paire ressemblerait à ce ´ux des mammifères. La spécialisation vers la reproduction sexuée chez les différents règnes animaux ou végétaux s’est produite donc indépendamment et selon des règles rigoureuses. Le chromosome 10 de l’homme ressemble de même à un chromosome sexuel des oiseaux. Ces découvertes renforcent l’idée de l’évolution biologique –ici vers la différenciation sexuelle, ou également vers la détermination du nombre de nos membres ou de nos doigts- et par remplacements ou saltations.
Le mot « khalaqa » doit ici signifier que Dieu aurait donné une forme à une substance ou une chose déjà existante pour aboutir à une création nouvelle ; voir aussi : (Cor. p.56/49 III). Voir aussi le verset : (Cor. p.415/7 XXXII) : « Il a créé le meilleur de chaque chose. Et a commencé la création de l’homme d’argile, et puis a créé sa descendance de la quintessence d’un vil liquide. ». Nous avons évoqué supra la transformation possible en puisant les éléments à partir de l’argile, élément majoritaire de l'écorce terrestre, progressivement jusqu’à donner l’homme en passant par les primates en comparant cela avec l’évocation de trois compagnons des singes dans ce contexte. L’acqiusition de la reproduction sexuée aurait de fait permis aux organismes pluricellulaires une diversification poussée et leur aurait rendu possible le fait de s’enrichir génétiquement. Cela aurait été le cas chez les végétaux, chez les mycètes et chez les animaux. Il faut savoir que la plupart des animaux et des végétaux sont issus selon les biologistes gradualistes de deux couples d’espèces principales qui ont bénéficié de la reproduction sexuée, alors que cela n'était pas le cas chez les premières espèces dont seules certaines continuent encore d'exister. Certaines espèces ont repris une forme de reproduction asexuée, mais la règle générale n’est pas ainsi.
Il existe en fait de même des couples parmi tous les genres de choses existantes, depuis l’antimatière et la matière, et les paires de quarks, en passant par certaines bactéries –Eschélia Coli est une bactérie échangeant de l'ADN et transmettant son génome vers une bactérie soeur par exemple (parasexuarsquo;est sp/font´4/fontlité)– elle l’atteint avec un pont cytoplasmique et un échange génétique s’opère. Et cela jusqu’aux animaux supérieurs dont l’homme.
C-98. 531/6 LV Géotropisme dans le règne Végétal :
« L’herbe et les arbres se prosternent. »
Il a été déterminé que le développement, des tiges et des racines, vers le haut et vers le bas, était orchestré selon des mécanismes assez déroutants. Des botanistes ont cultivé des plantes dans des milieux de vie aquatiques et ont progressivement incliné celles-ci lors de leur développement et ont observé que les tiges et les racines se tordaient pour évoluer respectivement vers le haut et vers le bas, cela en se courbant. Nous en avons fait l’étude supra.
C-99. 531/7 LV Ecologie et équilibre dans la nature et dans l’Univers.
« Il a élevé bien haut le ciel, et a établi l’équilibre ; Afin que vous ne transgressiez pas l’équilibre ! Renforcez-vous au sujet de la balance - ? Justice. »
Les compagnons de Muhammad expliqueraient, selon l'explication de Tabari, à propos de ce verset, que chaque espèce serait à sa place et que si nous déplacions une bête de son milieu cela pouvait causer un grand déséquilibre. Cela est étudié de plus près en écologie et par les naturalistes. Un cactus Africain qui a été emmené en Australie a causé des dégâts sur une surface plus vaste que celle de la Grande-Bretagne ; les biologistes ont dû apporter depuis l’Afrique un insecte qui ralentissait la propagation du cactus en Afrique. Il existe encore une kyrielle d’exemples qui prouvent l’importance de l’équilibre dans la nature.
La magnitude du taux d’expansion de l’Univers dans les premières secondes de sa création a éveillé l’émerveillement chez nombre de scientifiques, dont Stephen Hawking. Une toute petite différence et l’Univers disparaissait soit en se dissipant soit en s’effondrant vite fait. La quasiment parfaite homogénéité de l’Univers et la distribution de la matière en son sein dépassent encore les physiciens qui continuent d’en chercher le comment. L'émerveillement du Coran est donc bien fondé selon les découvertes modernes.
C-100. 534/7 LVI Ce que signifie « zawdj » :
« Alors vous serez trois groupes -zawdj-. »
Le mot « zawdj » ne signifie pas couple, comme le prétendent certains traducteurs qui induisent les gens dans l'erreur en disant que toutes les espèces auraient été créées par couples. Le mot signifie étymologiquement groupe. S'il est au duel il s'agit de couples. Nous avons étudié plus haut comment chaque type d’organisme a adopté méthodiquement la reproduction sexuée au fil de l’évolution.
C-101. 536/71-2 LVI Arbre dont nous obtenons le feu par frottement :
« Voyez-vous donc le feu que vous obtenez par frottement ? Est-ce vous qui avez créé son arbre ou –en- sommes-nous le créateur ? »
Des arbres nommés markh et âfâr étaient utilisés pour produire du feu qui flambait très facilement et que les bédouins du désert arabique utilisaient, le verset ne parle pas ici des moyens plus archaïques utilisés dans la préfont-weight: normal;histoire, mais le parallèle n'en est pas inutile pour autant.
Muhammad Hamidullah souligne comme les bédouins utilisent encore dans le désert du bois vert des arbres nommés markh et âfâr qui avec des petits cailloux donnent des étincelles par frottement.
C-102. 536/57-61 LVI Qui créée le semence et prédétermine la mort ?
« C’est Nous qui vous avons créés. Pourquoi ne croiriez-vous pas en la résurrection ? Voyez-vous donc ce que vous éjaculez ; est-ce vous qui l’éjaculez où en sommes-Nous le créateur ? Nous avons prédéterminé la mort parmi vous. Nous ne serons point empêchés de vous remplacer par vos semblables ; et de vous faire renaître dans un état que vous ne savez pas ! Vous avez connu la première création, ne vous rappelez-vous donc pas ? »
Selon ce verset, il ne devrait être permis de favoriser la reproduction dans des éprouvettes, par fécondation artificielle ou par clonage si cela n'est pas légalement interdit ou biologiquement parlant risqué. Nous ne faisons en réalité que chipoter ce qui existe déjà ou au mieux nous en trafiquons une partie ; et cela ne doit pas poser d'autre problème que sur le plan éthique. Ce n'est là qu'un avis scientifique, sans interférence avec les juristes du monde musulman. La matière qui est à l’origine de notre organisation anatomique, cellulaire et moléculaire est issue du semence. Concernant l’autorisation de la fécondation artificielle des dattiers selon Muhammad, voir : (ibn Mâja : 2470).
Plusieurs fois le Coran souligne que nous pourrions disparaître et donner la place à une nouvelle espèce. Cela nous fait imaginer que les espèces ont pu se succéder comme largement décrit à travers le Coran, depuis les origines, dans un processus simpliste d'évolution.
C-103. 559/12 LXV Sept planètes habitées par des races humanoïdes (plus le hadith de Bayhaqî cité dans l'exégèse d'ibn Kathîr -XIIè S.) - Origine organique céleste des animaux ?
«Dieu a créé sept cieux et autant de terres. Entre-eux, Son commandement descend, afin que vous sachiez que Dieu est en vérité Omnipotent et que Dieu embrasse tout chose de son savoir. »
Le commandement de Allah est décrit comme descendant entre les sept cieux et les sept Terres. Ce verset parlerait de sept planètes habitées par des espèces humanoïdes selon ce qui est rapporté d’ibn Abbas, l'exégète du Coran, fils de l’oncle de Muhammad, qu’il expliqua malgré lui sur l’insistance des gens -dont il craignait semble-t-il que la foi soit ébranlée par une telle chose. Cela nous parvient avec une source considérée fiable selon Bayhaqî et que reprend notamment ibn Kathîr. ibn Abbas reffusait parait-il d’interpréter ce verset, jusqu’à ce qu’il ait reçu un serment que les auditeurs ne renieraient pas leur foi. Après quoi il aurait dit qu’il existe sept Terres, avec sur chacun un genre d’Abraham. Selon Elmal?l? Muhammed Hamdi Yaz?r, cette interprétation serait même celle de la plupart des exégètes. Rappelons encore une fois que le Coran évoque l'existence d'espèces animales à travers les sept cieux : (Cor.486/29 XLII). L'origine substantielle des animaux est réellement céleste. Puisque la matière première dont les êtres vivants sont faits proviendrait des nuages de poussières interstellaires.
C-104. 563/19 LXVII Ethologie et vol préprogrammé des oiseaux :
« N’ont-ils pas vus les oiseaux au-dessus d’eux, déployant et repliant leurs ailes tour à tour ? Rien ne les retenant hormis le Tout-Miséricordieux ? Certes Il est Clairvoyant sur toute chose. »
Encore aujourd'hui, le vol des oiseaux est très surprenant pour un observateur attentif. Les oiseaux sont des animaux très bien adaptés pour le vol. Ils n’ont pas de vessie, des poumons spécialisés pour fournir de l’oxygène en continu, un métabolise très actif et un squelette allégé. Les oiseaux adoptent en gros trois type de vols : le vol battu où l’oiseau s’envole en battant des ailes, le vol plané où l’oiseau ayant pris de la vitesse se laisse porter par le vent et le vol voilé des grands rapaces et des marabouts qui sont élevés par les courants chauds. Cependant ils sont retenus dans l'environnement gravitationnel de la Terre et sont contraints d'y rester de toute façon pour l'oxygène.
Leur vol est quasiment impulsif et ils ne font rien d'autre que battre leurs ailes, la coordination et la suite sont préprogrammées d'une façon minutieuse. En effet, un oisillon est physiquement fait pour voler. Il lui suffit de battre les ailes et l’envol vient de lui-même, avec un minimum d’apprentissage. Leur vitesse de vol est stable et est en rapport direct avec leur poids. Ces animaux volent donc d’une façon programmée, depuis leur anatomie même et jusqu’aux lois de l’aérodynamique et leur programme cérébral et inné. Le Coran cite le vol des oiseaux deux fois, ici il parle du vol battu, ailleurs il parle du vol plané et du vol voilé : (Cor. p.275/79 XVI) : « N’ont-ils pas vus les oiseaux assujettis dans le ciel sans que rien ne les retienne en dehors de Dieu ? ». Dieu doit les retenir en maintenant les lois de la nature, et surtout sans doute en les empêchant de fuir de l’atmosphère ?
C-105. 566/ 51 LXVIII Le mauvais œil et la vision aveugle :
«Vraiment, peu s’en faut que les mécréants ne te transpercent de leurs regards lorsqu’ils entendent le Rappel et ils disent : ‘’ Vraiment celui-là est fou ! ’’. »
Voilà une superstition vieille comme le monde. Mais le mauvais œil est-il physiquement possible ? Selon une expérience de J. Whalen, de l’Université de Wisconsin Madison, la seule projection subliminale des blancs des yeux apeurés donne des frissons en excitant l’amygdale. Cela correspondrait à un signal de danger, qui peut inconsciemment faire jaunir et donner une peur (de plus ou moins longue durée). Cette vision est aveugle, c’est-à-dire qu’elle ne passe pas par le cortex visuel et affecte directement les organes des émotions et l’amygdale, qui, selon les récentes découvertes en neurologie –voir aux endroits concernés-, régulent nos décisions et influencent notre santé. Selon le psychiatre Silla Consoli, de l’hôpital européen de Georges Pompidou –France-, les émotions jouent un rôle direct sur la santé. Le spécialiste souligne que, par exemple, une peur soudaine peut déclencher un accident psychosomatique tel qu’un infarctus du myocarde. La « vision aveugle » ne nécessite pas un croisement du regard, le fait que l’œil perçoive ce regard même brouillé peut agir sur le thalamus et affecter l’amygdale ; et il est donc désormais établi que cela peut modifier nos sens et notre santé, voire provoquer des maladies psychosomatiques pouvant en principe même conduire jusqu’à la mort. Tout cela rejoint franchement la croyance en les « mauvais œils », même si le chercheur ne fait pas de lien de ce type.
Il nous faut souligner que la vision aveugle agit même sur certaines personnes aveugles -car elle ne passe pas par le cortex visuel-, et que le processus est inconscient et échappe au contrôle. Muhammad affirmait dit-on que « le mauvais œil » est une réalité – el-Jâmi’us-Sahîh -, qu’elle peut provoquer la mort et que si une chose devait précéder le destin ce serait « l’œil » –el Muwatta. Nous avons également souligné à d’autres endroits comme le déterminisme physiologique et nos décisions rationnelles seraient orientées par nos émotions inconscientes. Il semblerait qu’il s’agisse d’une forme d’hypnotisme. Il se pourrait donc que la superstition sur le mauvais œil ait un certain fondement pratique, dans certains cas très spécifiques ?
C-106. 571/13-4,17 LXXI Création de l'homme et des autres être vivants peuplant la planète par phases – Les hommes comme créés tels des plantes (origines) :
« Qu’avez-vous à ne pas vénérer Dieu comme il se doit ? Alors qu’Il vous a créés par phases successives - atwâra. Et C’est Dieu qui, de la terre, vous a fait croître comme des plantes. »
Le mot atwâra signifie 'formes'. Selon ce passage aussi il faut témoigner que selon le Coran, l'homme et les animaux auraient donc bien pu être créés par des phases successives un peu comme elles sont supposées avoir évoluées selon l’évolutionnisme : poissons, amphibiens, reptiles, mammifères, pour devenir ce que nous sommes actuellement. Cela se répéterait par ailleurs chez nous lors du développement embryonnaire : l’ovule fécondé évoque les organismes unicellulaires des origines, ensuite vient un stade pluricellulaire, l’apparition de bronchioles comme chez les poissons. Nous ressemblons de même à une sangsue lors d’un de ces stades de notre développement embryonnaire similaire au développement équivalent de la sangsue. A l'origine, nous étions des êtres unicellulaires semblables à des algues.
Le mot atwâra provient de la même racine que celui utilisé en arabe moderne pour l’évolution : tatawwur – transformisme. Répétons-le encore une fois, que le Coran évoque aussi l’origine aquatique de la vie à plusieurs endroits : (Cor. XXI : 30) : « Il forma tout être vivant d’eau ». Bien comprendre ici l'eau, comme substance et pas les océans, un concept sans doute impossible à deviner à l'époque de Muhammad. Comme ce verset est le plus clairs sur ce sujet concernant la question de l’évolution simpliste et spontanée des espèces, nous allons évoquer plusieurs versets concernant ce thème dans le Coran ; 1°) L’origine de la vie par de l'ea#39;y rester de toute fau (substance) : (Cor. XXI : 30) ; 2°) Progrès décrit comme parfait au fur et à mesure de la création : (Cor. p.415/7 XXXII) ; 3°) L’homme ayant été créé de transformations en transformations : (Cor. p.571/13-4,17 LXXI) ; 4°) La constitution des hommes ayant été renforcée, (Cor. p.580/27 LXXVII) : « C’est Nous qui les avons créés et fortifié leur constitution. Quand Nous le voulons cependant Nous les remplaçons par leurs semblables. » ; 5°) Station debout de l’homme : (Cor. p.597/4-5 XCV).
C-107. 577/3-4 LXXV Gènes des doigts et du sexe :
« L’homme pense-t-il que Nous ne réunirons jamais ses os ? Oui ! Nous sommes capables de niveler ses doigts. »
A gauche ; Les membres (A, B, C) bourgeonnent depuis leurs bases pour devenir complets progressivement. / A droite ; début de bourgeonnement des bras. Les doigts arrivent après respectivement, dans l’ordre : l’épaule, le bras, l’avant bras, le poignet et la paume de la main. Sur l’image de droite A=humérus, B=la zone de progression, C=la crête apicale, et D=une zone de polarisation. La mise en place des doigts est la finalisation de la formation de notre apparence extérieure.
Ce passage du Coran est l'un des plus éloquent et témoigne d'une très grande perspicacité. Il évoque les doigts comme se formant en poussant un peu comme des plantes depuis la paume de la main. Une intuition franchement élégante, qui est confortée par l'étude du développement embryonnaire.
Le second point intéressant dans cet extrait du livre est l'horreur suggérée dans la formation de doigts malformés. Un phénomène psychologiquement très marquant de fait. En fait, à cela s'ajoute selon les découvertes modernes, les gènes qui déterminent les doigts de la main et le système uro-génital sont les mêmes, ce qui fait que nos doigts sont au nombre de 5 pour que nous puissions nous reproduire. Si nous avons des doigts de longueurs égaux nous souffrons de malformations urogénitales prononcées. Un bébé dont manquent des gènes qui produisent les doigts ne perd pas un doigt mais a des doigts plus courts ; et il subit une malformation uro-génitale : le sphincter anal ne fonctionne pas.
De plus, il est établi que les doigts se forment après les bras et les jambes dans le même élan d’allongement, ce qui est sous-entendu clairement, avec encore une intuition efficace, dans ce verset, puisque quand les doigts sont formés, cela signifie que les membres précédents sont complets. En effet, l’épaule se forme d’abord chez l’embryon, puis le bras, puis l’avant-bras, puis le poignet, puis les doigts de longueurs respectives. Un homme possède en outre un index plus long que l’annulaire, tandis qu’une femme possède au contraire un annulaire plus grand que l’index.
La main a initialement une forme en moufle, les doigts sont séparés par apoptose cellulaire. Les tissus qui relient les doigts sont détruits par le même mécanisme que la mort de notre organisme.
En outre, il existe dans la formation des doigts un lien discret avec la mort. Les mains ont initialement une forme de moufles, et les doigts sont collés les uns aux autres. Les tissus qui les relient sont détruits par apoptose, ce fameux mécanisme qui est la destruction cellulaire naturelle qui opère quand nous mourrons : or ce passage parle de la mort, évidement pas en rapport avec cette découverte complètement ignorée à l'époque, mais dans le cadre de l'horreur d'avoir des doigts malformés.
De même, chaque individu possède aux extrémités des doigts des empreintes qui lui sont propres ; pas deux doigts qui possèdent les mêmes empreintes digitales parmi les dizaines de milliards de doigts ayant existé jusqu’à ce moment et existant encore actuellement. Enfin, précisons ici que les processus qui déterminent la structure des doigts et leur nombre sont encore entourés d’un certain mystère. La largeur du poignet déterminerait le nombre de doigts, mais il n’existerait pas un gène de doigt particulier.
Il existe plusieurs sortes de malformations congénitales touchant la forme des doigts : l’ectrodactylie, où les doigts n’existent pas du tout ; la pince de homard, où la main consiste en deux éléments ressemblant à une pince ; la brachydactylie où les doigts sont courts, les conséquences ne sont pas importantes ; la symphalangie où les phalanges sont soudées ; la clinodactylie où le petit doigt reste incurvé ou encore la polydactylie où il existe un doigt supplémentaire. Ce dernier cas touche les enfants souffrant de trisomie 13, des malformations congénitales profondes rendent alors la personne non viable.
En outre, n’est-il pas assez intéressant que les égyptiens qui avaient la phobie d’être ressuscités imparfaits, lorsqu’ils embaumaient les morts, protégeaient les extrémités des doigts avec des cartouches en or en forme de doigts, sachant peut-être la facilité de décomposition de ces organes plutôt fins. Comme cela a été noté pour Toutankhamon et un certain dignitaire également bien conservé du nom de « Youfa ».
C-108. 578/36-9 LXXV Adam et Eve créés d'une goutte de semence ?
« L’homme pense-t-il qu’on les laissera sans obligation à observer ? N’était-il pas une goutte de semence éjaculée ? Et ensuite une adhérence ensanglantée ; puis Dieu l’a créé et formé harmonieusement ; puis en a fait alors les deux éléments de couples : le mâle et la femelle. »
La lecture initiale de ce passage nous amène à supposer qu'Adam et Ave sont censés avoir pu arriver sur Terre par une seconde naissance. Prendre la peine de relire ce passage est donc d’une grande importance. Les deux sexes, mâle et femelle, sont issus de semence. Adam et Ave ont donc pu avoir un ancêtre commun. Il ne faut pas penser ici à une approche philosophique mûrement réfléchie, mais sans doute plutôt à l'émergence spontanée de la version originelle.
Voir aussi les versets : (Cor. LIII : 45-46), (Cor. LXXVI : 1-2), (LXXX : 17 et suite), (Cor. LXXXVI : 5-7) & (Cor. XCV : 1-5).
C-109. 578/2 LXXVI Le semence comme un mélange :
« Nous avons certes créé l’homme d’une gouttelette faite d’un mélange pour le mettre à l’épreuve. »
Le semence est un mélange de plusieurs sécrétions provenant de différentes parties de notre corps et dont chacun a une fonction bien définie. Ce verset évoque la création de tous les humains, pris un à un. La femme aussi contribue à ce mélange lors du processus de la reproduction. Le semence est également en soi un mélange de substances sécrétées dans des organes divers comme les testicules, la prostate, les vésicules séminales, les glandes de Méry, de Cooper et de Littré. Muhammad expliquât dit-on de même que la femme aussi aurait un genre de semence -elle aussi contribuant à ce mélange. Voir aussi le verset : (Cor. LXXXVI, 6-7) : « Il a été créé d’une giclée d’eau sortie d’entre les lombes et les côtes. ». Cela est une citation discrète et imagée en arabe des deux sexes mâle et femelle. Il ne faut pas oublier que même des enfants de 4 ans entendaient le Coran lors des prières rituelles. Nous allons y revenir au verset en question.
C-110. 580/28 LXXVI La constitution de l'homme aurait été renforcée :
« C’est Nous qui les avons créés et fortifié leur constitution. Quand Nous le voulons cependant Nous les remplaçons par leurs semblables. »
Il semble être plus vraisemblable que le verset ne parle pas des individus qui sont de toute façon mortels, mais des ethnies et espèces, comme la disparition des Âd et des Thamûd, plus grands que les premiers hommes ; (Cor. p.159/69 VII) : « . Rappelez-vous quand Il vous a fait succédé au peuple de Noé, et qu’Il accrut votre corps en hauteur. ». Selon les découvertes modernes, nous sommes les successeurs d’un petit mammifère ayant survécu aux catastrophes du Jurassique ayant exterminé les dinosaures. Nous sommes au même titre que les grands singes, plus robustes que les primates des temps géologiques. Homo erectus était plus grand que les Australopithèques, il a grandit pour probablement donner les Homo neanderthalensis, se renforçant donc comme l'imagine peut-être Muhammad. Ce verset aussi est l’un de ceux qui permettent la thèse d'un genre d'évolution dans la conception coranique. Le livre évoque également le remplacement par des semblables. Voir également le verset ; (Cor. p.571/13-4,17 LXXI) : « Qu’avez-vous à ne pas vénérer Dieu comme il se doit ? Alors qu’Il vous a créés par phases successives. Et C’est Dieu qui, de la terre, vous a fait croître comme des plantes. ».
Les ancêtres de l’homme étaient selon la théorie de l’évolution de faibles créatures, comme ce lémurien.
C-111. 584/27-33 LXXIX L'homme comme plus fragile et facile à être créé que l'Univers – Les végétaux plus anciens que les animaux ?
« Etes-vous plus ardus dans la création ou bien l’espace ? Il en a élevé les limites supérieures et l’a homogénéisé. En a éteint la nuit et en a fait surgir l’aurore. Et la Terre après tout cela Il l’a étalée. En a fait sortir son eau et son pâturage ; et quant aux montagnes Il les as ancrées ; pour votre jouissance à vous et à vos bestiaux. »
Les dimensions indescriptibles de l'univers sont au-delà de ce que l'imagination humaine peut concevoir, nous avons déjà traité des dimensions possibles du cosmos selon Muhammad plus haut. Selon ce passage du Coran, l’Univers serait un phénomène plus grandiose que l’homme.
Il est compréhensible d'imaginer la nécessité des végétaux avant les animaux, comme la chaine alimentaire commence au niveau des végétaux pour quelqu'un qui ignore le cycle complet. En tout cas sans la photosynthèse la vie aurait duré peu de temps sur Terre sans doute ? Généralement les algues, qui sont douées de photosynthèse et d’autotrophie, sont considérées comme les premières formes d’organismes vivants ayant existé sur la planète. Des traces de ses organismes se trouveraient dans les roches les plus ancienne remontant au précambrien : vers 1,5 milliards d’années à 750 millions d’années dans le passé. La chlorophylle était de fait un organite indispensable pour l'établissement de la vie sur la Planète. Le Coran évoque aussi l’origine aquatique (eau) de la vie : (Cor. XXI : 30), la transformation de notre espèce : (Cor. LXXI : 13-4,17) qui peut être conçue comme l’approche évolutionniste et l’ensemencement -dispersion- de la vie à travers tout le Cosmos ; (Cor. 486/29 XLII) : « Et parmi Ses Signes il y a la création des cieux et de la Terre et ce qu’il a disséminé comme bêtes dans ces deux zones. Il est Capable de les réunir quand Il le voudrait. ». Selon les scientifiques, une cellule pourrait théoriquement s’incruster dans une roche qui serait éclaboussée lors d’un choc d’astéroïde pour envoyer notre cellule avec un météorite à des années lumière du lieu de son départ. C’est ainsi que plusieurs scientifiques ont cru déceler des traces de bactérie sur une météorite martienne ayant échoué sur Terre.
C-112. 585/17-9 LXXX L'Homme comme créé de semence :
« Que méprise l’homme ? Qu’il est ingrat ! De quoi a-t-il été créé ? D’une gouttelette de semence ; Il le crée et puis en détermine le devenir. »
Cette gouttelette organique à l’origine de la reproduction humaine inclut dans le Coran également le liquide séminal féminin : (Cor. LXXXVI, 6-7) –voir supra. Ce dernier est nous le savons désormais composé des hormones femelles, du corps jaune, des ovules et du sang -celle des menstruations. Son rôle était non seulement inconnu à l’époque où le Coran était enseigné, selon les historiens des sciences, mais même son existence était ignorée. Certains hadiths semblent montrer que les arabes ignoraient apparemment le rôle de la femme dans la reproduction ?
C-113. 586.1/29 LXXXI Le libre arbitre chez l’homme :
« Or, vous ne pouvez vouloir que si Dieu veut, le Seigneur de l’Univers »
Plusieurs études ont été entreprises depuis 1983 sur les processus cérébraux qui déterminent le libre arbitre. En fait en 1983, des travaux du neurophysiologiste Benjamin Libet, avaient montré pour la première fois, que l’ordre de plier le doigt était donné 350 millisecondes avant la volonté consciente. Ce qui remettait en question la notion de libre arbitre. En 2004, Pattrick Haggard, de l'University College of London, a fait des expériences similaires concernant le libre arbitre, demandant à des volontaires casqués d’électroencéphalogrammes d’appuyer sur un bouton quand ils le désirent. Il démontra ainsi que la volonté consciente est précédée d’en moyenne 350 millisecondes par une préparation de l’ordre de vouloir qui commence dans le cortex frontal, qui donne l’ordre de vouloir. Ordre qui est envoyé vers le cortex pariétal. 200 millisecondes plus tard, le cortex pariétal active le cortex moteur pour exécuter le mouvement ordonné. A 550 millisecondes le cortex moteur renvoie un message de confirmation au cortex pariétal pour confirmer l’ordre, c’est seulement alors que nous sommes conscients de vouloir agir. A 750 millisecondes, le cortex moteur envoie l’ordre d’exécution du mouvement. La main appuie enfin sur le bouton.
Si l’ordre impulsif précède la volonté consciente confortant la thèse de ce verset coranique, il faut savoir que nous avons la capacité de dire non à l’ordre préalable quand nous y parvenons : ce qui ne contredit pas ce verset –le relire.
Les désirs inconscients sont connus comme d’une intensité variable et nous ne disposons que de 250 millisecondes pour réagir, et souvent nous succombons à la tentation : (Cor. II : 212), (Cor. III : 14). Les pulsions inconscientes provenant du système limbique comme la faim, la soif etc. sont connues déjà de longue date.
De fait, le rôle des émotions dans l’orientation rationnelle de notre vie et la fonction centrale de l’amygdale –de par sa proximité à l’hippocampe et leurs interactions réciproques- dans la mémorisation est confirmée selon les neurologues : les émotions orientent bien nos choix conscients durant toute notre vie, cachées derrière des rideaux invisibles. Edmund T. Rolls psychologue de l’Université d’Oxford, soutient même dans son livre intitulé The Brain and emotion que toute notre vie est basée sur deux règles : « éviter les punitions et chercher les récompenses ». Les événements de la vie chargés d’émotions seraient stockés pour automatiser les décisions ultérieures. Donc, chacune de nos décisions serait dictée par l’enregistrement de nos expériences en fonction des émotions ressenties au moment où nous les vivions orientant notre vie totalement. Ainsi, nous avons en mémoire les événements les plus marquants point de vue émotionnel, comme par exemple l’attentat du 11 septembre, et pouvons même nous rappeler de certaines choses que nous avons faites ce jour-là, mais le jour avant est déjà différent. Le Coran parle plusieurs fois avec psychologie de ce que nos œuvres nous seraient enjolivées. Le libre arbitre serait-il donc en réalité une sorte d’illusion de notre cerveau fonctionnant en fait tel un ordinateur préprogrammé qui nous donne l’impression de vouloir pour nous faciliter la vie ? Cela est certainement fort excessif. La volonté existerait vraiment, mais il s’agirait bien dans le fond d’un sentiment produit par des processus extrêmement complexes. L’homme dispose de mécanismes hautement sophistiqués lui permettant de se responsabiliser, mais il semble raisonnable de penser que nous ne pouvons pas nous émanciper de la causalité du fait que nous fonctionnons entièrement de façon physico-chimique. Ce qui rejoint contre toute attente rationnelle la question du destin ou plutôt du libre arbitre de plusieurs religions. La complexité du fonctionnement du cerveau ne cesse décidément pas de nous étonner. L'homme est entièrement déterminé par la physique et la chimie de la nature. Il n'a évidement aucun moyen de sortir de l'engrenage et de porter un jugement ou un acte même infime laquo;/fontqui sorte du cadre de ce qui est déterminé matériellement. Sauf à croire en l'existence d'une âme immatérielle indépendante de la réalité physique. Ce que la science ne soutient certainement pas.
C-114. 591/6-7 LXXXVI Le rôle biologique de la maman dans la reproduction.
« Il a été créé d’une giclée d’eau, sortie d’entre les lombes et les côtes. »
Le rôle de la mère dans la reproduction est cité dans ce verset. Les lombes représentent en arabe les organes reproducteurs mâles, et les côtes les organes reproducteurs femelles. Selon un hadith cité par el-Bukhârî, -livre du début de la création- Muhammad parlerait de l’éjaculation d’une femme et une femme lui aurait demandé, si une femme a une sorte de semence au point qu’elle aurait rougit de honte pour cette question. El Bukhari rapporte que Muhammad lui aurait dit en souriant : « Pourquoi donc un bébé ressemblerait-il autrement tantôt à la maman, tantôt au papa ». La fameuse gouttelette dont est créé l’homme selon le Coran serait donc à concevoir comme un mélange de liquides mâles et femelles. Selon ce même hadith, Muhammad aurait expliqué que le bébé devient mâle ou femelle selon la supériorité du liquide d’un des deux parents sur le second. Dans un second hadith également rapporté chez el-Bukhârî nous lisons qu’un bédouin vint se plaindre chez Muhammad de ce que sa femme accoucha d’un enfant noir, alors que lui est blanc. Muhammad lui aurait demandé s’il n’avait pas de chameaux roux et blancs, le bédouin d’acquiescer ; le prophète lui aurait enjoint alors la remarque suivante : « N’arrive-t-il pas qu’une chamelle de telle couleur enfante d’un chameau de telle autre couleur ? ». Le bédouin reconnaissant ce fait, Muhammad lui aurait fait cette conclusion remarquable « Cela lui vient de l’un de ses ancêtres ! ». Cela est désormais une déduction établie par la génétique. En effet, les gènes récessifs peuvent demeurer cachés plusieurs générations et resurgir dans des cas précis.
Ce passage nous indique de la sorte qu’une infime quantité de fluide faite d’un mélange suffit, une partie du semence ressortant par l'orifice de la femme après l'acte charnel.
Thawban aurait transmis de Muhammad que le dernier aurait expliqué que la maman aussi avait un genre de semence et que cela expliquait que parfois le bébé ressemble également à la maman, en rapport avec la concurrence de vitesses entre les deux liquides séminaux –Muslim : 315. Nous lisons ceci : « Le liquide de l’homme est blanc et le liquide de la femme est jaune. Ces deux liquides se rencontrent. Si c’est le liquide du père qui a le dessus l’enfant devient un garçon selon la volonté de Dieu, si c’est le liquide de la mère qui a le dessus, l’enfant devient une fille selon la volonté de Dieu. ». Au cours de l’ovulation, l’œstrogène secrétée par les follicules ovariens et synthétisée par les cellules de la granulosa, interagit avec les hormones du lobe antérieur de l’hypophyse –au cerveau- et provoquent l’ovulation. Alors le follicule se transforme en corps jaune.
Enfin, s’il n’y a pas de fécondation le corps jaune régresse et les menstruations commencent, mais le corps jaune se maintient en cas de fécondation et quand il y a nidation, la progestérone du corps jaune maintient alors la grossesse. La couleur blanche du semence vient de la couleur du liquide provenant de la prostate.
Après la fécondation, les quelques 25.000 gènes des deux génomes paternel et maternel entrent dans un jeu complexe de régulation génétique de domination où les protéines provoquent la fabrication ou l’arrêt de la production d’autres protéines, jusqu’à ce qu’au final l’enfant ressemble plus ou moins à chacun de ses parents, en fonction des gènes activés, y compris en ce qui concerne le sexe du futur bébé. Quand il existe un chromosome Y dans le spermatozoïde, c’est le génome sexuel du père qui est favorisé dans le cas contraire c’est le génome de la mère, mais cela n’est pas absolu. Nous avons évoqué ailleurs les femmes XY et les hommes XX, et le rôle du gène Sry.
C-115. 592/17 LXXXVIII La créature extraordinaire qu'est un chameau :
« Ne considèrent-ils donc pas le chameau, comme il a été créé ? »
Chameau roux. Nous remarquons ses deux bosses sur le dos qui sont des stocks de graisses qui lui permettent de résister à la soif très longtemps dans les conditions très rudes du désert.
Le chameau est une créature parmi les plus extraordinaires qui dispose d'un métabolisme très spécialisé et peut vivre dans les conditions si rudes d’un désert. Sa température interne passe de 34°C à 42°C quand il fait très chaud. Ces globules rouges peuvent se regorger d’eau en très grande quantité et tripler de taille quand la bête boit 200 litres d’eau. Son haleine est presque sèche, ses narines peuvent se refermer complètement, pour éviter la perte de vapeurs d’eau. La plante très large de ses pattes lui confère un outil précieux pour ne pas s'enfoncer dans le sable du désert. Il peut sentir un point d'eau à plusieurs dizaines de kilomètres et à 7 mètres sous-lui ; et il a trois paupières qui le protègent contre les vents brûlants chargés de grains de sable. Sa haute stature le met hors d'atteinte et les bosses sur son dos en font une merveilleuse monture pour les hommes.
C-116. 594/4 XC Vie dure pour l'homme sur Terre :
« Nous avons certes créé l’homme pour une vie de lutte »
Notre stature humaine, notre position debout bipède, fait que nos femmes ont difficile à accoucher comme leur bassin est étroit et comme le dos doit supporter le bébé et presque mettre bas trop tôt. Comme nous naissons plus tôt nous naissons sans connaissance et devons tout apprendre culturellement. Le fait d’avoir une position debout nous permet de bénéficier de deux mains très agiles ; et notre cerveau a ainsi une capacité très avancée. Nous devons assumer notre cérébralité et travailler plus que quelle que autre espèce pour assouvir nos besoins et répondre pour certains à nos questions d'ordre métaphysique.
C-117. 597/4-5 XCV La station ou forme anatomique debout de l'être humain est la meilleur dans la création :
« Nous avons certes créé l’homme selon la posture debout la meilleure. Ensuite Nous le rabaissâmes au niveau le plus bas. Excepté ceux qui ont cru et fait de bonnes œuvres. »
Le mot Taqwîm signifie la posture debout : qâma, yaqûmu, . Le mot ahsan signifie « meilleur » et est un superlatif qui sous-entend ou du moins permet de penser qu’il y a ou qu’il y a eu d’autres formes de bipédie. L'homme est ici décrit comme ayant la meilleure posture debout. Cela est bien une thèse vérifiée ; par exemple, Lucy (Australopithecus afarensis) aurait été en partie arboricole. La stature de l’homme est la bipédie la plus avancée dans toute la nature dont chez les primates et au sein des humanoïdes disparus. Nous ne sommes de fait pas les seuls a avoir bénéficié de la bipédie, citons également : Homo floresiensis, Homo neandertalensis, Homo heidelbergensis, Homo antecessor, Homo erectus, Homo georgicus (homme de Dmanisi), Homo ergaster, Homo habilis, Homo rudolfensis ; et aussi : Pananthropus boisei, Pananthropus robustus, Pananthropus aethiopicus ; sans oublier de même : Australopithecus africanus, Australopithecus afarensis, Kenyanthropus playtops, Australopithecus ramidus, Australopithecus anamesnsis, Ardipithecus kadabba. Puis, Orrorin tugenensis (6 millions d’années) et probablement aussi Toumaï (7 millions d’années). Si nous y ajoutons le passage disant que nous aurions été crfont-weight: normalfont face=éés par des transformations successives et tel des plantes depuis la terre : (Cor. p.571/13-18 LXXI), été renforcé en constitution par des successions : (Cor. p.580/27 LXXVII) : « C’est Nous qui les avons créés et fortifié leur constitution. Quand Nous le voulons cependant Nous les remplaçons par leurs semblables. », nous pouvons voir le concept de l'évolution dans une version du Coran.
Il a en fait existé d’autres primates adoptant la bipédie. Notre type de bipédie n’est pas la seule forme de posture sur les membres inférieurs mais elle est la plus avancée. Nous sommes en fait conçus pour la course d’endurance et notre corps, dont principalement nos membres inférieurs, sont très spécialisés pour la course. Nous sommes les seuls primates dotés de glandes sudoripares permettant d’évacuer la chaleur de notre corps par transpiration.
Le pieds humain est très spécialisé on note le tendon d’Achille, la voûte plantaire, les orteils courts. Sur l’image de droite, un pied d’australopithèque (g.) et un pied de Chimpanzé (d.).
Le second sens du mot taqwîm est la durée ce qui renforce l’explication de ce passage de cette façon étonnante puisque notre espèce est la seule qui continue à exister depuis plus de 10.000 ans . Peut-être du fait que nous avons supplantés les espèces équivalentes ? Le second sens du mot taqwîm signifie la longévité, le fait de durer. L’homme moderne est celui qui de la lignée des humanoïdes bipède a perduré. Le choix du mot est prodigieux. Nous avons évoqué ailleurs que la croyance en la coexistance des premiers hommes avec des homme sauvages existait à l'époque, il est inutile de chercher ici un miracle du Coran.
C-118. 597/5 XCVI L'homme a appris ce qu'il ne savait pas :
« Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble. Qui a enseigné par la plume. Il a enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas. »
Ce verset est la première révélation chez Muhammad et démontre l’importance accordée à l’enseignement dès le commencement et à la puissance instructive du Coran.
L'homme nait sans connaissance. Cela est valable tant individuellement : chaque homme doit apprendre sa façon de vivre sans dons innés, que cela vaut pour l'espèce dans son ensemble : les anciens ont dû apprendre à dompter la terre, l'eau et le feu. Cette dernière approche est probablement à ne pas inclure dans la compréhension critique et philosophique du passage.
A gauche embryon humain du stade ‘alaq : une quarantaine de jours (environs 1 cm) / A droite la fibrine emprisonne des globules rouges pour colmater des veines en formant des caillots, des caillots se forment pareillement et colmatent les veines du bébé ‘alaq dont le cœur a commencé à battre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire